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Editorial

NOTA ACLARATORIA A DON BONIFACIO NGUEMA ESONO NCHAMA, AUTOR DEL ULTIMO COMUNICADO PUBLICADO EL 6 DE NOVIEMBRE PASADO EN ESTA PAGINA WEB


publicado por: Magdalena ADA-ACURUBANG el 10/11/2004 15:44:57 CET

Paris, le 08 novembre 2004
Par Melle Magda Ada
Service Presse – CRAMOEG
_______________________

Réflexion !

Si la situation politique ubuesque créée en Guinée-Équatoriale depuis la décolonisation par l’ex-puissance coloniale et aggravée par l’effroyable dictature de Macias Nguema a permis à tout un chacun de descendre dans l’arène pour faire valoir ses opinions, il est par contre terrifiant de constater l’émergence du culte du déraisonnement qui, de jour en jour, est devenu le maître à penser de l’inconscience de ces vibrions qui envahissent l’espace public. Et ce, sans un vrai projet politique.
Les débats démocratiques engagés dans un espace de liberté pour faire naître un dialogue constructif entre tous les citoyens d’une même nation permettant à un État de relever les défis supposent une extrême maturité et une grande pondération émanant des acteurs concernés.

Or, dans la Guinée-Équatoriale des avidités du pouvoir du chacun pour soi, cela n’a jamais été le cas. Car on s’aperçoit, que sur le théâtre des débats politiques, il existe une pléthore de « démocrates » dont les uns se comportent en omnipotents et trapus gourous, dans le meilleur de cas !! Tandis que les autres – dans le pire des cas – politiciens aigris des temps révolus aux airs de seigneurs, élitismes réactionnaires et ratonneurs de tous ordres dont certains ont mis la Guinée-équatoriale à feu et à sang avant de la quitter pour faire diversion à l’étranger, en exil, continuent à se comporter en chefs oligarchiques. Et dans le même temps, ils se permettent le luxe de parler sur la place publique de « démocratie. » Mais de quelle de démocratie s’agit-il ?

Ce qui est curieux et surprend, c’est de constater, qu’à chaque fois qu’un groupe d’opposants basé dans la péninsule ibérique échoue dans leurs diverses opérations de tentatives de coups d’État contre le régime en place à Malabo, au lieu de s’en prendre à leur propre irresponsabilité politique, ils s’en prennent violemment à un ennemi factice : le CRAMOEG dont le seul tort est d’avoir opté comme orientation politique, le dialogue avec le gouvernement équato-guinéen.

Hier déjà, dans un passé pas si lointain, le PPGE et son pseudo-gouvernement en exil, après avoir échoué dans leur vaste projet de coup d’État à Malabo le 07 mars dernier, sa horde de nègres n’avaient pas hésité à publier des diatribes à l’encontre du CRAMOEG le soupçonnant même de complicité avec le régime de Guinée-Équatoriale tout simplement parce que nous préconisions la voie de la non-violence.
Et aujourd’hui encore, nous voici confrontés à un nouvel acharnement émanant d’un lugubre personnage : Bonifacio Nguema Esono Nchama ! L’homme des sales besognes ! l’homme qui ordonna à son époque l’incendie de plusieurs villages ; l’homme qui a façonné en Guinée-Équatoriale plusieurs formes de tortures et des supplices infligés aux prisonniers politiques… se permet une fois de plus de poursuivre ses critiques acerbes contre le CRAMOEG et se transformer en donneur de leçons de « démocratie » en tenant des propos étourdis.

Monsieur, votre récent voyage au Cameroun avec une mallette bourrée de billets de banque n’est pas passé inaperçu ! vous avez été vu aux frontières des deux pays. Ceci n’est pas une invention du CRAMOEG ou de M. Eneme Ovono, mais de vos propres indiscrétions. Car des traces ont été laissées partout et celles-ci ont parlé.
Vos appels téléphoniques passés entre la péninsule ibérique et la Guinée-Équatoriale pour donner « l’ordre » aux pauvres militaires équato-guinéens « d’attaquer » en sont une preuve supplémentaire.

Ne pensez-vous pas que tout ceci a aussi laissé des traces ? Alors, pourquoi ces attaques gratuites et acerbes contre le CRAMOEG qui n’est pour rien dans vos échecs ?

Quant à votre stupide allusion de signifier que « Nuestro deseo es que, tal y como se manifiesta a bombo y platillo, que CRAMOEG consiga convencer, por los medios disuasorios que dice disponer, al dictador Obiang para que acepte mantener un diálogo sincero y franco con toda la oposición… etc., » sachez que celle-ci – votre allusion – est un non événement !! Nous vous signalons, que depuis la création du CRAMOEG, il n’a jamais été dit que celui-ci disposait d’un quelconque « moyen de dissuasion » pour contraindre le gouvernement équato-guinéen à négocier avec l’opposition.

Vous écrivez par ailleurs, que « nos impresiona el improperio comunicado de CRAMOGE, cuyo contenido se desmarca diametralmente de los fines y objetivos de “reconciliación nacional” que dice perseguir en su proyecto político... etc. »

Soyons sérieux Monsieur !! Si vous perdez la mémoire en oubliant le fil des événements, c’est très grave.

Au fait, qui du CRAMOEG, ou de Bonifacio Nguema Esono Nchama et sa horde tribale a ouvert en premier lieu les hostilités ? Pourquoi avoir attaqué délibérément le CRAMOEG juste après l’annonce officielle de la scission au sein du FDR par M. Santiago Eneme Ovono ? Vous n’avez quand même pas imaginé, qu’en attaquant le CRAMOEG et ses instances, nous resterions les bras croisés. Notre riposte est proportionnelle à vos attaques et ceci n’a rien d’antidémocratique.

Sachez que les instances du CRAMOEG se moquent éperdument des agissements machinaux qu’un individu ou groupe politique adhérent peut avoir. Car ceci n’altère nullement le droit-fil de la politique stratégique de notre mouvement. Pour preuve : lors des dernières élections municipales organisées en Guinée-Équatoriale par le régime, le FDR de Nguema Esono Nchama a fait appel à ses militants pour soutenir les candidats du CPDS. À ce sujet, le CRAMOEG vous a-t-il attaqué ou a-t-il émis une quelconque remarque vous concernant ? Non !!

Et lorsque ce même FDR de Nguema Esono Nchama a conclu récemment un pacte avec Célestino Okenve, le CRAMOEG vous a-t-il attaqué ou a-t-il émis une quelconque réflexion vous concernant ? Non !! Alors, pourquoi tous ce remue ménage ?

De même que nous tenons à vous signaler, que s’agissant de l’UDDS, son Président M. Antonio Sibacha exilé au Gabon est membre signataire de la charte d’adhésion de son mouvement au CRAMOEG. Et pourtant, le Secrétaire Général de ce même UDDS M. Aquilino Nguema-Ona a signé des accords de partenariat ici ou là et publie sans cesse plusieurs communiqués comme bon lui semble. Alors, le CRAMOEG l’a-t-il attaqué ou a-t-il émis une quelconque remarque à son sujet ? Non !!

La haine tribale, l’irresponsabilité politique et l’inconsistance de l’émoi ne font pas partie de la culture politique du CRAMOEG.

D’hier à aujourd’hui, il est connu que la nature même de Nguema Esono Nchama est de manier le cynisme et la cruauté pour avoir envoyé tant de personnes à la mort. Votre rage de langue de bois de considérer le dirigeant du CRAMOEG comme « autonombrado presidente » est une manifestation d’un tyran sanguinaire aux abois.

Dans une démocratie, tout individu – s’il le souhaite – est en droit de créer ou de constituer une structure politique ou associative ! qu’elle soit singulière, plurielle ou fédérative !! Et si l’idée plait aux gens, hé bien ! le public – selon les affinités politiques ou idéologiques de tout un chacun – peut décider ou non d’adhérer à telle ou telle structure politique, tel ou tel groupe d’opinion.

C’est ce qui s’est passé avec la naissance du CRAMOEG ! Celui-ci ne s’est pas constitué sur la base d’un regroupement de mouvements réunis en assemblée pour délibérer pour sa composition. Le CRAMOEG est le fruit d’une démarche individuelle de son fondateur qui a eu l’idée de le mettre sur pied dans le but de mener une politique de réconciliation nationale en Guinée-Équatoriale. À cet effet, il fut proposé aux autres formations politiques de l’opposition de se joindre à cette « confédération » nouvellement constituée afin qu’ensemble, nous puissions mettre en oeuvre un projet politique permettant de mener une lutte pacifique qui favorise le dialogue constructif avec le régime de Malabo.

Depuis sa création à nos jours, le CRAMOEG n’a cessé de lancer des appels au dialogue et à la réconciliation nationale en vue d’un règlement pacifique de la crise. Si, jusqu’ici ces appels sont restés lettres mortes, hé bien ! le CRAMOEG n’y est pour rien dans cette inertie et ne peut rien faire d’autre puisque sa philosophie est la non-violence. Nous n’avons pas d’autres alternatives que d’attendre, et attendre. Nous attendrons le temps qu’il faudra pour que naissent les perspectives d’une vraie politique de fraternité.

Poursuivre la voie de la non-violence et lutter pacifiquement jusqu’à l’émergence de la vraie démocratie en Guinée-Équatoriale est pour le CRAMOEG un projet politique d’avant-garde.

Alors, si en Guinée-équatoriale ou ailleurs quelqu’un a pu constituer en solo un groupement politique, pourquoi le CRAMOEG n’aurait-il pas les mêmes droits ? C’est-à-dire, ceux qui ont prévalu lorsque le dirigeant du PPGE a formé son « gouvernement » en exil et s’autoproclamer Président de ce même groupe d’hommes après avoir invité deux autres mouvements politiques qui ont cautionné sa coalition ?

Avez-vous oublié que le pseudo-gouvernement » en exil est né juste après (deux semaines) la création du CRAMOEG ?

Monsieur, pourquoi ne vous acharnez-vous pas contre ce gouvernement illégal qui ne représente que l’ombre de son créateur ?
Et croyez-vous qu’il soit raisonnable qu’un groupe politique se lance dans la formation d’un gouvernement en exil n’associant pas toutes les formations politiques internes et externes alors qu’il s’agit maintenant de recouvrer les réflexes du dialogue qui favorisent la réconciliation, et par voie de conséquence, la démocratie qui permet au peuple souverain de choisir ses propres dirigeants ?

Votre acharnement contre M. Eneme Ovono et contre le CRAMOEG est un leurre.

Au fait, si vous étiez devenu « président » autocratique par accident, qu’auriez-vous fait de M. Eneme-Ovono et des membres du CRAMOEG qui ne supportent pas votre arrogance ? Les auriez-vous expédiés manu militari devant un peloton d’exécution sommaire comme vous le faisiez au temps des terribles années noires du régime sanguinaire de Macias Nguema ? Votre talent de bourreau à l’allure bon enfant se découvre de jour en jour.

Monsieur, sachez, que ce ne sont pas les propos vexatoires tenus par un génocidaire en fuite à l’étranger qui vont infléchir la noble démarche du CRAMOEG à poursuivre sa lutte en faveur d’une solution pacifique de la crise politique que vit la Guinée-Équatoriale.

Et précisément ! contrairement à vos alliés du PPGE, sachez que le CRAMOEG n’est pas un gouvernement et ne distribue pas de portefeuilles ministériels. Nous sommes tout simplement un rassemblement de personnes qui ont de bonnes intentions démocratiques en vue d’une démarche pacifique permettant au peuple équato-guinéen de se réconcilier, non pas avec des brutes et ceux qui se nourrissent d’intentions de vengeance, mais avec d’honnêtes et paisibles citoyens décidés à travailler ensemble pour donner à notre pays un nouveau destin moins chaotique et plus sécurisé.

Enfin, s’agissant du sujet (événements du 03 août 1979) que vous évoquez par imprudence, sachez que vos arguments ne trompent personne. C’est de la poudre aux yeux et une pure mystification !! Vous et le PPGE qui envisage de traduire M. Obiang Nguema et sa famille devant les « tribunaux nationaux et internationaux » pour les faire juger, avez-vous oublié le rôle sanglant qui fut le vôtre sous l’abominable règne de Macias. Ce vice-président-là de la République tout-puissant dont la seule évocation du nom ferait encore trembler aujourd’hui d’effroi de nombreux veuves et orphelins ne pourra pas se soustraire si habilement devant le jugement du peuple souverain.

Nous ne préjugeons rien. Les faits sont là ! les morts sont nombreux. Nguema Esono Nchama, le maître des basses œuvres est toujours là, en liberté.

Des centaines de milliers de veuves et d’orphelins de Malabo, d’Annobón, en passant par Ebebiyin, Mongomo, Evinayong, Bata, Mbini ou Kogo attendent le jour historique pour demander des comptes à celui qui dirigea la Guinée-Équatoriale (Président par intérim) pendant de nombreuses années ; à une époque où Macias Nguema avait déserté Malabo pour vivre dans son village à Nsang-Ayong. Et pourtant, durant cette période, de nombreuses personnes continuèrent à périr à Malabo et à Bata par centaines chaque jour sous le joug des bras armés du Vice-Président de la République.

La présence de Nguema Esono le génocidaire dans les arcanes politiques du pouvoir est une menace pour la démocratie et la paix civile. Car c’est un dangereux prédateur, un mégalomane par excellence. Soyons vigilants lorsqu’il s’agira de bâtir une vraie démocratie en Guinée-Équatoriale.

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Melle Magdalena Ada
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Fuente: Melle Magdalena ADA

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