Par José-Esteban EWORO, Maria-Corona TOMO, José-Luis JONES – C.R.A.M.O.E.G.
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En septembre 2003, nous avons déjà eu l’occasion de répondre à M. Donato Ndong-Biyogo qui, lors d’un brûlot qu’il avait écrit en mai-juin de la même année dans une revue espagnole dédiée aux pays d’Afrique ou du Tiers-Monde attaquait violemment la France de « mainmise impérialiste » en la tenant pour responsable de l’appauvrissement du continent africain.
Dans ses diatribes contre ce qu’il nomme le « néocolonialisme français sur les ressources pétrolières du Golfe de Guinée, » M. Donato Ndong Biyogo, alias D.N.B, sous un ton acrimonieux, s’en prenait contre M. Manuel RUBEN N’DONGO le qualifiant d’inconnu et de « marionnette à la solde du néocolonialisme français en Afrique. »

Membre actif du PPGE (Partido del Progeso de Guinea Ecuatorial) de M. Severo MOTO-NSA et « ministre des affaires étrangères » du gouvernement fantoche en exil constitué par ce même parti, M. Ndong-Biyogo, en publiant un article sur ce Site Web intitulé : « PULSO ENTRE ESTADOS UNIDOS Y FRANCIA » récidive et ne se dégonfle pas de son rôle de pyromane pour attiser maintenant les discordes entre puissances (USA, France, Espagne) alliées qui, depuis des siècles, sont liées par la même philosophie politique libérale, la culture, l’Histoire et la civilisation.

Comme son « président » qui s’est autoproclamé « gouvernement équato guinéen en exil, » M. Donato Ndong Biyogo qui exerce ses responsabilités de pseudo « ministre hystérique des affaires étrangères » au sein d’un cabinet fantôme ne serait-il pas vexé à cause de l’échec du récent coup d’État du 07 à 12 mars dernier orchestré par leur parti politique à l’aide des mercenaires qui devaient les autoproclamer sur le trône à Malabo ?

Au fait, à quoi sert ce « gouvernement » des bidonvilles de Madrid sans territoire et sans État ; sans Parlement élu souverainement par le peuple, sans administration, sans bureaux, sans aucune légitimité internationale et sans aucune assise nationale ?

Si le ridicule vous hante pour n’avoir pas tenu vos promesses vis-à-vis de vos créanciers et de ceux qui, dans la péninsule ibérique ne cessent de vous financer aveuglement, il faut s’en prendre à vous-même, et non contre des ennemis factices.

Mauvais perdants, vos réactions sont déconcertantes et navrantes. Sinon, comment expliquer une telle animosité des hommes du PPGE contre un pays (la France) qui n’est pour rien dans leurs histoires rocambolesques ?

Et pourquoi ces discours belliqueux, et pourquoi ces attaques stériles contre un leader politique (M. RUBEN N’DONGO) qui n’a rien à se reprocher dans le passé, présent et futur de la Guinée-Équatoriale ?

M. Ndong-Biyogo qui se permet le luxe, avec une arrière pensée tribale et xénophobe, d’écrire des affirmations inexactes en qualifiant Manuel RUBEN N’DONGO de « personnage inconnu » sur la scène politique équato-guinéenne, fait preuve d’irresponsabilité politique et d’une déficience intellectuelle chronique.
Car un homme politique qui prétend représenter un courant politique pour la défense de la démocratie et la liberté d’opinion n’a pas le droit de s’attaquer violemment aux autres leaders politiques. De même qu’il ne peut se permettre le luxe de minorer les courants d’idées ou formations politiques qui s’expriment pour faire valoir leurs opinions et leurs combats pour la défense de la démocratie et des Droits de l’Homme.

Alors qui, aujourd’hui en Guinée-Équatoriale, en Afrique, en Europe et en Occident ignore que M. RUBEN N’DONGO ancien leader des F.R.R.A.G.E, et depuis le 29 juillet 2003, Président Exécutif du C.R.A.M.O.E.G est un homme politique qui jouit de la sympathie et de l’admiration des masses populaires équato-guinéennes ?

Qui en Guinée-Équatoriale et ailleurs, ignore que grâce aux discours d’apaisement, de fraternité et d’appel à la réconciliation nationale de tous les citoyens sans aucune distinction, prononcés ici ou là depuis des années par M. RUBEN N’DONGO font de ce dernier, l’homme politique équato-guinéen apprécié par une large majorité de la population ?

M. RUBEN N’DONGO a aussi de l’estime, non seulement des milieux d’affaires économiques et diplomatiques internationaux, mais aussi parmi les populations Bubis de Fernando-Po (un leader de premier importance de l’île s’est rallié au CRAMOEG), celles des Fang-Ocak et N’toumou ; sans omettre les notables du régime y compris des habitants de la région de Mongomo dont est originaire l’actuel chef de l’État.

Enfin, M. RUBEN N’DONGO bénéficie aussi de l’amabilité venant du personnel du corps administratif, des forces de l’ordre et de toutes celles et de tous ceux qui, en Guinée-Équatoriale, croient en la démocratie pluraliste et en ses vraies valeurs qui peuvent aussi favoriser l’alternance pacifique sans aucune effusion de sang.

Dans l’esprit de M. Donato Ndong Biyogo, qui continue d’affirmer tout de go que Manuel RUBEN N’DONGO est né à Evinayong (polémique tribale puérile et stupide) alors que tout le monde sait qu’il est né à Cucumancoc, son but n’est pas de relater les faits accompagnés d’une réflexion susceptible de mobiliser les énergies équato-guinéennes en vue de bâtir un « pacte national de réconciliation et de solidarité, » mais d’orchestrer des manœuvres politiciennes consistant à raviver les querelles tribales inutiles des Fang N’toumou contre les Fang Ocak.
Le triste exemple du génocide rwandais nous permet de méditer sur la dangerosité d’entretenir le tribalisme en Afrique.

Pari raté !! Car l’homme (RUBEN N’DONGO) que M. Donato Ndong Biyogo qualifie « d’inconnu » ne se considère pas appartenir à une tribu, à une ethnie, à une race, à un village ou à une région quelconque.
M. RUBEN N’DONGO, en tant qu’homme politique de premier plan qui respecte la « chose » publique et consacre sa vie au service de tous les Équato-guinéens sans distinction ne peut pas se permettre de revendiquer une appartenance tribale ou ethnique. Car depuis toujours, il a juré de faire de la lutte contre le régionalisme et de toutes les formes de discrimination raciale ou tribale en Guinée-Équatoriale son cheval de bataille.

De par ce point de vue, il est le fils de tous les peuples et villages de la Guinée-Équatoriale.

Et à propos des hommes politiques « inconnus ou méconnus, » parlons-en !!

Vous, pouvez-vous nous expliquer sur quoi est basée votre « popularité » ou la « popularité » du PPGE ?

Si c’est à cause de vos deux ou trois tentatives d’opérations politiques de coups d’État rocambolesques ratés impliquant des mercenaires, que vous vous croyez « populaire, » tant mieux pour vous ! Mais, et pour les dégâts collatéraux que cela occasionne à votre formation politique qu’en faites vous ? Curieux, curieux !!

Mais le C.R.A.M.O.E.G et son leader n’ont pas besoin de cette publicité de mauvais augure.

M. RUBEN N’DONGO et les formations politiques qui font partie du C.R.A.M.O.E.G luttent, non pas par des stratégies d’opérations de mercenariat visant à assassiner de nombreuses personnes pour s’emparer du pouvoir, mais par une démarche pacifique incitant le dialogue et la concertation en vue d’aboutir à un processus de réconciliation qui favorise la transition démocratique.

Le C.R.A.M.O.E.G, s’il devait assurer un jour les responsabilités politiques de l’État équato-guinéen, le ferait avec l’approbation d’une large majorité du peuple souverain, et aussi, avec le soutien de toutes celles, et de tous ceux qui, actuellement exercent des responsabilités administratives, diplomatiques et politiques en Guinée-Équatoriale.
Car, le peuple équato-guinéen souverain qui, depuis des années, a tant souffert mérite qu’on lui fasse confiance en lui donnant la parole.

À l’instar des autres grandes démocraties libérales de par le monde, le dernier mot doit revenir à ce peuple martyr dans la désignation ou dans l’approbation de ses propres dirigeants.

Certes, par le passé (1990-1992), il fut un temps où une partie de la population avait imaginé que le PPGE pouvait représenter une alternative à la dictature, mais après l’échec du POC (Plata Forma de la Oposición Conjunta) et les tentatives de coups d’État répétés de 1995 et 1997 impliquant directement le leader du PPGE, le peuple équato-guinéen a fini par s’éloigner des discours politiques hargneux de ce dernier qui les a fait tant souffrir.

Car, suite aux événements sus relatés, nombreux sont les citoyens qui, à l’époque militants au sein du PPGE, ont payé cher (arrêtés, torturés et incarcérés ; certains sont même morts en prison) les erreurs politiques commises par leur leader.

Depuis lors, le PPGE n’est plus ce qu’il était en 1990 ! C’est-à-dire, avant d’avoir sacrifié de nombreux innocents.

Retranché à l’ombre de sa horde tribale de Niefang, le PPGE qui revendique et invente la « popularité » ou le « soutien du peuple » dont il ne dispose pas, se sentant complètement perdu dans un Océan de désillusions, à l’aide de certaines forces occultes, tentent désormais de s’attaquer au C.R.A.M.O.E.G en menant une campagne mensongère de dénigrement et de déstabilisation à l’encontre de son Président Exécutif dont le seul tort est d’avoir opté pour une solution pacifique pour éradiquer la dictature en Guinée-Équatoriale.

Contrairement à vos méthodes antidémocratiques qui consistent toujours à ne vouloir prendre le pouvoir que par les armes, sachez que le C.R.A.M.O.E.G n’achète pas de mercenaires ! Son combat pour la démocratie, le développement et contre la dictature et l’oppression s’effectue sur le terrain politique et diplomatique.
En résumé, il s’agit de faire appel à la sensibilité de la communauté internationale pour qu’ensemble (gouvernement équato-guinéen et opposition démocratique), nous puissions dialoguer en vue de trouver une issue pacifique favorisant la démocratie pluraliste et la transition en douceur et ce, par le dialogue et la concertation.

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José-Esteban EWORO, Magdalena ADA, Paulina ESONO-ABAGA-ADA, Maria-Corona TOMO, José-Luis JONES – C.R.A.M.O.E.G.



Fuente: Magdalena ADA - SERVICE PRESSE C.R.A.M.O.E.G.

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