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Editorial

POUR QUELLE POLITIQUE DE CROISSANCE ECONOMIQUE POUR L’AFRIQUE ?


publicado por: De Mirepoix Marie-Caroline el 01/07/2002 19:25:32 CET


Point de vue !

Le dernier Sommet des G8 qui s’est tenu récemment au Canada a jeté les bases pour une aide économique de l’Afrique.

Avant de proposer une réflexion sur la situation économique et sociale qui prévaut actuellement dans ce continent, je voudrais souligner, que ce n’est pas la première fois que les pays industrialisés prennent ce genre de décisions.

En effet, force est de constater, que par le passé déjà, suite à ces grandes réunions occidentales plutôt informelles que décisionnelles consacrées à l’Afrique, les décisions prises ne sont jamais suivies d’effet et restent le plus souvent lettre morte !! Pourquoi ?

Pourtant, il n’est secret pour personne pour constater que l’Afrique Sud-Saharienne est victime, depuis la décolonisation, d’une politique désastreuse et dictatoriale sans précédente qui est venue aggraver la situation sociale et économique de près d’un milliard d’individus, aujourd’hui acculés à l’opprobre et à la mendicité internationale.

Sans alternative économique, sans projet de société et sans aucune perspectives d’avenir, les paysans africains et les couches sociales les plus défavorisées se retrouvent ainsi coincées entre le marteau et l’enclume. Les fléaux qui frappent principalement les pays africains sont :

1. L’endettement, la corruption, l’inflation galopante et les spéculations en tous genres…
2. La pauvreté, le chômage et le spectre de la misère
3. La malnutrition, les maladies endémiques et la mortalité infantile
4. Le tribalisme, le régionalisme et les guerres fratricides
5. Les crises politiques & institutionnelles…
6. Irresponsabilité politique, favoritisme et népotisme….

Hélas, cette liste est loin d’être exhaustive.

En réalité, les pays africains souffrent de l’irresponsabilité notoire de leurs dirigeants politiques peu qualifiés sur le plan intellectuel et sur le plan de la gestion des affaires publiques. Ils sont dépourvus de « projets de société » crédibles et improvisent la mise en place des institutions qui régissent un Etat de droit.

Ce dont l’Afrique Sud-Saharienne a besoin pour relever ses défis du sous développement, c’est avant tout une politique économique clairement définie qui devra servir de rampe de lancement à des objectifs précis et bien délimités dans le temps.

Et pourtant, des moyens d’agir efficacement existent !!

Pour sortir de la crise économique africaine, il suffirait d’appliquer à ces pays, le « principe d’une gestion transparente » pour toutes les aides publiques accordées par l’Occident et ce, grâce à la présence – sur le terrain – d’experts et d’économistes délégués pour la circonstance.

Dans ce même ordre d’idées, je préconise :

1. L’instauration d’une politique responsable de fiscalité adaptée aux réalités de chaque pays et impliquant la participation de tous les citoyens à cette solidarité publique de redressement des finances de l’Etat

2. L’adaptation de systèmes politiques en rapport avec l’évolution économique et sociale mondiale

3. Le renforcement de la démocratie pluraliste et l’établissement des institutions de contre pouvoir

4. Aide et soutien de la paysannerie et financement des campagnes pour la production agricole et l’amélioration des récoltes

5. Soutien actif de la production artisanale et pour la création d’emplois par l’ouverture des marchés extérieurs & intérieurs

Il convient de rappeler, que dans un système de « libéralisme économique et concerté », nationaux africains et investisseurs occidentaux pourront participer pleinement à cette relance de la « nouvelle économie africaine ».

Les producteurs paysans, les promoteurs immobiliers occidentaux, les investisseurs & spécialistes de l’exportation institueront, grâce à la production des nouvelles richesses financières, la protection du niveau de la vie urbaine, la modération des dépenses publiques et l’installation d’un système bancaire dynamique. De fait, ils encourageront l’épargne et garantiront les droits des citoyens détenteurs de comptes bancaires.

Dans la foulée, une fois la confiance revenue, il faudra lutter efficacement contre l’inflation galopante et les pratiques qui favorisent en Afrique les marchés de l’économie informelle et qui sont à l’origine de la paupérisation du système économique et fiscal du continent africain.

Pour sortir l’Afrique de ses interminables balbutiements politiques, je suggère la mise en place d’un PLAN type « Marshall » destiné à financer le coût de la reconstruction de l’Afrique.

Enfin, cinquante ans après les accords de Yalta, et vingt ans après la fin de la guerre froide, la démocratie n’avance toujours pas en Afrique. Les luttes tribales font toujours des victimes en Ex-Zaïre, au Congo Brazzaville, au Liberia… etc.
En Guinée-Équatoriale, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, des centaines « d’opposants » sont arbitrairement incarcérés et torturés. Et pendant ce temps, l’Occident démocratique se tait et certaines puissances, avides du pétrole équato-guinéen ferment les yeux sur les atrocités que commet actuellement le régime dictatorial de Mr Teodoro Obiang Nguema.

L’Espagne, ancienne puissance coloniale et premier pourvoyeur de fonds à la dictature Nguemienne et qui a présidé récemment la Présidence de l’Union Européenne, ferme les yeux sur les actes barbares et ne condamne pas le régime des Nguema au pouvoir à Malabo. Bref, le pétrole prime !! Il est plus important que la vie des Equato-guinéens lâchement assassinés par l’implacable dictature.

La vie d’un innocent équato-guinéen victime de la dictature, ne vaut pas la vie d’un occidental ou américain qui tombe sous les balles ou la folie meurtrière du terrorisme islamique international.

Accusé d’avoir ordonné des massacres contre les populations civiles du Kosovo…, l’ex-Président de Yougoslavie Mr Milosevic est jugé actuellement à la Haye pour « crime contre l’humanité. »

L’ancien régime des Talibans en Afghanistan, accusé d’avoir cautionné les actions terroristes contre les USA et l’Occident, a été renversé !! Enfin, le régime irakien, iranien et sud-coréen sont dans le collimateur des USA.
Mais en Afrique, ces régimes barbares qui assassinent des innocents depuis des décennies pourquoi sont-ils toujours en place ? Pourquoi les peuples et les démocrates occidentaux, les philosophes et autres intellectuels ne s’émeut-ils pas pour stigmatiser ces dictatures africaines qui, non seulement sont responsables de « crimes contre l’humanité » mais également, ils sont à l’origine de l’effondrement politique, économique et social de l’Afrique ?

Développement et démocratie vont le plus souvent de pair. Il ne peut y avoir développement sans démocratie. De même, il ne peut y avoir démocratie sans développement économique. C’est la raison pour laquelle mon objectif fondamental est, avant tout, de rapprocher les milieux économiques européens et africains en vue de créer un socle de concertation constructif.

L’Afrique Sud-Saharienne vit plutôt mal une étape importante de son histoire politique. En ce début du IIIème millénaire, si l’optimisme n’est pas de mise, le mérite de tenter une analyse susceptible de dégager quelques idées est enfin émise.
J’espère avoir, dans cette analyse, déterminé quelques voies qui mènent vers des solutions réalistes pour une Afrique prospère d’aujourd’hui et de demain.

Mr Manuel RUBEN N’DONGO
Franco-Africain, Consultant Politique, Ecrivain
Spécialiste des Questions Africaines & Pays Emergents




Fuente: FRRAGE - PARIS (FRANCE)

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