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Editorial

LES MECANISMES NEFASTES DE LA CULTURE TRIBALE AFRICAINE


publicado por: De Mirepoix Marie-Caroline el 09/08/2002 23:59:44 CET



Par Manuel RUBEN N’DONGO, Franco-Africain, Consultant Politique et Spécialiste des Questions Africaines

Analyses & Réflexions !!

Le choc de l’exemple Zimbabwéen : ségrégation et tribalisme à tout prix.

Après plusieurs décennies d’un régime fondé sur l’apartheid et le racisme haineux, la République Sud-Africaine est aujourd’hui un Etat démocratique et ce, grâce au courage de deux hommes, « un noir et un blanc. » La dignité l’emporte enfin sur la haine.

En Afrique, lorsqu’on parle du tribalisme ou du népotisme, essence même des sociétés africaines du XXème siècle, on oublie souvent que ces « nouvelles habitudes politiques africaines » sont nées au lendemain de la décolonisation.

Pour comprendre les mécanismes de ces cultures perverses nées sous la coupole politique des indépendances, je vais tenter d’éclairer notre lanterne sur cette particularité africaine des régimes au pouvoir.

Pour aborder ces sujets liés au tribalisme et au régionalisme dans la plupart des pays africains, j’attire – par avance – l’attention de mes lecteurs de la complexité de ces rivalités ancestrales.

Le tribalisme, c´est l´essence et le poison des peuples africains d’hier à aujourd’hui ! Et probablement demain, en l’absence d’un réel projet de société basée sur « démocratie pluraliste et l’Economie de Marché. »

L´Afrique est malade de ses tribus et de ses clans qui, depuis la décolonisation, ne cessent de plonger ce continent dans d´effroyables bains de sang.

La nomenklatura politique africaine d´hier et d´aujourd´hui, après avoir été émancipée, puis éduquée et formée et, protégée probablement aujourd’hui par les ex-colons, ont donné à la chose politique, une autre dimension tribale.

De tout temps, les Africains se sont toujours réclamés de telle ou telle ethnie. La configuration géographique des pays s´ajoutant à ces singularisassions tribales.

L´effervescence politique suscitée par la décolonisation a donné une nouvelle dimension. Les premières élections présidentielles organisées après les décolonisations ont transformé les tribus et les ethnies en refuge et l´excitation de l´indépendance a exacerbé la situation, faisant naître une véritable question ethnique en Afrique.

Aujourd´hui, ces prolongements tribaux divisent profondément les nations africaines. Une division qui ne doit pas mettre Certains pays européens colonisateurs très à l´aise, puisqu´ils ont largement profité de l´avant et de l´après indépendance et exploité, pour mieux régner, les conflits prévisibles.

C´est ainsi que les leaders « ethniques » africains ont toujours eu les appuis fermes de certains intérêts pour conquérir de nouveaux pouvoirs ou consolider leurs assises.

Prenons ici le cas de la Guinée Equatoriale.

Dans cette minuscule Etat barbare de l’Afrique Centrale, règne une féroce dictature sans fin dirigée respectivement par MM Francisco Macias Nguema et Teodoro Obiang Nguema. En fait, une histoire de famille entre l’oncle et le neveu docile.
A la veille de son accession à la souveraineté nationale le 12 octobre 1968, les Equato-guinéens de Fernando Poo, appuyés par un lobby agricole espagnol, réclamèrent l´indépendance séparée de l´île en fustigeant au passage la « domination » Fang.

Faudrait-il pour autant affirmer que les Fangs Ntumu font la guerre aux Fang Okacs ? A mon avis, un peu « oui » et beaucoup « non ».

La question est plus complexe dans la mesure où il existe des Fang Ntumu autant, sinon plus persécutés que les Bubis de Fernando Poo qui méprisent certains Fangs alors qu´Annobonais, Sakés, Créoles et autres Ndowés sont considérés comme des êtres inférieurs.

Pour preuve : l’Hebdomadaire Journal Arabe « Jeune Afrique » Edité à Paris (n° 979) rapporte qu´un soldat Bubi s´est approché de Macias Nguema (en 1979) pour mettre fin à l´interview que lui arrachait une journaliste espagnole. Le dictateur, arrêté et incarcéré, a lancé avec dédain « ne me touche pas, Bubi. »

Et pourtant, depuis le XVIIIème siècle, la population de la Guinée-Équatoriale est composée d’une population d’origine diverse. Elle a été un pays pluri-culturel, métissé et multiracial.

Les Bubis et les Créoles, insulaires, peuplent Fernando Poo (actuellement baptisé Bioko par la dictature). Ils ont des ancêtres en provenance d’Espagne (les ex-colons…), du Portugal, du Nigeria, du Bénin, du Ghana, de la Sierra Leone, du Liberia, de Cuba, des anciens esclaves affranchis des USA. Les Bengas et les Annobonais peuplent eux aussi, l’autre partie insulaire du pays des Îles de Corrisco et d’Annobon.

L´ethnie Fang qui peuple la partie continentale du pays a, elle aussi, ses origines diverses : Bantou et nomade soudanos-sahéliens. Les Fang appartiennent au groupe ethnique plus vaste des Pahouins.
Leur installation au Gabon est récente, issue de longues migrations dont l’origine pourrait être la Haute-Égypte (descendants lointains de la Reine de Saba. Voir 1er livre des Rois X, 1-13).

À partir du XVIIIe siècle, ils franchirent le fleuve Sanaga et se déplacèrent régulièrement vers le sud-ouest, qui représentait le pays de leurs ancêtres. Au XIXe siècle, ils occupaient toute la région de Yaoundé au Cameroun jusqu’au bas Ogooué au Gabon, en passant par la Guinée équatoriale.

Au Gabon, l’ethnie Fang représente plus d´un tiers de la population. Les Fangs les plus nombreux dans ce pays sont les Fangs Ntumu qui peuplent la région du Wolew-Ntem.

Cette situation a contribué à rendre la vie difficile aux réfugiés équato-guinéens dont les Ocak constituent, en terre gabonaise, le gros du contingent. C´est ainsi que les Fangs Ntumu du Gabon se sont toujours montrés particulièrement agressifs avec des réfugiés fuyant le régime de leurs « parents » au pouvoir à Malabo. Comportement qui contraste avec celui plutôt protecteur des autres ethnies : Bapunu, Batéké ou autres Miéné envers ces réfugiés.

Cette ubiquité des Fangs en Guinée Equatoriale et au Gabon a permis au président Obiang Nguema, dont une partie de sa famille réside au Wolew-Ntem (Gabon), de se livrer à quelques gymnastiques d´un genre particulier : ses affaires parisiennes (entretien de ses luxueux immeubles, rédaction de ses discours en Français…) sont réalisées par des étudiants gabonais installés en France et originaires du Wolew-Ntem, c´est-à-dire des Fangs Ntumu !

Mieux encore, depuis quelques années, le chef de l´Etat Equato-guinéen offre des bourses d´études à ses « parents » Fang Ntumu du Wolew-Ntem, leur délivre des passeports équato-guinéens et les envoie pour tous types de formations à l´étranger. En fait, les formateurs qui accueillent ces personnes ne savent même pas qu´ils forment des Gabonais et non des Equato-guinéens.

Le jeu ethnique du Président Obiang Nguema est d´autant plus simple que les Fangs Ntumu du Gabon s´expriment de la même manière que les Fangs Ntumu de Guinée Equatoriale. Il n´est d´ailleurs pas possible de distinguer les Gabonais des Equato-guinéens entre deux Fangs Ntumu. Les jeunes ressortissants gabonais promis aux passeports et aux bourses d´études équato-guinéens traversent tranquillement la frontière, à pied ou à bicyclette, par des sentiers camouflés ou même directement par la ville d´Oyem, ou bien par une route entre Bitam et Ebibiyin (côté Guinée Equatoriale), puis Mongomo, ville natale du président Obiang Nguema.

En Guinée Equatoriale, les Fang sont les plus nombreux. Ils peuplent la partie continentale du pays, le Rio Muni et constitue 80 % des 450 000 habitants du pays dont un tiers vit actuellement en exil. Ils peuplent généralement le Centre-sud, le Sud-est et l´Ouest du pays.
Si l´Essangui de Mongono, pour ne pas dire Ntumu, regarde l´insulaire de très haut, ce sont d´autres sentiments qui l´animent vis-à-vis du Fang-Ocak, frère ennemi de toujours.

Ces sentiments exacerbés et incontestablement haineux, Macias Nguema les employait pour opposer les « Nkock » (nom de la gazelle en dialecte Fang), c´est-à-dire, les Fang-Ocak identifiés par le symbole de la gazelle, aux Ntumu de Macias Nguema et Obiang Nguema.

Dans les pays africains ouverts sur l’océan, la colonisation a souvent laissé des nations déchirées entre gens du Nord frustrés de leur « retard » et gens du sud, accusés d’avoir été les seuls à profiter de la « civilisation. » Européenne matérialisée par l’existence d’écoles, de routes, d’immeubles modernes, de magasins, de centres de décision administratif et politique, etc. Rivalités se traduisant toujours, sur l’échiquier politique par des tentatives de coups et de contrecoups d’Etat.

Cette hypertrophie des rivalités a énormément contribué à créer, en Afrique, la salade ponctuelle, renforçant ainsi le diktat des gens au pouvoir, persuadés qu’ils sont tous les jours en danger, en dehors de la tribu.

C’est la raison pour laquelle, le clan (famille élargie aux neveux, cousins et oncles plus ou moins proches) est devenu, pour ses membres, un refuge plus sûr que la tribu. On trouvera là l’explication au fait, qu’au plus fort de leurs gestions dictatoriales, Bokassa, Sekou-Touré, Idi-Amin Dada et Macias Nguema et les autres… etc, gourous et initiateurs des régimes des clans, se soient sentis obligés de s’entourer de leurs parents en les nommant à des postes importants, même s’ils sont analphabètes.

C’est au nom de cet absurde « guerre tribale » doublée d’une étonnante inconséquence politique que Macias Nguema abandonna en 1976/1977, l’île d’Annobon frappée de Choléra, à son sort.

En matière de solidarité entre les peuples ou citoyens, s’il n’est pas possible de réaliser l’impossible avec des moyens qui, dans le domaine de la santé, font – reconnaissons-le – cruellement défaut, l’on peut réconforter déjà, ne serait-ce que par son empressement, la mobilisation de son modeste personnel, sa volonté d’appeler au secours… !!
Les Annobonais pouvaient mourir, ils ne sont pas Essangui ! Ils ne sont pas du clan Nguema. Le salut vint alors du large, sous la forme d’un bateau des U.S.A.

En Afrique, tous ceux qui gravitent autour du ministre marionnette, sont des gens placés par le président de la République qui veut savoir s’il peut continuer à avoir – un peu – confiance ou s’il doit sévir rapidement.

Ce fameux ministre, qui n’est pas responsable de son ministère, doit toujours discuter – avant de prendre une décision, même élémentaire – avec un énigmatique personnage sans fonction précise qui, en faisant va et vient tous les jours, impressionne l’entourage avec des « airs de seigneurs ». Ces hommes sans titres, espions, fureteurs et rédacteurs de rapports que nul ne peut vérifier, sont en fait, les véritables ministres. Influant comme les “vrais” ministres qui, fils de la tribu, peuvent détourner à volonté de l’argent public, racketter les investisseurs, dépouiller les biens des entreprises étrangères, circuler avec des pistolets gros calibres, violer les femmes mariées et les jeunes filles en faisant faire taire les parents, retarder le départ des avions…

En Afrique donc, les ministres intégrés dans la secte au pouvoir pour faire diversion, sont donc des ministres malheureux, vivant et travaillant dans une atmosphère de suspicion, exposés un matin aux foudres de la dictature.
Ces Pseudos Ministres-là, n’ont pas les coudées franches pour évoluer en toute sérénité, composer une équipe compétente, celle qui, dans le fond, tient et assure la production d’un Ministère & richesses nationales.

C’est pour toutes ces raisons que je partage les revendications de celles que les dictatures traitent de manière ostentatoire d’opposants en minorité indésirable. Et des “minorités” il y en a désormais beaucoup en Afrique : minorités ethniques, minorités de ceux qui, sur le continent, sont brutalement mis à l’écart du pouvoir.

Ce qui est sûr et certain, c’est que le jour où les dictatures africaines et leurs systèmes claniques s’effondreront à jamais, dans les villages et les quartiers, les gens danseront à se briser les reins !!

Le drame africain est surtout là aujourd’hui et se résume à ce que, pour des raisons tribales ou ethniques, l’on confie à un frère, à un cousin ou à un ami incapable de gérer un restaurant, la lourde responsabilité de diriger un ministère, tandis que les gens compétents des autres ethnies deviennent de vulgaires malfaiteurs.

Je crois même, que le cas du tribalisme oppressif, institué en Afrique par des gens au pouvoir, est pire que le drame vécu par les peuples en guerre. Pire, parce qu’il ne s’agit pas aujourd’hui d’une invasion étrangère en règle menée depuis les frontières, mais d’une invasion interne, de la domination implacable et insoutenable d’un clan sur toutes les autres ethnies qu’il dompte à coups de mitraillettes.

Le résultat de ce génocide, qui dure depuis plus d’un quart de siècle, c’est que l’Afrique est devenue un continent où chaque ethnie, et chaque tribu rêve de monter au pouvoir pour prendre sa revanche sur le mépris et l’arbitraire, mais surtout pour venger ses morts. Ils veulent donc perpétuer ce qu’ils combattent, faire couler le sang.

De la vengeance à tout prix !!!

Et cela, les régimes au pouvoir le savent et radicalisent en pratiquant l’unique alternative politique de fuite en avant.

Au Zimbabwe, le régime bagarre de Mr Robert Mugabe décide arbitrairement d’exproprier les « fermiers Blancs. » En fait, il s’agit-là d’une opération purement politicienne visant à détruire économiquement, socialement, moralement et familièrement des familles Zimbabwéennes ; ceux et celles qui constituent et détiennent même la force économie du pays.

C’est une aberration !!!

Le Zimbabwe est presque grand comme la France et a une superficie de près de 400 000 Km2. Il est peuplé seulement de près de 9 000 000 millions d’habitants et recèle une prairie luxuriante.
Le sol est constitué des terres arides, une bonne partie est restée fertile et non exploitées à ce jour.

En réalité, le motif qui pousse le dictateur à organiser l’expulsion des fermiers Zimbabwéens d’origine européenne relève du racisme pur et dur issu des laboratoires de l’idéologie marxiste de l’homme au pouvoir !!!

En effet, il ne faut pas oublier, que vers la fin de 1976, la ZANU (Union nationale africaine du Zimbabwe) de Mr Robert Mugabe était soutenu par les marxistes et les socialos-communistes de tous bords, et plus particulièrement, la Chine maoïste.
Ses frères alliés de la ZAPU (Union du peuple africain du Zimbabwe) de Mr Joshua Nkomo, étaient eux aussi appuyés par l’ex-Union soviétique. D’ailleurs, les deux décidèrent d’unir leurs mouvements au sein du Front patriotique.

Les recettes politiques tribales que Mr Mugabé applique aujourd’hui à ses propres compatriotes ne sont pas étrangers à sa philosophie politique marxiste d’origine !!
Selon la vieille théorie développée ici ou là depuis des années par les idéologues du socialisme et du marxisme : en Afrique, le « blanc » est assimilé à « un représentant du pouvoir néo-colonial. » Même si celui est citoyen à part entière, la logique tribale et marxisante le condamne à être un éternel étranger.

Je considère ces genres d’arguments de théories suicidaires qui sont de nature à alimenter le racisme et la xénophobie entre les Africains et les non africains d’origine européenne. Or à ma connaissance, on n’est pas Africain parce que la peau est noire !!

Ma réflexion personnelle m’amène à conclure qu’être africain c’est d’aimer l’Afrique avec ses particularités propres. C’est aussi d’y être né.
Il existe en Afrique Sud-Saharienne des millions d’Africains d’origine européenne qui, depuis des siècles, leurs ancêtres avaient élu domicile. Leurs descendants sont profondément africains et nul n’a le droit de déposséder de leurs biens et ce, de quel que nature que ce soit.

Avant de conclure, je ne peux m’empêcher de poser ces quelques questions : est-ce parce que les Zimbabwéens ont la peau claire qu’ils ne sont pas africains ? En Afrique du Nord par exemple, les Marocains, les Tunisiens, les Egyptiens et autres Algériens ou Libyens ont eux aussi la peau basanée et légèrement claire, va-t-on alors les chasser du Continent Africain à cause de la couleur de leur peau ?

Ce qui est navrant dans toutes ces histoires d’expropriations des fermiers Zimbabwéens, c’est l’attitude des puissances occidentales ou européennes qui ne s’émeut guère de cette barbarie.

C’est bien beau « la morale politique internationale » que nous rabâchent sans cesse les démocraties occidentales, c’est bien beau aussi de lutter contre le terrorisme islamique qui pousse à la haine contre l’Occident ! C’est bien beau enfin de proférer de menaces d’intervention militaire contre le dictateur irakien ; mais en Afrique, il faudrait aussi lutter contre le terrorisme d’Etat instauré depuis des années par certains régimes dictatoriaux qui, au mépris des règles des droits internationaux, ont instrumentalisé le tribalisme qui dérive du racisme pour assassiner, torturer ou exproprier en toute impunité.

Pour en finir une fois pour toute, avec le régime marxiste de Zimbabwe, il faut une expédition punitive militaire de coalition internationale qui, non seulement donnerait au peuple Zimbabwéen les moyens de son épanouissement optimum hors des dérives dictatoriales et tribales, mais également favoriserait l’instauration d’une réelle démocratie pluraliste avec un pouvoir exécutif de réconciliation nationale respectueux des Droits de l’Homme.


Manuel RUBEN N´DONGO
Consultant Politique

Fuente: FRRAGE - Paris (FRANCE)

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