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Editorial

COMPTE RENDU DE L´AUDIENCE DU 20 JUIN 2018 DU PROCÈS EN DIFFAMATION


publicado por: REDACCION guinea.net el 26/06/2018 23:15:39 CET



COMPTE RENDU D´AUDIENCE

Le 20 juin 2018, l´audience dite "à jour fixe" consacrée à l´examen de la plainte en diffamation devant le Tribunal de PARIS s´est tenue devant une salle remplie d´Équato-guinéens, venus entendre les arguments qui ne pouvaient être que lamentables, développés par une robe noire défendant la dictature et tout ce qu´elle peut avoir d´abominable devant le Tribunal, pour tenter de faire bénir, par la justice française, les crimes, universellement connus, du dictateur OBIANG.

C´est devant un auditoire qui connait bien la guinée équatoriale et ce qui s´y passe, que l´avocat d´OBIANG a attribué à TUTU ALICANTE le fait d´avoir eu son père candidat à l´élection présidentielle et d´avoir commis des détournements, alors que ces accusations avaient été faites par ce même avocat à MOCACHE DELPHINE, ce qui montre à quel point la confusion existe dans les esprits de la défense qui confond les uns avec les autres, ce qui démontre son aveuglement pour reconnaître la réalité des faits.

L´Ambassadeur de la Guinée équatoriale, habitué des prétoires dans l´affaire des biens mal acquis, n´a pas daigné venir affronter le regard des nombreux Équato-guinéens, qui avaient rempli la Salle d´audience. Il a préféré se réfugier à l´Ambassade avec son personnel et son petit fan club de sa "mini diaspora" pour aller en catimini, en compagnie de son Ministre en charge des affaires étrangères équato-Guinéen SIMEON OYONO ESONO ANGUE pour aller frapper à la porte du Ministère des Affaires étrangères et tenter de venir une fois de plus d´accréditer la thèse du vrai-faux coup d´état et de rappeler qu´en maintenant l´ambassade de guinée équatoriale avenue FOCH contre la volonté du Quai d´Orsay il entend avoir de bonnes relations franches avec la France, alors qu´il n´a fait que les compromettre par son comportement.

L´audience du Tribunal commence, après l´installation du public dont les pas sur le plancher en bois de la Salle d´audience font un bruit imposant, mais déjà un perturbateur muni d´un téléphone portable s’est fait repérer, ce qui a permis au Président du Tribunal de rappeler que les enregistrements sont interdits tout comme l´usage du téléphone, celui-ci pouvant être utilisé par des gens qui n´osent pas venir à l´audience et qui souhaitent en suivre le déroulement à distance...

Pour mémoire, les faits reprochés par le dictateur sont les suivants :

  • 1er motif : financement de mercenaires qui auraient attaqué les forces de l’ONU pour réaliser un coup d’état en Centrafrique,
  • 2e motif : organisation de faux coups d’état en Guinée équatoriale,
  • 3e motif : OBIANG a enfreint les règles constitutionnelles,
  • 4e motif : OBIANG a contrevenu aux règles des élections de son pays,
  • 5e motif : OBIANG a commis des crimes à l’encontre des opposants politiques,
  • 6e motif : OBIANG est un adepte de l´anthropophagie.

La faiblesse de l´accusation est telle que la seule et unique question posée à l´accusé par l´avocat d´OBIANG a été de savoir si celui-ci avait le statut de réfugié politique, ce qui est un fait connu de tout le monde...

Invité par le Président du Tribunal à venir à la barre, Salomon ABESO NDONG a déroulé son parcours d’exilé équato-guinéen et n´a pas hésité à montrer les séquelles physiques de la torture sur lui-même, en expliquant la sophistication cruelle des tortures atroces qu´il a subies en présence du dictateur équato-guinéen, venu en personne pour voir couler le sang des opposants qui avaient été arrêtés :

« Né le 2 août 1963 en Guinée équatoriale au temps de la colonisation espagnole, à cette époque mon père était cadre civil de l´armée espagnole (Garde civil). En 1982, dès l´âge de 19 ans, je suis convoqué à la Délégation régionale de la Sécurité présidentielle, pour être membre de la Garde présidentielle d´OBIANG en raison du fait que j´étais, ce que l´on appelait, "un jeune de la ville de MONGOMO".

J’ai travaillé dans ces fonctions, sans salaire, sans contrat, comme "des petits esclaves d´OBIANG" avec la promesse d´une amélioration, lorsque le pays en aura les moyens.

En 1988, à l´âge de 25 ans, j´ai démissionné de la Garde présidentielle, c´est alors qu´ayant quitté l´Administration, je me suis mis à mon compte et j´ai créé, la même année, une société commerciale.

En 1990, je deviens importateur de ciment et de produits alimentaires jusqu´en 1996, date à laquelle j´arrête mon activité en raison d´impôts révolutionnaires et d´amendes injustifiées.

Dès le début, j´avais dû livrer 1000 sacs de ciment (sacs de ciment qui ne m´ont toujours pas été payés à ce jour ) au dictateur pour la construction de son palais présidentiel sur le bord de la mer de MALABO, dénommé ABAYAK.

Cinq ans plus tard, en 1995, à l´âge de 32 ans, j´entre dans la vie politique et je deviens cofondateur du parti politique d´opposition intitulé : FDR (FORCE DÉMOCRATE RÉPUBLICAINE).

En 1996, je crée la société MSS (MULTY SERVICES SYSTEME) qui a été agréée par les sociétés pétrolières américaines, raison pour laquelle l´année suivante, j´ai été nommé Directeur de la société AMCO METHANOL et ATLANTIC METHANOL, activité que j´ai pu poursuivre jusqu´au faux-coup d´état dans lequel on a voulu m´impliquer en raison de mon lieu de naissance (MONGOMO) qui m´interdisait de faire de la politique en Guinée équatoriale.

Dès 1998, je rentre en contact avec des investisseurs américains auprès desquels j´ai sollicité la possibilité de faire un voyage d´études aux USA, temps pendant lequel j’ai profité de ce séjour pour faire des rencontres professionnelles et me constituer un carnet d´adresse.

C´est pendant toute cette période que mon militantisme a augmenté en voyant les injustices commises par OBIANG.

Entre temps, pour ce qui me concerne pendant cette période, il y a eu 28 membres de ma famille qui sont morts sous la torture : ils ont été jetés au bord de mer et on n’a jamais retrouvé leurs corps.

Cette liste est la suivante :

1- Salomón Ovenga Mba

2- Juan Asumu Sima

3- Cosme Nguema Mbomiyo

4- Domingo Ovono Nfa

5- Benito Ntutumu Eyegue

6- Marcelo Nve Mba

7- Tito Mba Nve

8- Feliz Mba Masa´

9- Francisco Abeso Mba

10- Cristobal Ndong Edu

11- Juan Ovono Ndong

12- Donato Ondo Ondo

13- Mariano Ekwa

14- Marcelo Zeme Nse

15- Juan Ondo Nguema

16- Pablo Nguema Bee

17- Moises Esono Mba

18- Tobias Micha Obiang

19- Nicolas Ovono Mba

20- Santos Mba Ndong

21- Merchor Ndong Mba

22- Regina Ayingono Edu

23- Jacinto Ndong Mbaga

24- Juan Ndong mangue

25- Telesforo Mengomo Mba

26- Mariano Eyi Nguema

27- Nazario Obama Ndong

28- Patricio Ndong Bee .

De la même façon, sur les 244 personnes arrêtées, une centaine ont disparu, sans que l´on puisse avoir la moindre nouvelle à leur sujet.

Pour le dictateur, cette technique d´élimination des opposants a fait ses preuves et elle a été renouvelée périodiquement afin d´éradiquer tous les opposants (voir la liste des 310).

En 2001, j´ai été  arrêté à la sortie de mon domicile, séquestré et conduit sans ménagement et sans que quiconque en soit avisé à la prison de BLACKBEACH. Pendant toute cette période, j´ai été torturé avec des méthodes sophistiquées, mises au point depuis le début de la période où OBIANG, avant de prendre le pouvoir, était Chef de l´armée et responsable de toutes les prisons de la Guinée équatoriale, lieux dans lesquels il était seul à pouvoir décider de "qui a le droit de vivre ou mourir".

En ce qui me concerne, j´ai eu droit à un traitement particulier pendant toute la durée de mon incarcération, j´ai été battu en subissant, entre autres, la torture dénommée "éthiopienne" qui consiste à vous attacher les mains sous les jambes avec des menottes, on passe ensuite un morceau de bois entre les jambes et on vous accroche en l´air à 2,80 m de haut pendant toute la journée de 10 heures à 17 heures. Les prisonniers, qui ne résistent pas à cette torture et qui ne reviennent pas le lendemain, sont considérés comme morts.

Pour le dictateur, ceux qui ont pu résister à "l´éthiopienne" et qui en ressortent vivants ont droit à l´ "Atlicate", qui consiste cette fois-ci  à perforer les 2 pieds avec une barre de fer de 6 millimètres entre les os, ce qui provoque saignements et douleurs, mais qui n´est pas jugé suffisant en matière de cruauté au point que, ensuite, ayant les mains attachés comme dans "l´éthiopienne", on soulève la barre de métal en hauteur pour aller l´accrocher en hauteur à 2,20 m environ où le corps est suspendu par les pieds, ce qui provoque des douleurs horribles.

Afin d´augmenter la douleur, les nervis d´OBIANG font balancer le prisonnier sur la barre de fer, ce qui augmente les saignements pour lesquels les bourreaux d´OBIANG ont la formule toute faite, en vous disant : "Bois ton sang, que ton Dieu vienne te sauver... !".

TORTURE CHEZ OBIANG © SANS DROIT TORTURE CHEZ OBIANG © SANS DROIT

Il faut savoir que le dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO est venu lui-même en prison pour assister à ces séances de torture. Je l´ai vu venir plusieurs fois prendre plaisir à voir souffrir ceux qu´il voyait comme des opposants susceptibles de lui barrer la route pour rester au pouvoir.

J´ai pu sortir de cet enfer grâce à ma croyance dans un avenir meilleur et je dois avouer que le fait, pour moi, d´avoir étudié la Bible a été d´un grand secours moral et intellectuel, ce qui m´a certainement permis de supporter ces chocs physiques insupportables mais aussi d’être le témoin insoutenable des tortures pratiquées à d´autres et d’assister impuissant à leur souffrance.

Enfin, c´est grâce à la pression des Anglais et Américains que j´ai pu sortir de mon enfer carcéral avant qu´il ne soit trop tard.

En 2002, j´ai obtenu un visa de 2 ans pour me rendre aux USA. Arrivé là bas, ayant tout perdu, sauf la vie, j´ai dû être hospitalisé à HARLINGEN au Texas pendant plus de 6 mois avant de pouvoir commencer à poser un pied à terre, le tout suivi par de longues séances de rééducation pendant plus d´un an dont j´ai dû supporter les frais d’hospitalisation.

En 2003, j´ai quitté les USA pour m´installer en Espagne, pays dans lequel j´ai demandé l´asile politique, que j´ai obtenu provisoirement en attendant l´accord de DUBLIN. Ayant dans mon passeport un visa du Royaume-Uni de 12 mois et un visa de l´Espagne de 3 mois, j´ai obtenu finalement l´asile politique au Royaume-Uni.

En 2013, ayant voyagé dans plusieurs pays et rencontré de nombreuses personnes qui ont fuit la Guinée équatoriale pour ne pas subir le même sort que les 310, que l´on a recensé comme étant assassinés, liste qui, d´ailleurs malheureusement, augmente chaque jour, comme nous l´apprend l´actualité et ce malgré les démentis du dictateur.

C´est ainsi que, plus de 200.000 Équato-guinéens vivent à présent en exil autour de 19 partis politiques et associations, que j´ai pu réunir au sein de la COALITION CORED dont les motifs humanitaires sont maintenant universellement connus (voir les Statuts de la CORED, qui a fait l´objet d´une reconnaissance dans le Conseil économique et social des Nations-Unies (ECOSOC).

Il convient de retenir de tout cela que pour le dictateur, les personnes nées à MONGOMO ne doivent pas faire de la politique, ville qu´il considère comme étant celle de sa soi-disant ville natale qu´il veut préserver de tout mouvement politique, ville dans laquelle il doit y avoir obligatoirement 100% des habitants qui doivent voter pour le dictateur sans même avoir à passer par l´isoloir, le seul fait de choisir un autre bulletin est mortel.

Ceci relève presque de la sorcellerie, comme le sont les rumeurs et les articles concernant la pratique du cannibalisme qui circulent dans la presse depuis des années à propos du dictateur, sans qu´il n’y ait jamais eu malgré les menaces de procédure faites par le gouvernement équato-guinéen, la moindre plainte en diffamation de déposée.

En ce qui concerne la fourniture de preuves, dans le contexte qui précède, il va de soi que la première personne qui essaye de mener des investigations en Guinée-équatoriale est condamnée à disparaître avant que les résultats de son enquête ne nous parviennent... ».

Lors des plaidoiries, Me Jean-Pierre SPITZER a rappelé qu’il avait été l’avocat de la partie civile dans la plainte contre le fils OBIANG dans l’affaire des biens mal acquis et qu´il est curieux de constater que le dictateur OBIANG vienne devant la justice française qu´il a violemment critiquée jusqu´à maintenant pour venir demander justice dans l’affaire qui vient devant le Tribunal aujourd’hui, alors que SALOMON ABESO NDONG est la preuve vivante de tout ce qui a pu se dire sur la Guinée équatoriale depuis qu’elle est dirigée par OBIANG, ce n’est pas seulement un témoin, c’est une victime du régime que l´on essaye de transformer en accusé en lui réclamant en dédommagement, ce qui est un comble, une somme extraordinaire sans commune mesure et que rien ne justifie a déclaré cet avocat en passant la parole à son confrère.

Et c’est le tour de Me Henri LECLERC, 50 ans de plaidoiries, avocat de la défense qui a obtenu dans un passé récent la condamnation, à 2 reprises en première instance puis en appel du dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO dans l´affaire du CCFD qui dénonçait les biens mal acquis, a répondu point par point aux accusations du dictateur OBIANG en rappelant que l´accusé n´était pas un journaliste mais un homme politique, ce que confirme son statut de réfugié politique, reconnu par des pièces justificatives qui ont été montrées au Tribunal et à la défense et que ce point ne souffre d´aucune équivoque, qui plus est son statut de Président de la COALITION CORED, qui représente 19 partis politiques et associations en exil, confirme, si besoin, son statut d´homme politique qui ne saurait être remis en question et qu´ainsi les informations qu´il donne relèvent du discours politique et non de l´enquête journalistique.

Néanmoins, Me Henri LECLERC a insisté sur la déclaration faite, non pas par le rédacteur de l´article mais par le Président de la COALITION CORED, à savoir que : de multiples informations remontaient jusqu´à lui par les associations ainsi que par les lanceurs d´alerte qui sont de plus en plus nombreux dans le pays, les réseaux sociaux et qu´il ne publiait ces informations qu´une fois reprise par un média, comme ceux cités dans le dossier dans les conclusions en réponse données au Tribunal pour ce qui s´est passé en Centrafrique.

Que sur les faux coups d´état, la liste est longue et les 2 derniers, sans le moindre coup de feu, avec l´avant dernier commis avec Simon MANN, qui travaille pour le Président OBIANG, confirment qu´il s´agit une fois de plus d´un coup d´état d´opérette, comme tous ceux qui ont eu lieu avant et dont la liste est longue et qui, comme par hasard, n´ont jamais abouti... Cherchez l´erreur !

Sur les violations de la Constitution, les faits sont avérés par la création inopinée d´un poste du 2e Vice-président, sorti de la cuisse de Jupiter et par le fait que la Constitution, taillée sur mesure pour le dictateur, ne lui permettait pas de se présenter plus de 2 fois alors qu´il est depuis 40 ans au pouvoir...

En ce qui concerne les élections, la reconnaissance d´erreurs graves par la communauté internationale y compris par ceux qui vérifient les résultats est un fait avéré. Les résultats, qualifiés de soviétiques par Me MARSIGNY, ont été renommés, à juste titre, de "staliniens" par Me Henri LECLERC qui a fourni une abondante revue de presse dénonçant de graves violations des droits de l´homme pendant la campagne électorale et pendant les élections. C´est ainsi que l´Europe dénonce une forte détérioration des droits de l´homme en Guinée confirmée lors des dernières élections avec la mort d´un opposant et plus de 130 personnes détenues arbitrairement.

Des débats qui ont eu lieu au Parlement européen à Strasbourg ont donné lieu à une dénonciation de ces méfaits.

Pour couronner le tout, OBIANG a contrevenu aux règles des élections de son pays par la dissolution du seul parti politique d´opposition et en emprisonnant le seul député d´opposition avec ses militants condamnés à plus de 40 années de prison.

 Les crimes contre les opposants politiques sont incontestables tant par leurs nombres (310 recensés) mais aussi par l´existence de charniers qui ont été rappelés, la torture pour laquelle Salomon ABESO NDONG est une preuve vivante de ces méthodes, confortés par de multiples témoignages dans la presse internationale, qui plus est, une liste de 42 personnes pratiquant la torture a été communiquée.

Quant à l´anthropophagie, qualifié par Me MARSIGNY de "trop c´est trop !", faut-il rappeler qu´à la base OBIANG devait porter plainte contre ces tabloïds anglais qui ont été les premiers à en parler et que plusieurs années après les faits, on attend encore le début de la plainte qui avait été annoncée à grand renfort de communiqués de presse sur le site présidentiel, alors que la propre fille d´OBIANG confirmait cette pratique du cannibalisme par son père en révêlant, de surcroit dans une vidéo diffusée sur Youtube, que son père la violait, laquelle a été répudiée par son père parce qu’elle n´avait pas fait le choix de mariage voulu par son père, lequel a ensuite abandonné sa mère. Elle vit actuellement en Espagne et a rapporté la violence que son père, OBIANG NGUEMA MBASOGO exerçait sur elle...

Ainsi, la propre fille d´OBIANG qui connait mieux son père que quiconque avoue publiquement maintenant "les actes de cannibalisme de son père qui adore manger les cerveaux d´êtres humains, car il est fortement convaincu de pouvoir ainsi augmenter son pouvoir pour se maintenir au pouvoir en gagnant en sagesse et en intelligence en récupérant ainsi les capacités intellectuelles de la personne dont il mange la cervelle...".

Sans oublier le cas du révérend Jorge BITA CAECO qui s´était illustré dans la cathédrale de Malabo tous les dimanches par ses homélies en faveur du respect des droits de l´homme et en particulier le droit à la vie. Dans sa dernière homélie de Pâques en 2011, il a  dit : "Jésus ressuscite pour nous sortir de l´esclavage, du péché et de la mort pour nous donner la liberté des enfants de Dieu", en appelant les autorités à méditer ce message qui lui a coûté la vie. Des témoignages de passants et de témoins affirment que "les Ninjas présidentiels  l´arrêtèrent alors qu´il rentrait à Malabo. Ils le firent sortir de sa voiture et ont commencé à le frapper avec leurs fusils et des fouets. Ils le tuèrent cruellement et ouvrirent son crâne, ils ont pris sur le cerveau  et ont mutilé tous les organes vitaux et génitaux. Puis, ils sont repartis rapidement à Malabo avec leurs véhicules privés. Une fois à Malabo, ils sont allés directement au palais de la présidence pour participer et livrer leur butin".

Trop c´est trop effectivement, mais pas assez puisque José NVE ELÓ raconte comment Teodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO a mangé les testicules et le cerveau de son père et l´abondance de ces témoignages n´a pas été produite, car cela est insoutenable comme le dossier qui circule sur les événements qui se sont produits, le vendredi Saint du 30 mars 2018 à la frontière du Cameroun et de la Guinée équatoriale à 15h30 au poste frontalier de KIEOSSI (CAMEROUN) et de EBEBIYIN (GUINÉE ÉQUATORIALE. Ces événements, signalés par les médias, ont été effacés mystérieusement, mais des photos identifiées sont à la disposition des journalistes désireux de poursuivre des investigations dans ce domaine.

Pour conclure, en rappelant la jurisprudence de la Cour européenne, Me Henri LECLERC a demandé au Tribunal de ne pas se laisser instrumentaliser par un pouvoir en déroute, venu devant les juridictions françaises pour se voir reconnaître un semblant de légalité dans les exactions qu´il commet au quotidien.

Jugement mis en délibéré au 3 octobre 2018 par la 17e Chambre du Tribunal de PARIS.



Fuente: 26 juin 2018 Par ABESO NDONG SALOMON Mediapart

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