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LA MAFIA INSTAUREE PAR LA SANGLANTE DICTATURE DU CLAN AU POUVOIR EN GUINEE-ÉQUATORIALE EMPOISONNE CHAQUE JOUR, LA VIE DES EMPLOYES DANS LES PLATE-FORMES PETROLIERES A MALABO. publicado por: Paul-André BOZZINI el 24/11/2003 18:58:59 CET
Par le Pr. Paul-André BOZZINI, professeur en sciences & études des civilisations africaines. _______________________ Récit de notre correspondant actuellement présent à Malabo. __________________________
Les « Inspecteurs des mines et Hydrocarbures » complaisamment nommés par l’implacable dictateur commettent meurtres et exactions sur les plate-formes pétrolières. Et ce, sous l’œil indifférent des majors USA. En dépit de la morale politique imposée en Irak ou en Afghanistan par le gouvernement américain, la dictature équato-guinéenne n’hésite pas à défier l’Amérique de Bush chez-lui à Malabo en continuant à bafouer les Droits de l’Homme et à commettre des crimes de sang.
Voici le récit de quelques témoignages recueillis en Guinée-Équatoriale auprès de nombreuses personnes (nationaux et expatriés) travaillant sur les plate-formes.
La police politique du dictateur de Malabo, l’équivalent de la SECURITATE de l’ex-despote roumain Nicolae Ceausescu, transformée en pseudos « Inspecteurs des mines et Hydrocarbures » sème la terreur dans les exploitations pétrolières.
Les cadres supérieurs travaillant au sein de ces exploitations pétrolières, interrogés anonymement sur le rôle et la présence de ces tontons macoutes au sein de leur plate-forme, n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce point et ont préféré une fuite en avant plutôt que de nous répondre sur les spécificités professionnelles de ces assassins d’opposants dans leurs entreprises.
Ces pseudos « Inspecteurs des mines et Hydrocarbures » ont-ils été formés ? Si oui, où et quand ? Sont-ils des polytechniciens ? Ont-ils les compétences nécessaires pour exercer correctement leur métier sur les plate-formes pétrolières ?
Mais le comble c’est que, M. Gabriel MBEGA LIMA, le très influent autre fils adultérin du dictateur ou encore, M. Cristobal MEÑANA, gamin de confiance du régime sont ceux qui gèrent ces réseaux mafieux puisque placés sous leur commandement. Ce sont de vrais escadrons de la mort qui se trouvent ainsi intégrés dans les plate-formes pétrolières américaines.
Le plus choquant, c’est que des tueurs et autres espions, déguisés en travailleurs « expérimentés » ou pseudos inspecteurs des mines dociles, sont employés par des firmes occidentales exploitant l’or noir équato-guinéen. Et, vérifications faites, ces « travailleurs » sont à la solde du dictateur de Malabo qui, sans réellement trimer, gangrènent l’activité économique des entreprises en Guinée-Équatoriale.
Les gouvernements occidentaux, probablement déjà au courant par le biais de leurs chancelleries présentes à Malabo, se taisent par un silence coupable qui ne dit pas son nom. Mais pourquoi ?
Comment se fait-il que les pays membres de l’Union Européenne, les USA et autres défenseurs occidentaux des Droits de l’Homme s’émeuvent haut et fort sur ce qui se passe actuellement en Côte d’Ivoire (l’assassinat du journaliste Jean Hélène et autres meurtres…) et sur ce qui s’est passé au Liberia, en Sierra Leone, au Kosovo, au Rwanda au Burundi, en ex-Zaïre ou ailleurs, mais se taisent devant les crimes commis chaque jour en Guinée-Équatoriale ?
Aujourd’hui, ce qui est sûr et certain, c’est que la situation relative aux graves violations des Droits de l’Homme en Guinée-Équatoriale étant désormais connue de l’opinion publique internationale et occidentale, nous, intellectuels occidentaux et européens qui se soucions du sort des peuples africains victimes de la misère et de l’oppression, ne laisserons pas mourir ce peuple équato-guinéen inoffensif et non violent.
Nous continuerons à dénoncer les méthodes oppressives du régime au pouvoir à Malabo et poursuivrons notre combat aux côtés des démocrates de ce pays jusqu’à l’effondrement total de la dictature.
Une source d’information diplomatique nous indique, qu’il y a quelques mois, le Département d’État à Washington avait diligenté une enquête sur le fonctionnement de la dictature et de ses méthodes répressives. Conclusion : les hauts techniciens ou responsables du département qui ont mené ladite étude ont rendu leurs copies. Elles sont accablantes pour le régime du clan Nguema au pouvoir.
MM Juan OLÓ et Atanasio ELA NTUGU NSA seraient les maîtres Jacques du dictateur et principaux chefs mafieux en col blanc du régime. Domingo NGUEMA et MARUJA, épouse du fameux chanteur MAELÉ font partie du lot de ceux et celles qui mettent du feu dans la maison Guinée-Équatoriale.
L’un étant l’oncle de Mme Constancia MANGUÉ la première épouse du dictateur, et l’autre cumulant déjà pas mal de fonctions : Délégué Régional des Mines, Parlementaire de Niefang, Président du Comité de suivie du PDGE (parti au pouvoir) de Niefang, Président de APPA, Membre exécutif de la Commission Frontalière et pour couronner le tout, PDG d´une association de vols autorisés (APEGESA).
Le peuple équato-guinéen et ses fils, hauts cadres techniques formés en FRANCE, en HOLLANDE, aux USA, au ROYAUME UNI… etc., dans les universités & écoles supérieures pour se perfectionner dans la spécialisation d’exploitation et de la raffinerie du pétrole veulent et exigent de savoir pourquoi la bande a « TONTON VACAS GORDAS, ALIAS, CHICOTE » fait régner le désordre sur les plate-formes.
En fait, la question est adressée au Ministère des Mines. Le peuple exige des explications sur le rôle réel des « Inspecteurs des Mines » en Guinée-Équatoriale.
En réalité, ce réseau mafieux fondé par MM. Atanasio ELA NTUGU et Juan OLÓ offre des postes et des fonctions de complaisance à divers membres de leurs familles et à ceux des tribus alliées (frères, beaux-frères, sœurs, oncles, cousins/cousins, parents éloignés…) au régime. Leur but est, non seulement de renforcer les mécanismes d’enrichissement facile, mais aussi, de débusquer d’éventuels comploteurs « blancs » sympathisant avec l’opposition démocratique susceptible d’ébranler la dictature.
Le pétrole de la Guinée-Équatoriale est devenue la grande affaire de famille du clan au pouvoir.
Les citoyens « noirs, » ou tout simplement les Équato-guinéens qui se rapprocheraient trop souvent des « blancs » deviennent des suspects en puissance, subissent des harcèlement et parfois, des bagarres inexpliquées éclatent et, au bout de cette chaîne de violence, cela se termine par la mort de quelqu’un jeté en plein Océan. Les rédacteurs de rapports cyniques concluront à un banal accident de travail.
L’un de ces « blancs » travaillant sur la plate-forme que notre correspondant a pu contacté furtivement ne décolère pas contre sa société qui l’a envoyé travailler dans l’enfer équato-guinéen.
Il explose en ces termes : « ici c’est pourri, c’est un pays de merde, l’ambiance est suspicieuse au travail, nous sommes en permanence surveillés par une bande de voyous abroutis, analphabètes et sans aucune formation. De toutes les façons, la majorité (70 à 90%) est originaire de Mongomo, ville natale du Président. »
Un certain EPIDIO, pseudo chef inspecteur ou encore ETSANGDZING dit Papy (inspecteur et agent de sécurité présidentielle qui est le fils spirituel du Général Armengol ONDO NGUEMA), analphabètes notoires ne sachant ni lire et écrire, pas même l’Espagnol (langue maternelle), ni l’Anglais. Mais ils sont là et occupent des hautes fonctions officielles dans les plate-formes, et à côté, n’oublient nullement d’effectuer leur sale besogne de serials killer’s.
Comme bonus à leurs basses œuvres, ces hommes de confiance du régime, en tant que fonctionnaires sans bureau au ministère, sans réellement trimer, perçoivent des salaires exorbitants : 1 500 000 francs CFA + 200 000 Frs CFA de prime. A l’opposé, les cadres qualifiés qui, grâce à leurs études mériteraient d’être mieux rémunérés, ne sortent à chaque fin du mois qu’avec de maigres salaires qui ne leur permettent même pas de se nourrir correctement.
Autres effets pervers du système Nguema qui nous ont été rapportés : sur la plate-forme JADE ou ZAFIRO : des salles aménagées en vidéos sont installées à la gloire des hommes forts de la dictature présents sur le site. Ils gueuletonnent, s’abreuvent d’alcools à gogo et projettent des cassettes vidéos de films obscènes ou pornographiques. Dans un lieu de travail c’est un acte grave. C’est une prévarication !
On y trouve également des chambres de fornication dans lesquelles se ruent toutes les prostituées venues d’Afrique de l’Ouest (Ghana, Nigeria, Bénin, Togo, Sénégal, et même Cameroun). Pour un pays déjà très affecté par la malaria et le virus du SIDA dont la notion de prévention contre la propagation de cette épidémie n’a pas de cité, c’est un vrai scandale !
Bref en Guinée-Équatoriale, les journées de travail des barons du régime sur les plate-formes se ressemblent et ne sont pas dans la normalité par rapport à ce qui pourrait se passer pour celles et ceux qui exécutent une journée de travail ordinaire d’un pays moderne respectant le Droit.
A quelques exceptions près, la Guinée-Équatoriale dictatoriale de Teodoro Obiang Nguema est un vrai scandale du Far West sexuel.
Des violeurs de femmes et d’enfants mineurs circulent librement et ne rendent compte à personne, pas plus à cette pseudo justice complètement rédhibitoire qui ne réagit implacablement que lorsqu’il s’agit de condamner lourdement des citoyens qui osent dénoncer le système barbare. Dans le proche entourage du dictateur, certains de ses collaborateurs ont commis des actes incestueux en direction de leurs propres filles et sœurs.
Des études et recherches anthropologiques que j’ai pu menées au cours de ces deux dernières décennies en Afrique Centrale et principalement au Cameroun où l’ethnie Fang (Béti, Boulous, Etônne, Yewondos ou Wondos…), répartie en plusieurs factions occupe une place importante dans la société camerounaise, démontrent que cette race (les Fang) est la plus pieuse parmi les nations qui peuplent l’Afrique. Par exemple, en matière de mariages, les Fang ont toujours combattu et banni les relations incestueuses symboles pour eux, de malédictions puisque consanguinité donnant naissance à de multiples malformations monstrueuses inexpliquées.
Les Fang, venu de la vallée du Nil et du Soudan…, sont issus de longues migrations dont l’origine pourrait être la Haute-Égypte. Ils étaient traditionnellement divisés en lignages patrilinéaires au sein desquels le pouvoir était détenu par l’aîné. Les lignages issus du même ancêtre, territorialement dispersés, se groupaient en clans. Le « Ngil » ou « N’Guihi, » sorte d’association rituelle et judiciaire, réglait les conflits indépendamment des liens de parenté et assurait ainsi la cohésion entre les clans. Les liens de parenté (relations humaines fondées sur le mariage et les liens par le sang. La parenté constitue un système social et culturel. Toutes les sociétés attribuent aux liens entre les parents par le sang et par alliance des implications juridiques, politiques et économiques caractéristiques de chaque société. À la base de la parenté se trouve la relation initiale père-mère-enfant sur laquelle de nombreuses cultures ont greffé une quantité de relations familiales. Les parents sont rattachés à cette unité élémentaire par le principe de consanguinité verticale ou par celui de consanguinité horizontale qui lient une génération à une autre et déterminent certains droits et obligations entre celles-ci. Les lignées peuvent être envisagées de façon bilatérale – selon les deux sexes – ou de façon unilatérale – selon le lignée masculine ou féminine seulement. – Dans les lignées unilatérales, la descendance est qualifiée de patrilinéaire si la connexion se fait à travers la lignée masculine, et de matrilinéaire si elle se fait à travers la lignée féminine) sont très forts chez les Fang.
C’est peut être ce qui explique, que depuis leur existence, c’est dans les tribus Fang que l’on a pu observer des centaines de milliers de naissances sans constater de malformations postnatales.
Les anciennes familles Fang de Guinée-équatoriale ont pourtant respecté cette vieille coutume ancestrale datant de plusieurs millénaires. Mais aujourd’hui, les Fang au pouvoir, pervertis et devenus immoraux ont bouleversé les données essentielles de ce qui faisait autrefois, la fierté de ce peuple considéré « céleste ou peuple de Dieu » en raison de leur vertueuse culture (voir les contes oraux du peuple Fang...).
Les méthodes de voyeurisme et de perversité employées dans les lieux sacrés de travail par ceux là même qui font régner la terreur en Guinée-Équatoriale, nous rappellent cruellement les faits vus et racontés dans les films Western où le cynisme et l’immoralité vénérienne des Cow-boys atteignaient de sommets de l’insupportable. Après leur traversée du désert, ces hommes sans foi ni loi, apercevant de près ou de loin quelques réserves indiennes ou mexicaines, n’hésitaient pas à donner l’assaut pour assouvir leurs appétits sexuels en allant commettre en public, des actes de fornication et ce, sans le consentement de ces femmes et filles indigènes blessées dans leurs chairs par ces viols en séries et collectifs.
En résumé, au-delà de ces incroyables salles obscènes installées dans ces lieux de travail, meurtres et violences physiques côtoient les actes de fornication. Les employés qui travaillent dans ces plate-formes ont peur. Un certain RUBIO, autre élément fort de la dictature sème la terreur parmi le personnel. A la suite d’une banale dispute, il a fait transféré un citoyen équato-guinéen originaire de l’Ile d’Annobón au Commissariat de Police de Malabo où il s’est fait tabassé et torturé. Cette pauvre victime a passé les pires moments de sa vie entre les mains de ses bourreaux.
Enfin, lors des prétendues élections présidentielles organisées en décembre 2002 par le dictateur de Malabo, ce même RUBIO a fabriqué et installé son propre bureau de vote sur les plate-formes obligeant les employés présents sur le site à ne choisir que le bulletin du dictateur. Et ce, en échange de la conservation de leurs postes de travail.
C´est ainsi que fonctionne, dans les plates-formes pétrolières, le régime dictatorial de TONTON VACAS GORDAS (surnom du dictateur).
Prochain article : nous parlerons de ces hauts cadres et ingénieurs équato-guinéens au chômage dans ce pays exportateur de pétrole.
Paul-André BOZZINI, Professeur. ____________________________
Fuente: Pr Paui-André BOZZINI
¡Nota importante! El contenido de los artículos publicados no refleja necesariamente la opinión de la redacción de guinea-ecuatorial.net Véase también la declaración sobre el uso de seudónimos
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