|
|
GUINÉE-ÉQUATORIALE : APRÈS LA CHUTE DU DESPOTE DES CARAÏBES, IL FAUT EN FINIR MAINTENANT AVEC LE DERNIER BASTION DE LA DICTATURE STALINIENNE DE L’AFRIQUE CENTRALE. publicado por: Melle Marie-Caroline DE-MIREPOIX el 01/03/2004 23:52:14 CET
– COMMUNIQUÉ DE PRESSE – ****************************
Le C.R.A.M.O.E.G (Collectif de Rassemblement d´Associations et Mouvements de l´Opposition Équato-Guineénne) se félicite du renversement du dictateur haïtien, chef de sarabande macabre des Caraïbes qui, avant de devenir un monarque sanguinaire absolu, se faisait passer pour un docile « prêtre des bidonvilles » de Port- au-Prince.
Au nom du C.R.A.M.O.E.G et des principaux représentants des différents partis politiques de l’opposition qui le composent, nous tenons à féliciter Paris, Washington et Ottawa pour la bravoure et l’habilité politique de leurs diplomaties conjointes qui, au regard de la terreur qui régnait en Haïti, ont forcé le despote haïtien à quitter le pouvoir pour laisser place à un régime de transition démocratique qui se chargera, entre autre, de reconstruire le pays et de promouvoir la réconciliation nationale.
Nous tenons également à féliciter le Souverain Chérifien Sa Majesté le Roi Mohamed VI qui a refusé d’accorder refuge au despote haïtien. C’est un Roi sage et éclairé qui a compris que le Maroc ne doit pas devenir un sanctuaire pour les despotes ayant commis des crimes de sang dans leurs pays.
C’est une onde de choc pour ceux qui continuent à réprimer leurs peuples !
C’est une leçon historique que devraient désormais méditer ceux qui croient, qu’après avoir commis d’innombrables crimes dans leurs pays, pourraient aller indéfiniment à contre-courant de l’histoire et partir couler des jours heureux sous d’autres cieux moins hostiles.
Ce temps est révolu !!
Les crimes économiques ou les crimes de sang ne sont plus impunis !
Place maintenant à la démocratie !
Place maintenant aux peuples libres !
Place maintenant à la paix et à la stabilité économique et sociale.
Pour tout démocrate, quel qu’il soit et d’où qu’il vienne, lorsqu’on apprend qu’un despote sanguinaire est déboulonné quelque part dans le monde : en Asie, en Orient, en Afrique, dans les Amérique ou dans les Caraïbes…, c’est une joie immense, un pas de géant pour l’humanité toute entière !!
C’est aussi une progression de plus pour les peuples en péril qui sont à la recherche d’une vraie démocratie, d’une évolution des Droits de l’Homme et d’une prospérité économique. Ce qui vient de se passer aujourd’hui en Haïti nous interpelle nous, peuples soumis sous le joug des régimes de violence et de férocité.
C’est un événement qui interpelle également la réflexion de ceux qui en Guinée-Équatoriale, utilise la répression et les violences politiques pour torturer, violer, tuer et, extorquer en toute impunité les fonds des entreprises étrangères qui opèrent sur le territoire national et ce, au détriment de tous.
Dans une démarche de fraternité et de conciliation en vue de transcender tous les clivages raciaux et ethniques en Guinée-Équatoriale, depuis quelques années déjà, nous ne cessons d’inviter le gouvernement de M. Teodoro Obiang Nguema afin qu’il vienne s’asseoir à une même « table de négociations. »
Peine perdue !
C’est un homme autiste qui fait la sourde oreille,
C’est comme si nous prêchions dans le désert !
Il préfère que le ciel lui tombe sur la tête et qu’il entraîne avec lui dans sa chute, toute sa cohorte sanguinaire et le peuple martyr avec.
Par rapport au passé douloureux de la Guinée-Équatoriale et aux crimes commis par le clan au pouvoir, M. Obiang Nguema aurait dû, dès son arrivée au pouvoir en 1979, adopter une position souple permettant d’une part, de mettre un terme aux atrocités et assassinats d’opposants, et d’autre part, jeter les bases d’une solution pacifique devant favoriser la sortie de crise politique par les mécanismes d’élections générales libres et véritablement démocratiques.
Mais, hélas, rien n’a été fait ! Sur le plan politique, culturel et intellectuel, M. Obiang Nguema qui, en 25 années de règne, a plongé la Guinée-Équatoriale dans les pires et horribles atrocités, n’a pas été en mesure de comprendre l’évolution des sociétés du monde moderne.
Il (Obiang Nguema) s’est renfermé dans ses réflexions tribales meurtrières,
Il s’est également renfermé dans ses folles croyances morbides, tout en s’adonnant à la sorcellerie, à l’anthropophagie et aux diverses cérémonies rituelles de sacrifices humains,
Il s’est octroyé tous les pouvoirs mystiques et ésotériques en faisant de la Guinée-Équatoriale, la première terre africaine où la pratique de la magie noire et du cannibalisme sont devenus des plantes rampantes qui pullulent dans tous les foyers.
Bref, les vertus intellectuelles, culturelles et politiques qui font avancer économiquement et socialement, une nation, un pays ou un État de droit font cruellement défaut en Guinée-Équatoriale depuis la décolonisation. Les Nguema ont fait de ce pays, leur affaire personnelle et leur cuisine familiale.
Avec l’avènement des ressources pétrolières en Guinée-Équatoriale qui appartiennent, non pas à un seul homme et à sa famille qui se sont imposés par la force, mais à la chose publique du peuple équato-guinéen tout entier, le suzerain du clan Nguema a cru pour longtemps rester définitivement l’éternel despote indétrônable. Et au cas échéant, léguer le pouvoir arbitraire à l’un de ses proches pour perpétuer les assassinats politiques, le tribalisme, le régionalisme et la cruauté.
Comme toujours, les régimes despotiques ont la mémoire courte ! Bokassa, Mobutu, Duvalier, Saddam Hussein, Hissène Habré, Ceaucescu, Magistu, les Talibans, ou Aristide…, ont cru longtemps duper la communauté internationale. Les uns jouant sur les sensibilités idéologiques, et les autres – un peu rusés – sur la fibre économique en s’appuyant sur des richesses qu’ils s’étaient appropriés à juste titre illégalement.
Comme le dit une anecdote française : « Le voleur court 90 jours ! mais le gendarme lui, a un jour de gloire, c’est le jour où il attrape le voleur. »
Cela dit, les jeux mortels qui ont toujours été ceux des dictatures sans scrupules, aussi longtemps que cela a pu durer, leurs sinistres & simulacres spectacles ont fini par rendre l’âme.
À l’instar des dictateurs déchus, l’étau qui s’est resserré autour de M. Aristide et qui se resserre désormais sur le despote de Malabo, ne résulte-t-il pas du fait que depuis longtemps déjà, ces régimes impopulaires n’ont cessé de jouer sur la patience puis, sur les nerfs des Occidentaux et de la Communauté internationale ?
Dans le cadre de la Guinée-Équatoriale, étant donné que le régime en place a refusé toutes les offres de médiation et de réconciliation que nous lui avons proposé en vue d’aboutir à une solution pacifique, nous pensons que le moment est venu pour la communauté internationale de demander des comptes au despote de Malabo. Car, en 25 années de règne, non seulement M. Obiang Nguema a truqué à plusieurs reprises toutes les pseudos élections présidentielles et législatives, mais également est responsable du génocide de plus de 50 000 personnes lâchement assassinées.
Aujourd’hui, la Guinée-Équatoriale réclame justice et jurisprudence à l’instar de ce qui a été appliqué au Liberia, en Irak et, aujourd’hui même encore, en Haïti,
Aujourd’hui, la Guinée-Équatoriale réclame la fin de la dictature des Nguema et l’instauration d’un nouveau gouvernement de transition démocratique,
Aujourd’hui, la Guinée-Équatoriale qui, depuis la décolonisation n’a connue, ni la liberté démocratique, ni la paix sociale, ni la stabilité…, réclame enfin de pouvoir vivre en paix et de prendre un nouvel envol économique, politique et social.
À ce propos, nous, peuple de Guinée-Équatoriale rassemblé au sein du C.R.A.M.O.E.G, Coalition majoritaire de l’opposition équato-guinéenne en exil, lançons un appel à la communauté internationale (USA, France, Maroc, Afrique du Sud, Espagne, Canada, Royaume-Uni, ONU, Union Européenne et Union Africaine.) pour soutenir notre projet politique visant au rétablissement rapide de la démocratie pluraliste en Guinée-Équatoriale. Lequel projet politique propose d’ores et déjà, la participation, non seulement des acteurs économiques (endogènes-exogènes) mais aussi, des citoyens et des formations politiques toutes ethnies confondues.
Rappelons-le, plusieurs partis et mouvements associatifs ont déjà intégré le C.R.A.M.O.E.G :
1-) Les F.R.R.A.G.E (Forces Républicaines de Réflexions et d’Actions en Guinée-Équatoriale),
2-) Le F.D.R (Fuerza Demócrata Repúblicana)
3-) Le P.P.D (Partido Para el Desarrollo)
4-) Le C.F.F.E, (Cercle féminin pour la Promotion de la Femme Équato-guinéenne)
5-) La JUNTA COORDINADORA (Faction dissidente de la Convergence Sociale Démocrate et populaire)
6-) L’U.D.D.S (Union pour la Démocratie et le Développement Social),
7-) La V.D.D.P (La Vanguardia para la Defensa de los Derechos del Pueblo Bubi),
Et de plus, le C.R.A.M.O.E.G compte également avec le soutien actif de l’église catholique et évangélique de Guinée-Équatoriale, de diverses associations chrétiennes basées à Bata et à Malabo… Et enfin, le soutien de personnalités civiles et militaires dont certaines exercent actuellement des responsabilités au sein de l’administration équato-guinéenne (cf. aux lettres confidentielles reçues diversement).
_________________________________ Manuel RUBEN N’DONGO, Sociologue, Consultant Politique, Président Exécutif du C.R.A.M.O.E.G… … Et Mme Maria-corona TOMO-ATE, Melle Paulina ESONO ABAGA ADA, Melle Magdalena ADA-ACURUMBANG, Melle M. C. DE MIREPOIX, MM. Santiago ENEME-OVONO, Miguel-Angel JONES, Eloy ELO-NVE, Antonio SIBACHA, José-Estéban EWORO… etc., Membres du Comité de réflexion politique du C.R.A.M.O.E.G.
****************************** Contacts par É-Mail : cramoeg-executif@wanadoo.fr
Fuente: Magdalena ADA - SERVICE PRESSE C.R.A.M.O.E.G.
¡Nota importante! El contenido de los artículos publicados no refleja necesariamente la opinión de la redacción de guinea-ecuatorial.net Véase también la declaración sobre el uso de seudónimos
|