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LE 12 OCTOBRE PROCHAIN, LA GUINÉE-ÉQUATORIALE FÊTERA SON XXXVÈME ANNIVERSAIRE DE L´INDEPENDANCE, UN ESPOIR DÉÇU. publicado por: RUBEN Manuel el 06/10/2003 21:11:02 CET
« La liberté Politique est la Valeur noble par Excellence » Alexis De Tocqueville. ***********************************
Pour mieux comprendre l’échec des politiques africaines nées au lendemain de la décolonisation, et pour avoir également un aperçu sur les mécanismes de la stagnation économique en Afrique et l’effondrement des systèmes institutionnels, une brève analyse de la situation est nécessaire pour envisager une société africaine nouvelle. C’est pourquoi, il m’est apparu indispensable d’étudier les facteurs endogènes et exogènes qui ont fait du continent africain la banlieue explosive du désordre social, du chaos économique et des règlements de comptes politiques & ethniques convulsifs qui, aujourd’hui font de l’AFRIQUE, un continent attardé et rétrograde.
La Guinée-Équatoriale dont il est question dans cette RÉFLEXION, n’a pas échappé aux troubles politiques ; c’est pourquoi, nous devons agir efficacement dans le bon sens en vue de sortir ce pays de l’ornière.
Face à un passé d’affliction, de désolation et d’interminables souffrances de familles qui ont perdu un être cher sous la dictature des NGUEMA, notre capacité d’action pour agir dans le bon sens doit être infaillible. Car, sortir de 35 années de dictature, de crimes de sang, de méthodes hautaines & arbitraires ne peut s’opérer par des actes d’improvisation. Bâtir la paix, la fraternité, la réconciliation nationale et le tissu socio-économique du pays ne peut se réaliser que s’il y a une réelle volonté politique de celles et ceux qui seront appelés à assumer la transition démocratique en Guinée-Équatoriale.
Dans le cadre des projets du CRAMOEG, nous devons insister sur la nécessité d’introduire rapidement une mutation profonde aussi bien sur le plan politique que sur le plan économique et social. Car seul un réel changement d’hommes, des mauvaises habitudes à éliminer physiquement leurs adversaires politiques, de la gestion catastrophique, du tribalisme & régionalisme, de l’incompétence professionnelle et de la réaction brutale face aux évolutions des institutions démocratiques, serait en mesure d’effacer complètement le douloureux passé qui a marqué l’Histoire politique de la Guinée-Équatoriale.
------------------------- Manuel RUBEN N’DONGO, écrivain, consultant politique & Chairman of the Executive Council of C.R.A.M.O.E.G.
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A l’heure actuelle, sur 52 États africains indépendants, une trentaine est secouée par des conflits sanglants et fratricides. Rappelons-le, ces guerres ethniques stupides frappent durement en tout premier lieu les populations civiles. C’est le cas du Rwanda, du Burundi, du Congo, de la Centrafrique, de la Côte d’Ivoire, de l’ex-Zaïre, du Liberia… etc. Et lorsqu’il ne s’agit pas d’affrontements armés, ethniques ou religieux, ce sont les régimes politiques dictatoriaux qui tuent injustement des innocents, autant que dans les pays en guerre.
En Guinée-Équatoriale par exemple, un régime féroce y règne depuis trente cinq ans !! Cette implacable dictature des Nguema qui a déjà assassiné plus de 50 000 innocents, tient le pays d’une main de fer. Obiang Nguema, grand argentier des cavernicoles et chef d’œuvre des sales besognes se maintient au pouvoir grâce à la volonté de certaines puissances étrangères qui, pour défendre leurs intérêts, ferment les yeux sur l’arbitraire et la barbarie du régime.
Pour un pays peuplé seulement de moins de cinq cent mille habitants où il n’y a jamais eu un conflit armé entre factions rivales, il y a autant de personnes tuées que sur un champ de bataille.
Et pourtant, ce véritable génocide & crimes contre l’humanité qui ne dit pas son nom n’est toujours pas condamné officiellement par l’UNION-EUROPÉENNE, l’Espagne ancienne puissance coloniale, les USA qui exploitent nos ressources pétrolières ou l’ONU qui a pourtant condamné et forcé le départ en exil de M. Charles Taylor, ex-Président du Libéria pour son soutien présumé aux rebelles Siérra-Léonnais, accusés de crimes dans leur pays.
Dans le règlement des conflits internationaux, il ne peut y avoir deux poids, deux mesures. Une jurisprudence s’impose en Guinée-Équatoriale pour mettre un terme à ce régime de sang et de terreur.
Dans l’intérêt des peuples africains & occidentaux, il est du devoir des gouvernements démocratiques de l’Occident d’aider l’Afrique à sortir de l’ornière dictatoriale.
Car, les ex-puissances coloniales européennes ou puissances occidentales très impliquées politiquement et économiquement dans les « choses » africaines, sont les seules à changer la phase de l’Histoire politique et économique de ce continent en état de décomposition avancée.
C’est dans ce même ordre d’idées que nous pensons, que ces mêmes puissances ne seront véritablement les meilleures amies des peuples africains opprimés que lorsqu’elles auront compris, qu’au XXIème siècle, cela ne sert strictement plus à rien de continuer à soutenir – aveuglement comme au bon vieux temps de la guerre froide – les régimes criminels qui dirigent l’Afrique depuis un quart de siècle.
De même, les États Unis d’Amérique qui revendiquent être le « locomoteur défenseur de la démocratie libérale » dans le monde, ne seront considérés comme tels aux yeux des peuples émergents que lorsqu’ils auront compris qu’ils doivent aussi appliquer à toutes les dictatures du Tiers-Monde la fermeté politique qu’ils ont appliquée contre les Talibans en Afghanistan ou contre le régime dictatorial de Saddam Hussein en Irak.
Certes, le terrorisme islamique constitue un danger immédiat contre l’Occident, mais les grands stratèges occidentaux semblent oublier que les plus grands laboratoires au monde qui fabriquent chaque jour dans le Tiers-Monde appauvrit, le fascisme, le terrorisme et les violences de toute nature... sont les régimes dictatoriaux eux-mêmes.
Confortés dans leur sillage par les subsides des pays occidentaux, ces mêmes régimes, rappelons-le, assoiffent et oppriment sans cesse leurs peuples. De ce point de vue, ces peuples opprimés sans défense, pour faire entendre leurs voix vis-à-vis des « superpuissances » alliées complaisantes des dictatures, ne trouvent solutions à leur désespoir que dans les sacrifices humains du terrorisme aveugle auquel ils s’adonnent pour faire infléchir la néfaste politique de soutien occidental aux dictatures.
Quels qu’en soient les motifs : politiques ou religieux, raciaux, économiques ou sociaux, tout acte de crime politique ou civil doit être sévèrement puni.
Les régimes qui entreprennent des exactions à l’encontre de citoyens innocents dont le seul tort est d’avoir dénoncé les régimes autocratiques doivent disparaître de la scène politique internationale.
Le CRAMOEG, comme force alternative à la dictature en Guinée-Équatoriale, dénonce et condamne avec vigueur, tous les actes de violences et de génocide, qu’ils soient religieux (terrorisme de l’intégrisme islamique) ou étatiques (assassinats politiques).
Sur le continent des peuples africains, aux insupportables guerres tribales s’ajoutent les phénomènes aggravants de l’économie informelle, le règne absurde de la corruption, des péculats et des forfaitures qui – nous en sommes tous d’accord – plongent l’Afrique Sud-saharienne dans le chaos et la misère.
Pourquoi une telle anarchie, et pourquoi ces multiples échecs politiques rageants de l’Afrique post-coloniale ?
En analysant de près chaque situation et chaque conflit, il est facile de se faire une idée sur les origines du « mal africain. » Une analyse des « questions politiques qui fâchent » ne nous permet pas d’avancer. Elle nous renvoie à nos éternels discours sur l’échec des sociétés politiques africaines nées après la décolonisation.
L’incapacité des Africains à relever les défis du sous-développement depuis un quart de siècle est sans doute due :
1-) A l’amateurisme politique des dirigeants politiques
2-) A l’absence d’un climat social et politique apaisant
3-) Aux incohérences politiques de l’ONU et d’une communauté internationale autiste
4-) Au soutien aveugle que certaines puissances occidentales apportent aux dictatures
5-) Au tribalisme ravageur qui constitue l’essence même de la culture politique instaurée par des hommes au pouvoir en Afrique depuis la décolonisation
Une société sans culture politique moderne, sociologie de la connaissance, sans réflexion politique et sans liberté d’expression, est une société vouée à l’échec et condamnée à disparaître !!
Pour nous, peuples africains qui vivons depuis un quart de siècle sans sociologie politique – au sens « Tocquevillien » – sans démocratie plurielle, sans débats d’idées et sans la paix entre tous les citoyens, devons nous renvoyer à une réflexion politique afin d’éviter de compromettre dangereusement notre avenir existentiel et condamner nos civilisations à l’indigence.
S’agissant du rôle clé que devraient jouer les pays industrialisés dans le processus de démocratisation de l’Afrique, au lieu de se leurrer de plus en plus fort sur les régimes impopulaires « amis » déprimants, au lieu également de soutenir politiquement, diplomatiquement et financièrement les régimes des dictatures agaçantes, ils feraient mieux d’instaurer là-bas une nouvelle carte géopolitique en vue d’agir dans le bon sens.
Le but étant de montrer le bon exemple. Exemple, se traduisant par le respect des libertés et des Droits de l’Homme et par l’application de la « bonne gouvernance » dans le domaine de la gestion des affaires publiques.
Pour bâtir un avenir meilleur en Afrique sur le plan institutionnel, politique et social, nous devons nous référer à l’Histoire de l’humanité !! Il ne faut jamais oublier la barbarie.
Pour construire la paix et la fraternité, il est de notre devoir de refouler ce récent passé lourd de conséquences afin de permettre à des millions d’orphelins & de veuves victimes des absurdités politiques de faire leur deuil. Les dictatures africaines qui ont commis les pires atrocités ont renvoyé aux oubliettes des dizaines de millions d’innocents dont le seul tort était de ne pas appartenir à l’ethnie au pouvoir.
Pour l’Afrique de demain et pour les générations futures, je crois pour ma part, que pour ne plus jamais réveiller les monstres politiques du passé, il faut instituer une nouvelle doctrine politique qui conviendrait au mieux à nos sociétés tribales africaines. Car, cette nouvelle philosophie de la « sociologie politique africaine » que je propose d’inaugurer en Guinée-Équatoriale devrait permettre aux nouveaux & futurs gouvernants de créer un nouvel environnement racial, social, économique et institutionnel pour faire de « l’Afrique Sud-Saharienne du XXIème siècle » un continent de forte croissance économique.
Il faut œuvrer efficacement pour combattre l’esprit sectaire qui empoisonne la vie publique africaine.
En Guinée-Équatoriale, depuis un quart de siècle, les initiatives (européennes ou occidentales) n’ont pourtant pas manquées pour sortir le pays du sous-développement.
De sommets économiques de l’ONU, en conférences internationales des bailleurs de fonds, en passant par les colloques économiques et les réunions de famille (les Sommets de la Francophonie), tout ceci n’a pas suffit à résoudre le phénomène de la décadence politique et économique de cette ancienne colonie espagnole africaine. Et au regard de l’ampleur des dégâts causés par plusieurs décennies de dictatures des Nguema, les simples décisions prises lors de ces sommets et acceptées du bout des lèvres par les bouffons de Malabo ivres d’avoir tant gueuletonné, ne sont que de simples effets d’annonce qui resteront lettre morte et non appliquées sur le terrain.
Face à l’incapacité des hommes au pouvoir à relever les défis du sous-développement, les gouvernements européens se leurrent de l’état lamentable dans lequel se trouve aujourd’hui la Guinée-Équatoriale, ruinée par plus d’un quart de siècle de gabegie et de régime arbitraire.
Et le bilan est lourd !
Le gouvernement en place, qui ne brille que par son incompétence à faire de ce pays exportateur de pétrole un État de droit, a fait de ce petit paradis tropical d’autrefois, un refuge de brigands en tous genres.
Les institutions politiques actuelles qui ne sont que des simulacres, illégitimes et non démocratiques sont, depuis toujours, au service de la dictature et protègent, non pas le peuple dont le pouvoir souverain est l’émanation, mais la clique sanguinaire & affairiste qui s’approprie illégalement les richesses nationales du pays au détriment de plus de 90% des populations affamées.
Pour gouverner « à vie » le peuple martyr de Guinée-Équatoriale, le régime en place utilise la férocité et les instruments de répression les plus sophistiqués qu’il acquiert grâce à l’argent du pétrole pour mater toute contestation populaire.
Faire des Équato-guinéens des hommes de la préhistoire est un argument que je récuse !
Si l’Équato-guinéen du pouvoir en place est sans connaissance de base en matière de sciences politiques et sociales et qu’il prouve son incapacité d’agir dans le bon sens pour sortir son pays de la misère, il m’apparaît exagérés les poncifs de certains analystes occidentaux à considérer les échecs successifs du régime autocratique de Malabo comme étant les faits résultants de l’incapacité des Africains à changer leur destin politique.
Faire l’amalgame entre ceux qui pilotent à vau-l’eau aujourd’hui la Guinée-Équatoriale et les citoyens africains ou équato-guinéens (sans pouvoir économique & politique) désireux de faire quelque chose pour s’en sortir constitue un a priori dangereux.
Il est certain que les mauvaises habitudes instaurées en Guinée-Équatoriale depuis 35 ans par la dictature ont fait, que vu de l’extérieur, en Occident ou ailleurs, l’on considère l’Équato-guinéen comme étant un « être inférieur, puéril, frivole, anthropophage, très agressif et dangereusement violent. »
Le clan au pouvoir porte une lourde responsabilité quant à l’image de la Guinée-Équatoriale véhiculée à l’étranger.
Depuis 1990, l’Afrique a ouvert une nouvelle ère permettant de régler les conflits politiques par voie pacifique ou par la voie démocratique en organisant des élections au suffrage universel. A quelques exceptions près (Afrique du Sud, Mali, Nigeria, Ghana, Kenya…) la plupart des régimes politiques africains issus de la guerre froide sont toujours en place. Pour se maintenir au pouvoir contre la volonté de leurs peuples, certains despotes se sont fait élire grâce à des combines et des truquages électoraux à grande échelle.
Et pourtant, l’avènement d’une réelle démocratie devait garantir aux citoyens africains, des droits civiques et politiques et par la même occasion, empêcher les hommes en kakis de retourner au pouvoir.
Mais face à des gens avides de sang humain, d’argent, de pouvoir politique et surtout qui ne veulent pas du tout faire la moindre concession pour sortir de l’ornière, que faire dans de telles circonstances ?
…Laisser sombrer le peuple …ou bien adopter une position réactive contre les forces du mal ?
Comme par enchantement, ces derniers temps, l’ONU demeurée autiste depuis un demi siècle face aux régimes militaires, découvre, que désormais, les « coups d’État sont contraires à l’esprit démocratique. »
Récemment, elle (l’ONU) a condamné sévèrement les coups d’État des militaires au Sao-Tomé et Principé et en Guinée-Bissau qui s’étaient soulevés contre leurs régimes passifs et anti-démocratiques. Curieuse attitude quand on sait qu’à une époque non lointaine, une certaine communauté internationale rassemblée sous la bannière de l’ONU a offert officiellement, et durant de longues années, ses podiums aux dirigeants politiques africains non élus et devenus chefs d’État à l’issu de coups d’État parfois sanglants.
Quelques exemples : Le Zaïrois (Mobutu), les Voltaïques-Burkinabés (Sangoulé Lamizana, Zerbo, Sankara, Campaoré), le Nigérien (Kountché), le Malgache (Ratsiraka), le Centrafricain (Bokassa), le Rwandais (Habyarimana), l’Ougandais (Idi-Amin Dada), les Nigérians (Johnson Aguiyi-Ironsi, Yakoubou Gowon, Murtala, Buhari, Babangida, Sani-Abacha…), les Ghanéens (Ancrah, Acheampong, Akuffo, Jerry Rawlings…), le Malien (Moussa Traoré) ou encore l’Équato-guinéen (Obiang Nguema)… putschistes sanguinaires qui furent légitimés par cette même ONU pendant plusieurs décennies.
Certes, dans ce monde devenu instable et confronté à de multiples défis (SIDA & MALADIES ENDÉMIQUES, MENACES DU TERRORISME ISLAMIQUE, PAUVRETÉ & MONDIALISATION…), les alliances d’intérêts géostratégiques sont indispensables dans les relations politiques & économiques entre les pays en développement et les pays industrialisés de l’Occident ou de l’Europe occidentale.
Mais face aux dérives dictatoriales qui enfreignent, non seulement les libertés publiques, mais également, les règles de l’économie de marché, que faire pour édifier un monde meilleur vis-à-vis des peuples démunis et sans défense ?
Comment arriverons-nous à bâtir une réelle convergence politique entre pays émergents et pays industrialisés si plus de 90 % des populations des pays émergents vivent en dessous du seuil de pauvreté ?
En ce début du XXIème siècle, comment ne pas tenir compte des disparités sociales que les régimes arbitraires font peser sur les populations démunies ? Et pourtant, sans l’approbation souveraine de leurs peuples, ces régimes impopulaires signent des accords et des conventions internationales qui engagent la responsabilité de leurs nations et ce, au mépris des règles démocratiques.
En conclusion, la Guinée-Équatoriale doit être débarrassée de ses oppresseurs politiques.
Le moment est venu d’avancer vers la victoire des forces démocratiques. Ensemble, nous devons œuvrer en regardant non plus dans le passé, mais tourner notre regard vers l’avenir.
C’est la raison pour laquelle je plaide pour qu’ait lieu dans les plus brefs délais, une transition démocratique en Guinée-Équatoriale. Transition démocratique devant se traduire par :
1-) L’abdication du chef d’État actuel et la mise en place d’une équipe gouvernementale regroupant en son sein, non seulement toutes les ethnies (Annobonais, Créoles, Bengas, Bubis, Ndowés, Bujebas, Fang Ntoumou & Fang Ocack) du pays, mais également des représentants issus du monde associatif, de la société civile et militaire ; de tous les partis politiques, y compris le PDGE au pouvoir
2-) Promouvoir une franche politique de réconciliation nationale
3-) La fin des assassinats politiques, des tortures et toutes autres pratiques dégradantes pouvant mettre en péril la vie humaine
4-) Promouvoir le respect des lois fondamentales qui régiront les nouvelles institutions démocratiques dignes d’un État de droit
5-) abusives & arbitraires des citoyens en raison de leurs opinions politiques
6-) Bâtir, avec la participation de toutes les forces vives de la nation, une réelle démocratie pluraliste
7-) Oeuvrer pour bâtir un vrai « projet de société de reconstruction nationale »
8-) Garantir en toutes circonstances, les libertés fondamentales ; liberté d’opinion, de réunions, d’association, d’aller et venir… etc.
9-) Promulguer rapidement une loi autorisant la légalisation immédiate de tous les partis politiques d’opposition ; mouvements syndicaux, associatifs & fédératifs, y compris ceux fondés en exil à l’étranger par de nombreux réfugiés politiques
10-) Édicter une loi d’orientation permettant la mise en œuvre rapide d’un programme national de redressement économique et social.
Voilà en gros, les grandes lignes du programme politique que le CRAMOEG entend appliquer en Guinée-Équatoriale et ce, aussitôt que sera mis en œuvre le « gouvernement de transition démocratique. » Le but étant d’entrevoir une solution politique alternative pour transcender tous les clivages tribaux et raciaux.
Après 35 années de despotisme « nguemien » dévastateur, la Guinée-Équatoriale du XXIème siècle aura besoin d’être dirigée, non pas par des gens assoiffés de pouvoir, de vengeances politiques et d’esprits tordus empreints de tribalisme, mais par des hommes et femmes douées de connaissances démocratiques et ayant un sens de responsabilité dans la gestion et le développement économique futur de leur pays.
Enfin, grâce à la démocratie pluraliste instaurée dans le pays, grâce également au respect des libertés fondamentales, les pratiques dictatoriales s’éteindront pour toujours de la surface du paysage politique de la Guinée-Équatoriale.
A six jours du 35ème anniversaire de l’accession de la Guinée-Équatoriale à l’indépendance (2 octobre 1968), rappelons-le, des centaines de prisonniers politiques croupissent encore dans les geôles du clan au pouvoir. Parmi les personnes incarcérées, figure M. Felipe Ondo Obiang et nous demandons sa libération ainsi que celles de tous les autres détenus d’opinion. Car, si nous devons ouvrir une nouvelle page dans l’Histoire politique de notre pays, cela doit se faire en collaboration et en présence de tous les représentants politiques civils et militaires du peuple équato-guinéen dans son ensemble.
M. Manuel RUBEN N’DONGO C.R.A.M.O.E.G - PARIS
Fuente: FRRAGE-CRAMOEG - PARIS (M. RUBEN)
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