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Editorial

L’APPEL CONJOINT LANCÉ HIER PAR LA « LIGUE ESPAGNOLE DES DROITS DE L’HOMME » ET SEVERO MOTO EST UNE PURE MYSTIFICATION ET UN ACTE DE CORRUPTION INTELLECTUELLE PASSIVE.


publicado por: Miguel-Angel JONES el 14/05/2004 14:25:43 CET

Réflexion !

Par Manuel RUBEN N’DONGO, écrivain-consultant politique & Chairman of the Executive Council of C.A.R.M.O.E.G.
*************************************

Si l’appel lancé hier par le « gouvernement illégal du PPGE en exil » et ses principaux bailleurs de fonds déguisés en « ligue espagnole des Droits de l’Homme » ne nous a pas fait rigoler ou même rire à gorge déployée, il nous a au moins permis de comprendre à quel point les lobbyistes ibériques, impliqués depuis la décolonisation, dans le feuilleton politico-économique de la Guinée-Équatoriale indépendante sont prêts à tout pour imposer leur conduite. Et ce, au mépris des attentes du peuple équato-guinéen.

Cet appel subit à « l’union de l’opposition » émanant de la plume même de celui qui, antérieurement, avait boycotté la POC (Plata-Forma de la Opocisión Conjunta) et repoussé toute idée « d’union » est grotesque ! Et il ne serait pas illogique d’imaginer une entreprise de diversion derrière cette opération de prosélytisme !!

Il n’est secret pour personne que depuis des années, le leader du PPGE a pris goût à cavaler seul dans le but de s’emparer du pouvoir politique par la force et au profit de son clan. Les diverses opérations de coups d’État ratés organisées par le passé sont là pour en témoigner.

Au moment où des preuves accablantes s’accumulent sur l’implication directe du leader du PPGE dans l’affaire des mercenaires détenus en Guinée-Équatoriale et au Zimbabwe, et voici maintenant que l’intéressé passe de nouveaux accords obscurs avec un personnage de l’ombre qui se charge d’ores et déjà de financer « un prétendu dialogue et une rencontre de l’opposition en exil. »

Il y a 48 heures, M. Lawrence Phiri, Procureur du Zimbabwe chargé d’instruire l’affaire des mercenaires incarcérés dans son pays a rendu public un communiqué affirmant « détenir (des preuves) un contrat écrit entre Simon Mann et Severo Moto. » Et M. Mann aurait reçu 15 millions de dollars pour cette opération.
Alors que les investigations parallèles & internationales en cours n’ont pas encore élucidé cette affaire, l’auteur de la saga tropicale « des chiens de guerre » ratée du 07 mars dernier ne se désarme pas. Il récidive et se réunit en conclave avec un certain « Francisco Javier Alonso Rodriguez, » sans doute un banquier occulte du PPGE pour, dit-il, « signer un compromis de collaboration pour appuyer et faciliter une vraie table de dialogue avec tous les partis politiques de l’opposition équato-guinéenne en exil. »

Cette curieuse démarche du PPGE en direction de toute l’opposition en exil m’amène à poser ces quelques questions :

1-) Si le leader du PPGE a réellement l’intention de faciliter « l’union de l’opposition » en exil, pourquoi avoir décidé seul de signer des « accords » avec ce personnage (Francisco Javier Alonso Rodriguez) à l’insu des autres leaders politiques auxquels il propose le dialogue ?

2-) Que contiennent ces fameux accords signés furtivement par les deux hommes ?

3-) Pour que l’opposition équato-guinéenne se rassemble, a-t-on vraiment besoin qu’un Espagnol s’interpose pour régler les problèmes internes à l’opposition ou réconcilier les leaders politiques ?

4-) Sommes-nous dans un terrain de lutte pacifique…, ou dans un champs de bataille entre factions armées pour maintenant nécessiter une tierce personne à jouer les bons offices ?

5-) Qui est-il ? Médiateur de bon sens ou banquier bon samaritain au service du PPGE ?

6-) Après 35 ans d’indépendance de la Guinée-Équatoriale, n’est-ce pas là un désaveu pour les Équato-guinéens de continuer à se comporter comme des vulgaires indigènes sans personnalité ou esclaves affamés devant leur maître ?

7-) A-t-on vraiment besoin de millions de Dollars et la présence d’un « maître » pour faciliter le dialogue entre les leaders politiques en exil ?

8-) Si, en Guinée-Équatoriale, l’opposition n’est pas capable de faire son propre mea-culpa, que peut faire un Espagnol exogène au problème atavique tribal et ethnique équato-guinéen ?

Ce n’est pas en organisant un gueuleton arrosé dans les palaces que l’on va mettre en accord des gens qui n’ont aucune volonté de sceller une véritable union.
Ce n’est pas non plus en achetant à coups de millions la complaisance de certains groupuscules politiques sans une réelle assise nationale que l’on fera avancer la démocratie et la réconciliation.

Il faut cesser ces niaiseries équato guinéennes !

Nous devons cesser ces attitudes puériles qui font de certains, d’éternels assistés qui ne survivent que grâce aux subsides des contribuables ibériques parce qu’ils refusent de trimer pour être eux-mêmes et vivre la tête haute.

Si les relations humaines entre peuples du Nord et ceux du Sud sont indispensables dans une société de progrès, il est par contre inapproprié d’imaginer, que le seul fait qu’un Occidental ou une personne tierce s’asseoit dans un débat politique tribal interne à une société, résoudrait tous les problèmes.

Les Équato-guinéens ont besoin de se retrouver entre eux pour faire le point, se débattre sans guide suprême et sans maître. Au sortir d’un tel débat où les gens sont prêts à parler librement pour enterrer définitivement la « hâche de guerre » tribale inutile, il en sortira quelque chose de positif. C’est à partir d’une telle démarche constructive que sera édifiée une nouvelle société équato-guinéenne plus démocratique et fraternelle.

Mais le tribalisme et le régionalisme qui, à l’heure actuelle, sont inscrits dans les gènes des Africains et des Équato-guinéens en particulier sont un mal profond.

Tant que nous-mêmes n’entreprendrons pas une réflexion anthropologique et sociologique sur nos sociétés tribales et sur les possibilités de partager en commun un espace politique et socioculturel, il n’y aura, ni paix, ni stabilité ni prospérité, ni une quelconque démocratie. Et, Espagnols, Français, Américains ou autres nations pourraient intervenir autant de fois qu’ils le voudront pour nous apporter « leurs solutions face aux multiples conflits » qui nous divisent, cela ne résoudra rien, si ce n’est de verser de l’eau dans une cruche percée.

Pour résoudre les problèmes politiques et socio-économiques de la Guinée-Équatoriale, nous n’avons pas besoin de millions de Dollars. Ce dont les Équato-guinéens ont besoin pour éradiquer la dictature et sortir de l’ornière et du chaos économique, c’est la réflexion politique, l’unité nationale et un vrai projet de société qui associerait démocratie pluraliste et développement économique.

Une telle démarche n’est possible en Guinée-Équatoriale que si nous, acteurs politiques de tous ordres et militaires de carrières, abandonnons nos ambitions personnelles qui font que chacun d’entre nous, ne voit son « progrès personnel et intellectuel » que dans le fauteuil présidentiel.

Or, dans une société de progrès, acteur de cinéma, peintre ouvrier, maçon, enseignant, chef d’entreprise, juriste ou fonctionnaire…, ont autant de responsabilités et sont autant de bras armés de la culture et de l’économie qui font avancer la société avec dévouement et responsabilité.

Enfin, si nous voulons un réel changement politique en Guinée-Équatoriale, nous devons agir sereinement en prenant comme acteur principal, le peuple souverain qui devra trancher pour son avenir et celui de ses futures générations,

Si nous voulons une vraie union entre toutes les forces politiques de l’opposition, faisons-la sans manœuvres politiciennes d’en coulisse, et ne prenons pas des engagements insolites au nom de l’union de l’opposition sans consultation et accords préalables de tous et de toutes, dans l’opposition.

Comme par le passé, toute démarche politicienne ou arrangement fait par un groupuscule cherchant seulement à défendre ses intérêts obscurs et partisans sera voué à l’échec.

Ce qui est sûr et certain, c’est que le C.R.A.M.O.E.G ne participera pas à une quelconque réunion patronnée par le chef putschiste et ses réseaux de banquiers obscurs dont nous ignorons totalement les tenants et aboutissants de leurs projets secrets.

Le C.R.A.M.O.E.G, structure fédérative de l’opposition démocratique en exil, ne peut pas cautionner, ni de près ni de loin, une quelconque entreprise belliqueuse. Certes, nous devons lutter pour vaincre la dictature, non pas par des méthodes musclées visant à instaurer la démocratie par les armes, mais par un dialogue constructif avec le régime de Malabo. Lequel dialogue devant nous mener vers une vraie réconciliation nationale et vers l’établissement d’un État de Droit et ce, sans aucune effusion de sang.


Manuel RUBEN N’DONGO
______________________






Fuente: Melle De Mirepoix - CRAMOEG - PARIS

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Véase también la declaración sobre el uso de seudónimos

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