Nos permitimos hacerles llegar el discurso, versión francesa, de la Primera Dama de Guinea Ecuatorial. Excma. Sra. Dña Constancia Mangué Nsue Okomo, en la ceremonia de apertura de la IV Cumbre de las Primeras Damas Africanas, Misión de Paz y Acciones Humanitarias:
”Excellence Monsieur OBIANG NGUEMA MBASOGO
Président de la République de Guinée Equatoriale,
Excellences les Premières Dames d’Afrique et Chères Sœurs
Excellences Messieurs les Présidents des Organes Constitutionnels,
Excellences Messieurs les Membres du Gouvernement ,
Excellences Messieurs les Ambassadeurs, Chefs des Missions Diplomatiques et des Organismes Internationaux,
Honorables Leaders et Représentants des Partis Politiques,
Monsieur le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies,
Monsieur le Représentant du Président Intérimaire de l’Union Africaine,
Chères Autorités et Personnalités nationales et étrangères,
Excellences et très Révérends Représentants des Confessions Religieuses,
Messieurs les Représentants des Organisations Non Gouvernementales, du Secteur Privé et la Société Civile,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
La journée d’aujourd’hui me remplit d’émotion et de satisfaction en accueillant mes chères Sœurs et Amies, les Premières Dames d’Afrique qui, malgré les multiples obligations que leur a réservé le destin et l’histoire de nos pays, ont daigné correspondre à notre invitation pour participer à ce quatrième Sommet de la Mission des Premières Dames d’Afrique pour la Paix et des Questions Humanitaires.
En vous souhaitant à tous la plus chaleureuse et cordiale bienvenue, notre désir le plus vif est qu’en vous trouvant parmi nous, vous vous sentiez comme chez vous et receviez la meilleure expression de l’hospitalité de Guinée Equatoriale. Nous nous sentons honorés par la haute distinction d’abriter cette Conférence Sommet.
J’exprime ma plus sincère et profonde gratitude à Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République, pour l’appui politique et l’encouragement que représente sa haute et appréciable présence personnelle à cette cérémonie solennelle, à qui nos rendons un vibrant hommage de reconnaissance pour ses incessants efforts et son dévouement en faveur de la cause de la préservation de la paix en Afrique et dans le monde, ainsi que son engagement dans la lutte pour la défense de la dignité humaine et, spécialement, les conquêtes des droits des personnes les plus défavorisées.
Par ailleurs, nous réjouit et réconforte la présence d’éminentes personnalités, représentants des prestigieuses organisations internationales au niveau sous-régional, régional et mondial ; les Pouvoirs Publics de l’Etat, les Partis Politiques, les Organismes Non Gouvernementaux et les Représentants de la Société Civile et du Secteur Privé de Guinée Equatoriale.
Leur présence constitue pour nous l’expression de la grande importance et de la portée qu’à cet évènement pour faire réalité les aspirations d’une paix durable et de solidarité avec les couches les plus défavorisées de la planète et spécialement du Continent Africain, victimes des foyers de tension, des conflits armés, calamités naturelles, grandes pandémies, misère et instabilité.
En effet, pour la mise en œuvre de l’esprit né de la Quatrième Conférence Mondiale sur les Femmes d’Afrique à Beijing en 1995, les Premières Dames d’Afrique nous nous sommes engagées avec détermination pour nous impliquer plus directement et activement aux côtés de nos Epoux, les Gouvernements de nos Etats et la Communauté
Internationale dans son ensemble, pour apporter notre contribution à la prévention des guerres et conflits, promouvoir la construction d’une paix
durable, lutter pour l’éradication de la pauvreté et appuyer les actions en faveur des droits politiques, économiques et sociaux qui puissent renforcer l’amélioration progressive de la qualité de vie des couches les plus défavorisées de nos peuples, victimes des conséquences des guerres et des conflits.
C’est pourquoi, depuis nos Sommets d’Abuja et de Libreville, tenus respectivement en 1997 1999 et 2001, notre Mission, en prenant une plus grande conscience de notre condition de Mères, Epouses, responsables communautaires, professionnels et travailleurs, à été pleinement justifiée à la lumière des nombreuses engagements que nous avons assumés et d’importantes Déclarations que nous avons adoptées pour envisager notre action d’une manière plus concertée, plus dynamique et plus efficace.
Dans cette trajectoire, le Rapport Général et la Déclaration adoptés durant le troisième Sommet de Libreville en 2001, ont apporté une contribution fondamentale à nos efforts pour l’identification du contexte et la détermination des priorités que nous devons entreprendre pour atteindre nos objectifs.
Nous sommes arrivées à la conclusion que les Femmes, les Enfants et les Personnes Handicapées, ne doivent plus être les victimes d’un double châtiment découlant de la marginalisation sociale, d’une part, et des efforts et les plaies du sous-développement, les souffrances qui résultent des guerres et des conflits.
Nous avons aussi abouti au constat évident que nos actions et initiations, s’il est vrai qu’elles ont augmenté notre conscience individuelle et collective autour de la problématique de la paix et les conflits en Afrique, nous nous trouvons face à un tournant qui exige de notre Mission un esprit de rénovation, afin de dessiner avec une plus grande objectivité et cohérence le rôle de notre Mission.
Par conséquent, nous nous réunissons pour une rencontre avec nous- mêmes, et pour atteindre et être à la fois des promotrices et partis des changements et améliorations qui doivent être apportées pour doter notre Mission d’une base juridique et institutionnelle cohérente avec nos aspirations et buts, en vue de résoudre l’absence d’une structure organique et réglementaire que connaît encore notre Mission.
Nous devons faire un bilan et évaluer le chemin parcouru pour remplir les engagements assumés lors de notre Sommet de Libreville, afin d’orienter et mieux envisager l’horizon de notre Mission, au rythme de l’évolution actuelle du monde avec tous ses défis.
En définitive, nous nous réunissons pour chercher dans la concertation et donner des réponses alternatives et conséquentes à ces questions :
Comment nous, les Premières Dames d’Afrique, pouvons agir plus activement et efficacement pour atteindre nos objectifs?
Quel est le cadre institutionnel le plus approprié pour mieux développer nos actions?
Comment pouvons-nous établir les mécanismes appropriés pour remplir notre Mission avec les Gouvernements et les Associations Nationales qui luttent pour la paix, les droits de la Femme et de l’Enfant?
Comment aboutir à une plus grande implication de la Communauté Internationale dans les actions de notre Mission de Paix?
Mais, surtout, quelles sont les ressources dont nous disposons pour obtenir que nos initiatives et nos actions deviennent des réalisations concrètes?
Excellences,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
A mon avis, la coordination, le réalisme doivent être une caractéristique spéciale de la synergie, pour permettre que nos efforts acquièrent aussi bien la capacité que la nécessaire crédibilité qui nous permettent de mobiliser les consciences et les ressources qui devront constituer le soutien et l’appui de nos initiatives.
Il doit être bien clair que notre Mission de paix n’est pas un club de Premières Dames aux fins lucratifs et de vedettariat politique. Notre Mission et notre volonté naissent d’une conviction nourrie par le vécu et les expériences qui nous permettent de remplir un rôle actif dans la recherche de solutions aux problèmes qui touchent les couches les plus vulnérables de nos peuples, victimes du sous-développement et ses conséquences.
Pour cela, pour sortir de déclarations et de discours dogmatiques, nous proposons que le Sommet de Malabo contribue à donner une réponse concrète aux préoccupations de nos précédents Sommets, et que d’ici naisse un esprit de rénovation et de réalisme pour la satisfaction de nos objectifs.
En effet, une de ces réponses doit être l’adoption par ce Sommet du Projet des Statuts et du Règlement Intérieur de notre Mission, afin de lui doter d’un cadre juridique et institutionnel approprié, dont les textes ont été soumis à la considération de tous nos pays.
D’autre part, nous semble fondamentale la nécessité de doter notre Mission d’un mécanisme pour le financement de ses actions et initiatives, sans préjuger de ce que chaque Gouvernement ou Association entreprendra dans chacun de nos pays.
C’est pourquoi, dans notre volonté de la recherche du concret et de l’efficacité, ce IV Sommet de Notre mission de Paix met aux Premières Dames d’Afrique devant la grande responsabilité de résoudre avec sagesse, réalisme et imagination le double défi de doter notre Mission d’un cadre juridique capable d’envisager un mécanisme pour le financement de nos actions.
Par conséquent, notre Mission doit unir des efforts pour contribuer à l’obtention de notre objectif de promouvoir la culture de paix et tolérance dans la jeunesse de nos pays, au sein de la famille, dans la communauté et dans le secteur éducatif formel et informer conforme aux recommandation de notre Sommet de Libreville.
En même temps, les ressources de la fondation pourraient être affectés pour le financement d’autres actions humanitaires, particulièrement pour éviter la propagation du VIH/SIDA et autres maladies transmissibles, les calamités naturelles, la situation des personnes déplacées par les guerres et les conflits qui augmentent chaque jour le nombre de victimes dans le continent africain.
Excellences Messieurs,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
Dans ces débuts du Troisième Millénaire marqué par l’essor des nouvelles technologies pour le développement, la voix des Premières Dames d’Afrique émerge dans le concert national et international comme une volonté au service de l’humanisme, la paix et la concorde entre les Hommes et les Nations pour contribuer dans la préservation et promotion des valeurs et le respect des droits et la dignité de la personne humaine.
C’est pourquoi, la paix et la stabilité de l’Afrique ainsi que le développement économique et socio–culturel de ses peuples, se situent entre les aspirations et souhaits de la Mission de Paix des Premières Dames d’Afrique, expriment leur appui et solidarité avec les efforts déployés par les Gouvernements nationaux et la Communauté internationale pour la préservation de la paix dans le monde.
Parce que, comme l’a reconnu le propre Secrétaire Général des Nations Unies, la paix se brise et la pauvreté commence quand on nie à un enfant son droit fondamental à la vie et à l’éducation ; alors, ce qui commence par le manque d’éducation et de respect envers la dignité humaine fini toujours par un échec pour des nations entières.
D’où mon insistance sur le besoin impérieux d’introduire et inciter la culture de la paix et les valeurs du dialogue et la tolérance dans les systèmes éducatif de nos pays, pour contribuer à l’élimination de l’intolérance qui entrave la consolidation de la démocratie en Afrique, et qui trouble la paix en Afrique et dans le monde.
Pour conclure, je formule les vœux les plus sincères pour que le Quatrième Sommet de la Mission de Paix des Premières Dames d’Afrique et des Questions Humanitaires atteigne le plein succès que nous attendons tous.
Merci beaucoup”
Malabo, 17 de Mayo de 2003
Ministerio de Información, Turismo y Cultura
Fuente: Ministerio de Información, Turismo y Cultura
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