Reprise du procès des mercenaires présumés le 26 novembre (tribunal)

MALABO, 22 oct (AFP) - 19h47 - Le procès de dix-neuf personnes, dont 14 mercenaires présumés, accusées d´avoir participé à une tentative de coup d´Etat contre le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema en mars dernier, reprendra le 26 novembre à Malabo, a annoncé vendredi la radio nationale.
”Le tribunal (...) de Malabo porte à la connaissance générale et de manière spéciale au procureur général de l´Etat et aux avocats de la défense que le procès (...) reprendra vendredi 26 novembre 2004 à 10h00” locales (09h00 GMT), a indiqué un communiqué du tribunal lu à la radio.

Le procès des huit Sud-africains, six Arméniens et cinq Equato-guinéens, dont un ancien vice-ministre, ouvert le 23 août dernier à Malabo, avait été suspendu le 31 août dernier, avant le réquisitoire du procureur et les plaidoiries de la défense, pour ”complément d´information” à la demande du procureur général de l´Etat, José Olo Obono.

Cet ajournement avait été décidé à la suite de l´arrestation, en Afrique du Sud (où il réside), du fils de l´ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher, Mark Thatcher, soupçonné par les justices sud-africaine et équato-guinéenne d´avoir financé la tentative de putsch.

Inculpé en août dernier pour infraction à la loi sud-africaine interdisant le mercenariat, Mark Thatcher doit répondre le 25 novembre devant un tribunal sud-africain de son implication présumée dans ce complot. Le lendemain, jour de reprise du procès de Malabo, il doit être interrogé par des enquêteurs venus de Guinée équatoriale.

Initialement annoncée le 4 octobre, la reprise du procès de Malabo a été reportée à plusieurs reprises, notamment après le décès, le 12 octobre, du principal avocat des accusés sud-africains, Fernando Mico Nsue.

Dès l´ouverture des débats le 23 août, le procureur Olo Obono avait annoncé son intention de requérir la peine de mort contre le Sud-Africain Nick du Toit, chef présumé du groupe de mercenaires arrêtés en mars dernier à Malabo, et des peines de 26 à 86 ans de prison contre les autres accusés.

Dans un discours prononcé le 12 octobre dernier à l´occasion de la fête nationale, le président Obiang a pour sa part promis des peines ”exemplaires” contre tous les mercenaires présumés.

Outre les personnes arrêtées et jugées à Malabo, 70 autres personnes soupçonnées d´avoir participé à cette tentative de coup d´Etat ont été interpellées le 7 mars à l´aéroport international d´Harare.

Le 10 septembre, la justice zimbabwéenne a condamné 67 d´entre eux à des peines de 12 à 16 mois de prison pour non-respect des lois sur l´immigration ou sur l´aviation. Leur chef et cerveau présumé du complot, le Britannique Simon Mann, a lui été condamné à sept ans de prison.





Fuente: AFP

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