Libreville condamne l´attaque contre l´îlot équato-guinéen de Corisco


Le gouvernement gabonais a condamné l´attaque dans la nuit du 28 au 29 mai de la caserne de l´îlot équato-guinéen de Corisco, attribuée par Malabo à un ”groupe de rebelles équatoguinéens” venus de Libreville, indique un communiqué reçu mercredi par l´AFP.

”Le gouvernement gabonais condamne avec la dernière énergie ce genre d´acte susceptible de ternir les relations de bon voisinage, d´amitié et de fraternité (...) entre les pays de la sousrégion et en particulier entre le Gabon et la Guinée Equatoriale”, indique le communiqué.

En outre, il ”marque sa détermination à empêcher l´utilisation de son territoire comme base arrière de déstabilisation des pays frères par des aventuriers”.

Le gouvernement avertit également ”les communautés vivant au Gabon que l´hospitalité dont elles jouissent ne doit servir sous aucun prétexte de gage ou de caution à tout acte tendant à nuire à la sécurité, la paix et la stabilité de la sous-région”.

Les autorités gabonaises, qui disent avoir été informées de l´attaque ”par voie de presse”, se disent aussi prêtes ”à une action concertée” avec Malabo pour ”rechercher et identifier tous les auteurs et instigateurs de cette attaque”.

Le gouvernement équato-guinéen avait annoncé le 31 mai qu´un ”groupe de rebelles équato-guinéens avec résidence à Libreville” avait attaqué la caserne de Corisco, îlot d´environ 5 km sur 4 situé dans la baie du même nom, à une vingtaine de km au large de l´estuaire du Mouni (ou Muni) qui marque la frontière entre les deux pays.

Malabo avait dit dans un communiqué ”être entré en contact avec le gouvernement gabonais. Les deux gouvernements combinent une action pour identifier tous les auteurs et les instigateurs de cette tentative”, soldée par cinq tués côté assaillants et cinq arrestations.

Corisco est situé à une dizaine de km de l´îlot Mbanié, aux eaux réputées potentiellement riches en pétrole et objet d´un différend territorial entre Malabo et Libreville, depuis les années 70.

Les autorités gabonaises n´étaient pas immédiatement joignables mercredi matin.


=====================================================
La Cémac a examiné mardi à Libreville la situation dans la sous-région


Un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l´Afrique centrale (Cémac) s´est penché mardi ”sur la situation prévalant dans la sous-région”, notamment après les récentes tentatives de coup d´Etat à Malabo et N´Djamena, indique le communiqué final publié en début de soirée.

Outre le président gabonais Omar Bongo Ondimba, les présidents centrafricain François Bozizé, congolais Denis Sassou Nguesso et tchadien Idriss Deby ont assisté à ce sommet, tandis que les deux autres Etats-membres, le Cameroun et la Guinée Equatoriale, étaient représentés au niveau ministériel.

Ils ont ”condamné” les ”récentes tentatives de renversement des régimes politiques en Guinée Equatoriale et au Tchad”.

Concernant le premier pays, où ont été arrêtés début mars quinze mercenaires présumés qui devaient être rejoints par une soixantaine d´autres arrêtés à Harare en vue de renverser le président Teodoro Obiang Nguema, ils ”ont exhorté la communauté internationale à mener des actions contre le mercenariat qui est une forme de terrorisme”, indique le communiqué.

Les participants ont également ”condamné de façon ferme la tentative d´élimination” du président Deby, que N´Djamena a annoncé avoir déjouée mi-mai.

Le sommet s´est également penché sur le conflit qui oppose Khartoum à deux rébellions dans la région soudanaise du Darfour, frontalière du Tchad, et qui a poussé plus de 100.000 Soudanais à s´y réfugier.

Les participants se sont dit préoccupés par ”les répercussions de cette situation en Afrique centrale” et ont ”exprimé l´engagement de l´Afrique centrale à participer à tous les niveaux au règlement de ce conflit”.

Une aide ponctuelle de deux milliards de francs CFA (trois millions d´euros) va être apportée par le Cameroun, le Congo, le Gabon et la Guinée Equatoriale au Tchad pour aider les populations tchadiennes frontalières du Soudan à faire face à l´afflux de réfugiés du Darfour, selon le communiqué.

Les membres de la Cémac ont également indiqué vouloir apporter ”un concours significatif”, sans plus de précision, pour permettre à la transition en cours à Bangui de se terminer dans les délais annoncés.

Un référendum constitutionnel en octobre 2004 et des scrutins présidentiel et législatifs en janvier 2005 doivent mettre fin à la transition mise en place à Bangui depuis l´arrivée au pouvoir le 15 mars 2003 de François Bozizé, lors d´un coup d´Etat au cours duquel il a renversé le président élu Ange-Félix Patassé.

Un émissaire du président de République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila a également informé la Cémac des derniers développements dans ce pays.

Le sommet a enfin appelé les parties impliquées dans la crise ivoirienne à renouer le dialogue, a souhaité que le transfert de pouvoir en Irak soit effectif à la date prévue et s´est dit préoccupé par la crise israélo-palestinienne et le regain de violences dans la région.

==================

Los líderes centroafricanos jamás han mostrado preocupación por el sufrimiento de los pueblos que gobiernan. Los miles de muertos guineanos nunca han obligado a los gobiernos centroafricanos a exigir a los gobernates respectivos el fin del sacrificio impune de los guineanos, ni en la dictadura de Macias ni en la Obiang.

Sus condenas, hechas por la información aparecida en la prensa sin que tengan siquiera constacia real de los ”ataques”, suena a música celestial y a inutilidad. Sus preocupaciones por la seguridad en la zona es pura indecencia ante los miles de muertos que venimos padeciendo desde hace décadas. Pura decrepitud.

Cuando estalle Africa Central llamarán a los paracaidistas franceses, pero mientras tanto, en un eterno ritual, se reunen para hablar y hablar, y para comer y comer gracias a nuestras riquezas. No hay sorpresas, siempre la eterna ceremonia en Libreville, Yaunde o Malabo, mientras caen nuestros hermanos bajo los disparos de los tiranos del Africa central

Celestino Okenve Ndo



Fuente: Agencia France Press

¡Nota importante!
El contenido de los artículos publicados no refleja necesariamente la opinión de la redacción de guinea-ecuatorial.net
Véase también la declaración sobre el uso de seudónimos