M. Antonio SIBACHA Président fondateur de l’U.D.D.S opposition en exil, condamne fermement l’attaque perpétrée dans la petite l’Île de Corrisco par un noyau d’hommes armés qui serait parti depuis le Gabon.
Cette opération, menée par un groupe d’individus, probablement à la solde de M. Adolfo Bikó (un ancien opposant équato-guinéen exilé aux États Unis d’Amérique depuis plus de 30 ans), s’est soldée par la mort de plusieurs assaillants qui s’étaient hasardés d’attaquer un poste militaire équato-guinéen de la petite île.
L’UDDS dénonce l’attitude de certains exilés équato-guinéens qui, au lieu de se conformer aux respect des lois et aux recommandations des pouvoirs publics gabonais de ne jamais entreprendre, depuis le territoire gabonais, une quelconque action belliqueuse à l’encontre du pays voisin, abusent de l’hospitalité (asile politique) que nous accordent le Gabon dans le cadre des Conventions Internationales en matière du Droit d’Asile.
L’UDDS, en tant que structure politique démocratique pacifique et non violente ne peut cautionner ce genre d’attitudes et de comportements irresponsables exposant, une fois de plus, la vie de nombreux jeunes & innocents.
Pour résoudre la grave crise politique que traverse actuellement notre pays, nous nous inscrivons totalement dans l’esprit de la politique de réconciliation nationale préconisée depuis toujours par M. Manuel RUBEN N’DONGO dans le cadre de la lutte pacifique que mène le C.R.A.M.O.E.G en vue d’une transition démocratique.
C’est pourquoi, dès l’annonce de la création en France en juillet 2003 de cette structure fédérative de « la non-violence, » nous avons aussitôt adressé notre demande d’adhésion au C.R.A.M.O.E.G à Paris. Depuis lors, l’UDDS collabore pleinement avec Paris en vue d’entamer des pourparlers directs avec les autorités de Malabo.
De ce point de vue, et au regard de ce qui vient de se passer dans la petite l’île de Corrisco, les militants de l’UDDS se désolidarisent avec ceux et celles qui, en Guinée-Équatoriale ou ailleurs, utilisent la violence à des fins politiques.
Enfin, l’UDDS attire l’attention de certains leaders politiques équato-guinéens qui, profitant de la naïveté des uns, et des relents de tribalisme des autres, veulent utiliser certains milieux de la diaspora équato-guinéenne du Gabon, pays voisin, à des fins militaires.
Pour y voir plus clair dans cette affaire que certaines medias qualifient déjà d’un « Commando parti depuis Libreville, » nous sommes disposés à offrir notre collaboration & service aux autorités gabonaises en vue d’une enquête et d’un éclaircissement dans cette affaire.
Par ailleurs, l’UDDS constate que depuis la dernière affaire de coup d’État avorté de M. Severo Moto, les protagonistes exogènes & endogènes impliqués dans ces histoires, ont voulu salir le Cameroun que l’on a soupçonné à tort « d’abriter un camp d’entraînement de mercenaires. »
Cette piste ayant été une pure mystification, les mêmes réseaux, frustrés de leur fiasco du 07 mars dernier sur Malabo, s’en prennent maintenant à un autre pays voisin francophone : le Gabon !!
En fait, ces réseaux aux ramifications obscures, ne cherchent-ils pas, à tout prix, à impliquer la France dans une histoire de sale besogne ?
Pour nous, UDDS, ces manigances en chaîne qui n’en finissent pas et cette stratégie de la « terre retournée » n’ont d’autres buts qu’à saboter l’esprit de la francophonie en Afrique Centrale afin de pousser le régime de Malabo à « se fâcher » contre un ennemi factice.
Ce qui est sûr et certain, c’est que nous, réfugiés équato-guinéens avisés et attentifs, résidants au Gabon, nous ne nous laisserons jamais duper par ces faux leaders qui veulent profiter de notre présence en terre gabonaise pour rompre l’havre de paix que ce pays a offert aux exilés équato-guinéens.
Antonio SIBACHA Président de l’UDDS,
et les principaux responsables du Mouvement
Membres adhérents au C.R.A.M.O.E.G.
Fuente: ANTONIO SIBACHA