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MISE AU POINT DE L’ARTICLE PUBLIÉ PAR LE QUOTIDIEN ESPAGNOL « LA RAZON-DIGITAL@1 » ET INTITULÉ : « OPOSITORES DE OBIANG EN PARIS PIDEN NEGOCIAR SIN ESPAÑA », publicado por: Miguel-Angel JONES el 15/03/2004 15:37:32 CET
Par Miguel-Angel JONES, Magdalena ACURUMBANG, José-Esteban EWORO – du C.R.A.M.O.E.G – Paris. ___________________
Réfléchissons !
L’article publié vendredi 12 mars dernier par le journal LA RAZÓN-DIGITAL, « porte-voix officiel » du gouvernement tribal en exil du PPGE, nous a surpris dans la mesure où, le signataire de cet article estropié voudrait faire croire à ses lecteurs désabusés, que le C.R.A.M.O.E.G, nous le citons : « Grupo de Paris no cita significativamente a España, la antigua excolonia, ni a EE.UU » au sujet de notre dernier communiqué demandant l’arbitrage de l’Union Européenne pour ramener la paix et la réconciliation nationale en Guinée-Équatoriale.
Une telle publication nous paraît excessive et dénuée de tout fondement objectif. Car l’information destinée au public ne doit pas être téléguidée à des fins purement politiciennes ! Elle doit être incontestablement objective. Mais écrire des âneries pour déformer les faits réels à l’égard de l’opinion publique nationale ou internationale constitue de facto, une parodie et un acte de gangstérisme intellectuel.
L’auteur de l’article qui se complait dans son rôle burlesque à écrire des stupidités dans un journal destiné à tout public oublie un seul détail : que par le passé, c’est-à-dire, depuis la création du C.R.A.M.O.E.G en juillet 2003, nous avons, dans tous nos écrits (rapports, communiqués, pétitions diverses…etc.) et commentaires publiés ici ou là, toujours associé les pays qu’il cite (Espagne, USA) dans le règlement de la situation politique de notre pays. Nos affirmations sont vérifiables dans diverses publications que nous avons rendu public antérieurement dans les medias du monde entier et sur le site Web « GuineaEcuatorial.Net. »
D’ailleurs, comme à l’accoutumée, et fidèles à notre démarche et à nos engagements en vue de faire triompher dans notre pays « un vaste espace démocratique » dont les Équato-guinéens toutes ethnies confondues seraient les bénéficiaires, nous avons – le 22 février et le 08 mars dernier – publiés deux Communiqués intitulés : « Le C.R.A.M.O.E.G appelle à la Communauté internationale pour une réunion urgente de réconciliation nationale. »
Lequel communiqué associe, non seulement l’Espagne et les USA, mais aussi, toutes les formations politiques démocratiques équato-guinéennes ouvertes au dialogue et à la réconciliation nationale.
Et comme par enchantement, la revue en question qui a pourtant reçu par é-mail ledit communiqué, non seulement n’en fait pas état dans ses colonnes, mais aussi, minore totalement l’existence de la « coalition de plusieurs partis politiques démocratiques » qui forment aujourd’hui la structure du C.R.A.M.O.E.G.
Ce quotidien qui semble s’intéresser de prêt à l’évolution du monde moderne, ses Organisations Internationales, ses règles pour les peuples souverains, les Droits des États à disposer d’eux-mêmes ; les règles de la politique internationale des pays membres de l’ONU (Organisation des Nations-Unies) et de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine désormais l’UNION AFRICAINE)… etc., doit savoir que l’ONU et plus particulièrement, l’OUA condamnent fermement le renversement d’un régime quel qu’il soit – despotique ou impopulaire – par une opération de mercenariat téléguidée depuis l’étranger.
Dans cette optique, et pour ne pas heurter la sensibilité de nombreux pays africains indépendants et de leurs chefs d’États et de gouvernements qui aspirent à vivre en paix, nous avons plutôt opté dès le départ, pour une lutte pacifique en vue d’aboutir à l’éradication de la dictature en Guinée-Équatoriale.
Si, dans notre dernier communiqué, il n’a pas été mentionné les noms des pays « soupçonnés » d’avoir été impliqués dans cette opération de mercenariat, ceci est dû, non pas par inadvertance vis-à-vis de l’Espagne ou des USA, mais par souci de cohérence politique fonctionnelle dans nos démarches pacifiques toujours évoquées auprès de l’opinion publique africaine, équato-guinéenne & internationale qui ne comprendrait pas très bien, qu’au moment où la lumière n’est pas encore faite sur cette affaire de « coup d’État » impliquant des mercenaires étrangers pénétrant dans un pays souverain membre de l’ONU et de l’OUA, nous lancions en même temps, un appel à la réconciliation et au dialogue par le truchement de l’Union Européenne, en associant du coup, les pays supposés être impliqués dans cette affaire non encore élucidée.
Au regard des bourdes diatribes portées contre notre « structure fédérative » par cette revue dédiée désormais 100 % au service du PPGE, parti xénophobe constitué d’une oligarchie tribale exclusivement composée de ressortissants originaires de Niefang, nous tenons à porter à la connaissance de l’opinion publique, que le C.R.A.M.O.E.G et ses principaux responsables, n’ont aucune aversion contre l’Espagne, contre les USA ou contre une quelconque puissance européenne, occidentale ou africaine. Notre combat est destiné à lutter efficacement contre la dictature et l’oppression en Guinée-Équatoriale et ce, dans la voie pacifique. Alors, pourquoi ces attaques gratuites ?
Ce n’est pas parce que la MONCLOA vient d’échouer pour une énième fois, dans sa stratégie politique hasardeuse de songer à installer – au mépris de toute règle ou démarche démocratique – un régime bigot à Malabo, présidé par leur incontournable ami du PPGE que certains médias ibériques vont s’en prendre maintenant contre la France que l’on accuse injustement chaque jour, de « vouloir s’accaparer de la Guinée-Équatoriale » par ses pseudos « réseaux francophones ou France-Afrique » interposés.
De plus, ce journal ne manque pas d’imagination mal placée : de manière antidémocratique et pernicieuse, il s’en prend aussi contre le C.R.A.M.O.E.G dont le seul tort pour son Président Exécutif est d’avoir élu comme lieu d’exil la France depuis plus d’une vingtaine d’années déjà.
Si une puissance étrangère joue une mauvaise carte en Guinée-équatoriale, c’est bien son ancienne puissance coloniale. Car, celle-ci n’a jamais eu de politique étrangère cohérente vis-à-vis de son ancien protectorat.
Pour celles et ceux qui l’ignorent encore, nous allons développer, en quelques mots, les pages sombres qui ont marqué l’Histoire politique sanglante de la Guinée-Équatoriale après la décolonisation et ce, sous l’œil imperturbable d’une Espagne plus préoccupée par son avidité face au pétrole et aux richesses de ce pays que par le sort réservé aux populations écrasées par la misère et l’oppression.
En ce qui concerne ses rapports politiques avec l’ancienne puissance coloniale, la Guinée-Équatoriale vit un cauchemar. Lors de l’accession à l’indépendance de ce pays le 12 octobre 1968, l’Espagne n’a pas contribué véritablement à consolider la démocratie naissante dans son ancienne colonie.
Lors de la première élection présidentielle de septembre 1968, l’Espagne y a joué un rôle trouble !! En effet, elle ne soutint véritablement aucun candidat modéré (Ondo Edú, Sikara, Ibongo, Balboa, Gori-Molubela, Bosio Dioko…). Par contre, elle apporta un appui massif direct & indirect à l’agitateur progressiste Atanasio Ndongo Miyone de MONALIGE, et à Francisco Macias Nguema, planton obéissant aux ordres de l’administration coloniale espagnole.
Ce mystérieux personnage, inconnu du public qui a vécu dans l’ombre du gouvernement autonome (GAGE 1964-1968) de la Guinée-Équatoriale présidé par M. Bonifacio Ondo-Edú, a surpris tout le monde à Madrid pendant les discussions relatives à la décolonisation.
Macias Nguema, soutenu donc secrètement par une bonne partie des multinationales ibériques ou hommes d’affaires (lobby agricoles) bien implantés dans l’ex-colonie a réussi un coup de force impensable : créer à la hâte en pleine conférence pré-indépendance à Madrid, sous l’œil bienveillant de l’administration de Carrero Blanco, une faction dissidente appelée « Secretariado-Conjunto » et rassemblant autour de lui, quelques éléments agitateurs anti-impérialistes, le MONALIGE et de l’IPGE fondé par Andrés Moisés Mba Ada.
Finalement, c’est grâce à cette coalition de circonstance créée de toutes pièces, que Macias Nguema remportera quelques mois plus tard à la surprise générale, la première élection présidentielle en Guinée-Équatoriale du 29 septembre 1968.
Mais, six mois plus tard, ce fut le début des massacres !! Nous en connaissons les résultats : un génocide qui dure depuis 35 ans.
Il ne fait aucun doute que le rôle politique néfaste de Madrid sur la Guinée-Équatoriale dans les premières heures et semaines qui ont suivi l’Indépendance du pays fut fatal à son ex-colonie, plongeant ce nouvel État africain décolonisé et nouvellement démocratique dans une impasse politique sans précédent. Car l’élection de Macias Nguema, leader nationaliste aux discours incendiaires, était un leurre.
L’âpre lutte pour le contrôle du pouvoir de l’État en Guinée-Équatoriale qui déchire la classe politique ibérique d’hier à aujourd’hui est déconcertante.
À l’instar de la Gauche du PSOE de Felipe Gonzales (elle soutient M. Placido Mico-Abogo du CPDS[1]) et de la Droite du PP de José-Maria Aznar (elle roule pour M. Severo Moto Nsa du PPGE[2]), déjà par le passé, au sein de l’administration espagnole de l’époque (1967-1969) de Franco, deux tendances (Fraga et Carrero Blanco) s’affrontèrent : les uns voulant que l’on laisse une chance à Macias, nouveau Président élu, les autres, les plus radicaux étant pour une solution de remplacement immédiat du futur despote sanguinaire. Car cet homme aux discours violents faisait trembler d’effroi les faucons qui entouraient « el Caudillo. »
Les milieux d’affaires espagnols bien installés dans l’ancienne colonie s’agitèrent dangereusement craignant de tout perdre à tout moment. Car les discours du nouveau Président populiste (Macias Nguema) fraîchement élu se faisaient de plus en plus menaçants en direction des « blancs » présents dans le pays, accusés d’impérialisme. Et contre toute attente, le Cabinet de Carrero Blanco décida de fomenter un coup d’État pour renverser le tout nouveau Président élu démocratiquement alors qu’aucune violation des Droits de l’Homme ne pesait encore sur celui-ci.
En 1969, la Garde Civile espagnole, armée jusqu’aux dents, était encore présente dans le pays. L’ex-gouverneur militaire colonial représentant officiel de l’État espagnol était le chef suprême des soldats espagnols sur place. Il effectua plusieurs déplacements entre Santa Isabel (nouvelle capitale de la République de Guinée-Équatoriale indépendante) et Madrid.
À l’ordre du jour de ses rendez-vous dans la Capitale espagnole : préparer un coup d’État devant renverser le Président Macias Nguema dont la tête ne plaisait plus à l’administration espagnole après l’avoir promotionné auparavant, jusqu’à le faire gagner les élections.
Cette fois-ci encore, le choix des Espagnols ne s’orienta toujours pas vers un leader modéré de consensus national, mais leur préférence pencha plutôt vers le très progressiste Ndongo Miyone, leader marxiste formé en Algérie soviétisée.
Devenu Ministre des Affaires Étrangères de la première République, Ndongo Miyone devint l’homme idéal des Espagnols pour abattre le Président déjà mis en sursis par Madrid.
Pour planifier la chute de Macias Nguema, Ndongo Miyone se rendit donc à Madrid pour régler les derniers détails du coup de force. L’État-major politique et militaire espagnol donna le feu-vert pour cette opération. La garde civile encore présente à Santa Isabel fut mise à contribution pour ce putsch.
Pour des raisons que nul ne saura jamais, Madrid fit marche arrière dans ce projet. Le Ministre putschiste se retrouva seul en pleine action, lâché en pâture par son maître machiavélique. Ndongo Miyone échoua à la dernière minute et fut attrapé, ligoté, torturé et livré à la vindicte populaire. Quelques jours plus tard, il mourut de ses graves blessures.
Autres faits graves de la politique de Madrid vis-à-vis de son ancienne colonie, après 11 années de barbaries commises par Macias Nguema, l’Espagne choisit un autre membre du clan pour succéder au dictateur. En effet, nous sommes en 1979 ! Depuis Yaoundé (Cameroun), la Chancellerie espagnole prépare la chute du dictateur ; des contacts sont établis avec les proches collaborateurs de Macias Nguema.
Ces contacts inaugurèrent l’avènement de l’actuel despote de Malabo que cette même Espagne vint à imposer au peuple équato-guinéen par la force. Et ce n’est pas tout car, quelques années plus tard, la « lune de miel » n’est plus au rendez-vous entre Madrid et Malabo. Un certain Severo Moto Nsa qui, sous la terreur de Macias, fut un thuriféraire fair-play, dirigeant en chef de la « Juventud hormiga » (juventud hormiga en marcha con Macias était une jeunesse réactionnaire et très violente endoctrinée pour servir loyalement la dictature de Macias Nguema. Elle fut responsable de plusieurs enlèvements et assassinats d’opposants et ressortissants étrangers, espagnols et portugais notamment. Ces derniers, expulsés manu militari à l’époque – 1969-1972 – se souviendront pour longtemps de la férocité de ces bras armés du dictateur) et connu du public équato-guinéen et de ceux qui, en Espagne, au Nigeria ou au Portugal (de nombreux témoignages existent encore), ont subi des exactions de cette « securitatæ » du « conducatore » tropical, est « acclamé » en Espagne et « couronné » leader politique adulé par les milieux d’affaires politiques et économiques ibériques.
À l’aide des réseaux actifs de la MONCLOA et de certains milieux d’affaires, Moto Nsa organise, entre 1995 et 1997, deux tentatives de coup d’État contre Obiang Nguema qui échouent. Elles furent programmées pour être orchestrées par des mercenaires étrangers à bord d’un bateau arraisonné en Angola.
De plus, une troisième tentative rocambolesque de coup de force vient d’échouer le dimanche 07 mars dernier et ce, à l’aide de mercenaires étrangers, paraît-il, appuyés par Madrid et destinés à mettre au pouvoir le PPGE.
Cette énième opération de mercenariat est dénoncée par plusieurs pays africains (OUA) et par l’ONU.
Suite à ce sombre bilan de la politique espagnole en Guinée-Équatoriale, nous nous sommes permis de poser ces quelques questions :
Dans l’esprit de ceux qui, à Madrid ou dans la péninsule ibérique ne songent qu’à imposer M. Severo Moto comme futur Président de la République sans aucun consensus international, sans aucune légitimité émanant d’une large majorité de l’opposition démocratique et sans un minimum d’approbation du peuple souverain…, pourquoi ne pensent-ils pas à une autre solution moins périlleuse ?
De par le passé, pourquoi l’Espagne n’a-t-elle pas cherché à organiser, sur son territoire, avec le concours international (ONU, OUA, Union Européenne…), une « Conférence internationale sur la Guinée-Équatoriale » réunissant le gouvernement équato-guinéen et l’opposition démocratique toutes tendances confondues en vue de mettre un terme – pacifiquement – au régime dictatorial de Malabo ?
Pourquoi, dans certains milieux de l’opposition équato-guinéenne basée dans la péninsule ibérique, on ne parle que du pétrole, du pétrole…, et encore du pétrole ! et rien pour des projets socio-économiques susceptibles de sortir le pays du sous-développement ?
Pourquoi cette constante obsession espagnole pour seulement le pétrole, et rien pour la défense des Droits de l’Homme en Guinée-Équatoriale ?
Pourquoi le lobby affairiste ibérique parle-t-il toujours du pétrole, pétrole et pétrole, et rien pour des projets socio-économiques qui auraient permis, en un quart de siècle d’indépendance, à la Guinée-Équatoriale de relever les défis du sous-développement et de réduire la mortalité qui frappe durement les populations démunies dont de nombreux enfants ?
Ce quotidien madrilène à la fois proche du PP et qui soutient activement M. MOTO, en s’attaquant injustement à des ennemis factices (la France, et le C.R.A.M.O.E.G dénommé par Madrid « EL GRUPO DE PARIS »), n’est-il pas en train de faire diversion dans le but d’escamoter leur échec de coup d’État et leur implication directe dans cette opération de mercenariat en Guinée-équatoriale ?
Au lieu de songer à résoudre la crise équato-guinéenne par un consensus international et en collaboration avec les pays qui ont des intérêts multiples en Guinée-Équatoriale, l’Espagne, avide de « l’OR NOIR » et d’autres richesses, préfère des solutions abruptes destinées à imposer au peuple souverain un Président histrion non désiré, mais qui serait entièrement à sa dévotion.
Mais en ce début du IIIème millénaire, notre pourfendeur ibérique oublie un détail important : La Guinée-Équatoriale, à l’instar de nombreux pays d’Amérique Latine (Mexique, Venezuela, Argentine, Chili…) ex-protectorats espagnols, est un pays indépendant et souverain, membre de l’ONU et de l’OUA. À ce titre, elle est tout à fait libre de choisir, en toute âme et conscience, ses amies et ses relations politiques ou économiques avec le monde libre ou avec le monde occidental sans pour autant avoir besoin d’aller demander une quelconque permission à Madrid.
Ce n’est pas en agissant de la sorte que l’Espagne améliorera ses relations avec le peuple équato-guinéen et sa classe politique toutes tendances confondues.
L’incompréhensible attitude qui a toujours été de mise depuis 35 ans, celle des milieux d’affaires politiques ou économiques espagnols à traiter, soit avec les dictatures équato-guinéennes au détriment des Droits de l’Homme et de l’opposition démocratique, soit à choisir un leader cabotin sans aucune assise nationale, choque de nombreux démocrates et sidère le peuple de Guinée-Équatoriale.
Par le truchement de leur porte-voix (La Razón-Digital), lorsque la MONCLOA et leurs alliés du PPGE traitent le C.R.A.M.O.E.G et les partis politiques qui les composent de « GRUPO DE PARIS, » ceci ne constitue-t-il pas un acte de racisme, de xénophobie, de tribalisme et de sectarisme à l’égard d’un autre mouvement politique équato-guinéen ?
Nous tenons également à exprimer notre désapprobation face aux médias ibériques qui attaquent injustement la France accusée de tous les maux néocoloniaux en Afrique et en Guinée-Équatoriale.
Il est navrant de constater l’amalgame que font ces médias manipulés dans l’ombre par des forces occultes dont l’objectif est de mettre à mal l’amitié franco-américaine vieille de plusieurs siècles. Ce n’est pas parce qu’il y a eu un désaccord sur l’affaire irakienne que les deux pays, mûrs sur le plan des alliances stratégiques mondiales, vont détruire tout ce qui leur a toujours été commun. Ramener sur le tapis les malentendus sur l’Irak pour évoquer le soutien de M. Aznar à M. Bush, pour évoquer l’appui de Washington à Madrid pour aller renverser le dictateur de Malabo constitue un acte de corruption intellectuelle.
Ce n’est pas à cause des maigres ressources pétrolières de la Guinée-Équatoriale prétendument « El Dorado Pétrolier » du Golfe de Guinée que l’Amérique et la France vont s’entredéchirer. Les deux peuples sont suffisamment mûrs et ont en commun, plusieurs siècles de démocratie et de réflexions politiques, pour ne pas tomber dans les pièges qui leur sont tendus par de nombreux manipulateurs de l’ombre voulant saper l’alliance occidentale que la France incarne en Europe.
Pour ceux qui se livrent à des attaques en règle contre la France sur l’Afrique devraient, avant de publier de stupidités pareilles, se replonger en arrière et relire – un peu – les pages de l’Histoire, pas si lointaine, de l’Europe Occidentale.
Il faut juste se rappeler, que la Seconde Guerre Mondiale était un conflit de la démocratie contre le fascisme et la barbarie. Les USA, aux côtés de la France et leurs alliés (le Royaume-Uni en tête), se sont battus durement pour vaincre la férocité et contre l’idéologie de la mort massive.
Au moment où la barbarie nazie avait mis à feu et à sang toute l’Europe, les troupes alliées, côte à côte ont livré d’âpres combats pour vaincre l’ennemi. Et pendant ce temps, l’Espagne fasciste nouait des liens privilégiés avec l’Allemagne nazie et vénérait le despote de Berlin.
Cela dit, les centaines de milliers de soldats américains tombés en France sur les champs d’honneur pendant cette Seconde Guerre Mondiale, se sont sacrifiés, non pas à cause du pétrole, mais pour défendre la démocratie et les libertés.
Il n’est pas dans nos intentions de considérer l’Espagne comme un pays ennemi !! Nous l’avons déjà dit et redît à maintes reprises dans le passé et nous ne cessons pas de le dire haut et fort.
Mais nous n’acceptons pas que l’on accuse injustement le C.R.A.M.O.E.G d’être anti Espagne ou anti USA.
Notre discours n’a jamais varié. Ce dont nous souhaitons toujours, c’est que l’Espagne, ex-puissance coloniale dont la Guinée-Équatoriale est liée par l’Histoire et la culture, fasse un choix démocratique. Lequel choix démocratique qui est universel à toutes les démocraties veut que le pouvoir politique revienne, non pas à un parti minoritaire ou à une oligarchie tribale, mais à l’organisation politique majoritaire qui représente équitablement l’ensemble de la population. Or, d’hier à aujourd’hui, tel n’a jamais été le cas.
Madrid sait pertinemment qu’à l’heure actuelle, la fédération des Partis qui s’est constituée autour du C.R.A.M.O.E.G a fait de celui-ci une structure politique majoritaire représentant l’ensemble des ethnies qui forment la société équato-guinéenne.
Hélas ! Les milieux d’affaires politico-économiques ibériques préfèrent des petits arrangements en coulisse avec un noyau d’hommes vénaux prêts à les « servir, » mais sans qu’il soit capable de se porter légalement en garant constitutionnel sur ses engagements qui doivent être approuvés par le peuple souverain. Or, le PPGE et son leader qui s’enrichissent sur le dos du peuple souverain, ne représentent aucune légitimité nationale & internationale pour engager la responsabilité des richesses qui appartiennent à toute la République de Guinée-Équatoriale.
Que de sommes parties en fumée !! Que de sommes inutiles versées aveuglement à ceux qui rêvent toujours de diriger le pouvoir exécutif à Malabo et dont on ne sait pas comment (les bénéficiaires d’aujourd’hui) ils feront pour rembourser ces sommes reçues maladroitement si jamais ils n’accèdent jamais au pouvoir en Guinée-Équatoriale. Et en plus, au regard de « leurs projets politiques » ou de leurs déclarations dans les médias, n’ont aucune volonté politique d’agir efficacement pour changer le cours de l’histoire politique et socio-économique de la Guinée-Équatoriale.
Belle partie de poker !
Le C.R.A.M.O.E.G se bat pour un règlement pacifique en vue de sortir la Guinée-Équatoriale de l’oppression et du sous-développement.
Pour conclure, nous voulons réaffirmer haut et fort ici, que le C.R.A.M.O.E.G n’est pas obsédé par le pétrole et notre combat politique ne se situe pas seulement autour du pétrole. Nous avons toujours travaillé pour :
1-) Élaborer divers projets visant au rétablissement de la démocratie pluraliste qui associe le peuple souverain dans le choix de ses dirigeants,
2-) Ramener le peuple souverain de Guinée-Équatoriale à bâtir la réconciliation nationale entre toutes ses filles et fils, sans aucune distinction,
3-) Mettre en œuvre divers projets socio-économiques permettant de relever les défis du sous-développement pour sortir notre pays de l’ornière,
4-) Réformer l’administration, le pouvoir judiciaire et législatif ; et par la même occasion, refonte de tous le système du pouvoir exécutif et ce, par l’éradication de tous les maux (bakchichs, racket des investisseurs, corruption active et passive, forfaiture, trafics d’influence… etc.) qui gangrènent aujourd’hui la société équato-guinéenne,
5-) Réorganiser l’agriculture et promouvoir la production de produits nouveaux en vue de donner un pouvoir d’achat décent aux paysans.
Bref, un vaste projet qui ne se résume pas à situer ses objectifs socio-économiques autour du pétrole. Mais à œuvrer au-delà des analyses simplistes se rapportant au développement d’un pays aux seules ressources pétrolières.
Le pétrole n’est pas une fin en soit ! Il n’est pas non plus une philosophie politique de croissance. C’est un élément parmi tant d’autres qui peut influer dans les projets économiques mis en place par un gouvernement responsable qui tient compte des besoins économiques de la nation.
En Guinée-Équatoriale, il y a eu un avant pétrole !
Et il y aura aussi un après pétrole. En tant qu’hommes et femmes actifs de la vie politique et publique de la Guinée-Équatoriale d’aujourd’hui et de demain, nous avons pour mission d’œuvrer en vue de léguer à nos futures générations, non pas les dictatures, la xénophobie, le racisme, le tribalisme, et le régionalisme, mais, la paix, la fraternité, l’Union de toutes les tribus ou ethnies qui composent la Patrie guinéenne.
Nous devons léguer à nos progénitures un pays stable économiquement et socialement avancé. Nous devons œuvrer afin que la Guinée-Équatoriale devienne un havre de paix, de prospérité où il fera bon vivre. Pour cela, nous avons besoin d’un régime politique « dédictaturisé » et véritablement démocratique tenant compte de tous ces enjeux endogènes et exogènes propres à toutes les civilisations.
Miguel-Angel JONES, Magdalena ACURUMBANG, José-Esteban EWORO **********************
______________________________ [1] La vitrine politique et la pompe à fric du CPDS en Espagne est l’ASODEGUE, « Association » présidée par un membre officiel du PSOE : M. Adolfo Fernandez Marugan.
[2] La vitrine politique et la pompe à fric du PPGE en Espagne est la revue LA RAZÓN-DIGITAL présidée par un membre officiel du PP : M. Luis-María ANZON (Président).
Fuente: Magdalena ADA - SERVICE PRESSE C.R.A.M.O.E.G.
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