Depuis le 29 juillet dernier, date à laquelle M. Manuel RUBEN N’DONGO a lancé depuis Paris la naissance d’une « confédération des mouvements d’opposition » dénommée : C.R.A.M.O.E.G (Collectif de Rassemblement d’Associations & Mouvements d’Opposition Équato-Guinéenne), le lobby pétrolier hispanique, intéressé par l’or noir équato-guinéen, avec l’appui des services secrets ibériques, tentent d’entraver la volonté exprimée depuis quelques mois dans la péninsule par de nombreux leaders guinéens exilés politiques déterminés à rejoindre le « Pôle des Républicains de Paris. »

C’est ainsi que l’on a constaté récemment, que certains leaders d’opposition équato-guinéenne en résidence en Espagne et désirant se rendre en France pour rencontrer M. RUBEN N’DONGO, se sont vus molestés à l’Aéroport de Madrid. Subterfuges des agacements espagnols avancés par les autorités de contrôle aux frontières : « les personnes prétendument molestées ne disposaient pas de visas de sortie du territoire espagnol. »

Étonnants arguments quand on sait que la majorité des réfugiés équato-guinéens résidants sur le territoire espagnol bénéficie de ce point de vue, du « statut de réfugié politique » et ce, conformément à la Convention de l’ONU signée à Genève (Suisse) en 1951 dont l’Espagne est membre signataire. A ce titre, elle a le devoir juridique et politique de délivrer « le Titre de Voyage » à ses réfugiés conformément aux textes de lois prévus en la matière.

En réalité, Madrid est offusquée par le revers que subit le PPGE depuis l’annonce de son « gouvernement en exil » formé par son leader inféodé à la Moncloa.

De plus, ces derniers temps, d’autres exilés équato-guinéens désirants se rendre en France ont vu retardés étrangement leurs déplacements par des tracasseries administratives bizarroïdes et que l’on peut difficilement justifier dans un pays membre de l’Union Européenne.

En encourageant le PPGE à former à la hâte, un pseudo « gouvernement en exil » en Espagne, Madrid espérait – sans doute – que ce fameux coup de poker « magique » ferait en sorte que les exilés politiques se rallient – avec leurs formations politiques – abruptement derrière leur homme de main.

Espoirs déçus !!

En effet, l’opposition dans sa majorité, le peuple équato-guinéen et l’Église Catholique de Guinée-Équatoriale rejettent catégoriquement l’idée de formation d’un gouvernement qui n’a aucune légitimité et qui ne poursuit qu’un seul objectif : Être au service des appétits personnels du prétendant et de ceux du lobby affairiste qui ne cesse d’arroser les comptes bancaires du PPGE.

Si transition pacifique et alternance démocratique doivent avoir lieu en Guinée-Équatoriale, cela s’inscrira dans le cadre d’une politique globale de réconciliation nationale entre les ethnies du pays toutes tendances confondues.

Si par le passé, l’Espagne a eu la manie d’imposer au peuple souverain des régimes impopulaires & sanguinaires, cette fois-ci, le peuple martyr de Guinée-Équatoriale ne se laissera plus berné. Il n’acceptera plus qu’une quelconque nation occulte lui confisque la liberté et la démocratie.

Demain, le peuple de Guinée-Équatoriale sera le seul maître à décider de son avenir politique et économique, du choix de ses représentants et de ses dirigeants politiques et ce, dans la voie démocratique.

La démarche entreprise depuis le mois juillet dernier par le C.R.A.M.O.E.G (il n’a pas formé un gouvernement en exil !) est la seule voie possible pour le peuple équato-guinéen et pour son avenir politique et démocratique.

Rappelons-le, le C.R.A.M.O.E.G regroupe déjà en son sein :

1-) Le FDR (Fuerza Democrata Republicana de M. Felipe Ondo Obiang, actuellement incarcéré injustement par le régime autocratique de Malabo),

2-) Le clergé de l’église catholique et Évangélique de Guinée-Équatoriale, les Associations Chrétiennes,

3-) Le PPD,

4-) Les FRRAGE,

5-) L’UDRFP… etc.,

N’en déplaise à Madrid, les mouvements du rassemblement autour du C.R.A.M.O.E.G se poursuivront pacifiquement et ce, sans sectarisme ni xénophobie. Nul ne pourra arrêter la détermination de tout un peuple à se rassembler et à se réconcilier autour de son destin.

Le peuple, qu’il soit en exil ou à l’intérieur, poursuivra sa lutte pour un grand rassemblement d’opposants et du peuple souverain de Guinée-Équatoriale, afin qu’ensemble, nous puissions définir les contours d’une politique innovante pour la Guinée-Équatoriale du XXIème siècle, politiquement stable, socialement et économiquement avancée.




Melle Magdalena ADA-ACURUBANG
Service Presse diplomatique
du C.R.A.M.O.E.G – PARIS (France)


Fuente: Melle ADA - Service Presse CRAMOEG

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