Par Santiago Eneme-Ovono, Membre du Comité Exécutif de Réflexion Politique du C.R.A.M.O.E.G.

Avertissement !! Je voudrais, par les lignes qui suivent, attirer l’attention de certains pays africains (ils se reconnaîtront) du caractère affabulatoire de ceux qui, se présentant comme étant d’opposants au régime de Malabo viendraient leur parler en mon nom.
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Si le combat politique contre la dictature en Guinée-équatoriale fait de chacun d’entre nous, un opposant potentiel, il est par contre indécent, voire abject d’utiliser des stratagèmes absurdes pour mettre dangereusement en péril la crédibilité et notoriété des personnes qui ne font pas du combat politique une affaire clanique ou tribale.

Si l’histoire de nos peuples et les mystères de la nature ont voulu que je sois né dans la même famille de celle de l’actuel chef de l’État de Guinée-Équatoriale, ce ne fut pas un choix personnel, mais celui de l’énigme de la création de notre univers et de l’homme !
Hélas, je ne peux nier ces faits de mon appartenance familiale aussi douloureux soit-il, au regard de la gravité des événements politiques qui ensanglantent notre pays depuis un quart de siècle, je me dois de résoudre pour accepter cette triste réalité difficilement supportable.

Le constat est là et les faits sont là !! Mes convictions politiques libérales pour la Guinée-Équatoriale n’ont pas été du goût de certains éléments du pouvoir à Malabo. C’est cette opposition d’idées politiques et de manière de gouverner le pays qui m’a contraint à l’exil.

S’il est vrai que par le passé, avant de quitter mon pays pour l’exil, j’ai été formé à l’étranger dans le domaine de l’armée au grade du Lieutenant-colonel, il s’agissait-là pour moi de me former : Non pas pour fomenter plus tard des coups d’État, mais pour être utile à mon peuple, le servir et le défendre en tant que bon soldat et ce, en cas de guerre ou d’agression étrangère.

De mon exil, j’ai juré mener la lutte politique pour, non pas se venger de qui que ce soit, mais pour vaincre la dictature. Le but étant de s’engager dans la voie pacifique en vue d’aboutir à une solution qui éradique totalement l’oppression par le dialogue et la concertation. Ca r, il faut à tout prix éviter pour qu’à jamais, ne se reproduisent plus les mêmes effets pervers de violences aveugles et de morts inutiles.

L’avènement en juillet 2003 du C.R.A.M.O.E.G en France m’a donné l’opportunité de m’engager pleinement au sein de cette structure Fédérative qui préconise une lutte politique pacifique de la non-violence et qui appelle la communauté internationale à trouver une solution pacifique de la crise. Depuis-lors, je travaille loyalement en toute probité et équité au sein du C.R.A.M.O.E.G, et ensemble, nous poursuivons nos objectifs communs de lutte pacifique réclamant le dialogue et la concertation avec le régime de Malabo.

D’ailleurs, pour éviter toute mauvaise interprétation quant à mes engagements politiques de lutte pacifique, dès mon adhésion au C.R.A.M.O.E.G, j’ai aussitôt informé les autorités du pays qui m’a accordé l’asile politique de ma démarche de participer activement à la structure politique de l’opposition démocratique basée à Paris (France).
De ce point de vue, il est hors de question pour moi de m’engager en plus au sein d’un autre parti politique dont je ne connais pas les tenants et les aboutissants.

Aujourd’hui, ce qui me scandalise le plus, c’est l’attitude de certaines personnes prétendument opposantes qui utilisent abusivement mon nom « d’officier supérieur de l’Armée et du neveu du président Obiang Nguema » pour aller solliciter des aides auprès de certains pays africains dont le but serait de fomenter un coup d’État en Guinée-Équatoriale.

En effet, il y a environ 72 heures que nous, exécutif du C.R.A.M.O.E.G, avons été alertés par des milieux diplomatiques de certains pays africains nous informant qu’un groupe d’hommes se réclamant opposants et en provenance de la péninsule ibérique séjournait dans leurs pays.

Ce groupe, logé à leurs propres frais (cf. sources reçues) dans de luxueux Hôtels, s’était présenté être « d’émissaire envoyé par le Lt.-Colonel Eneme-Ovono » et aurait cherché à prendre contacts avec les autorités desdits pays en vue d’obtenir… un appui logistique... pour… etc.

Je tiens à démentir catégoriquement être à l’origine de ce pseudo « délégation d’opposants. »

Connaissant déjà les noms de certaines personnes faisant partie de cette délégation, je tiens à vous mettre en garde : cessez d’utiliser mon nom à vos stupides fins. Faute de quoi, je me réserve le droit de rendre public vos noms et de déposer une plainte devant les juridictions européennes compétentes.


Santiago Eneme-Ovono.
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Fuente: Miguel-Angel JONES

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