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Editorial

La reforma del sistema monetario del CFA en el horizonte próximo


publicado por: Celestino Okenve el 21/11/2004 17:18:53 CET

Se habla de una posible reforma del CFA en el futuro. La noticia aparece en francés y sobre ella voy a realizar unos comentarios al final de la información que he optado, por rigor, mantener en francés.


> Le sujet n´est plus tabou. Il était récemment à Abidjan au centre d´une conférence internationale.
>
> Il n´y a pas très longtemps, parler en public de la réforme de la zone franc était considéré comme une hérésie scientifique. Décidément, les temps évoluent. Les idées aussi. Au point que du 28 au 29 octobre 2004 s´est tenue à Abidjan, en Côte d´Ivoire, une ” conférence internationale sur la réforme de la zone franc ”, sous le parrainage du ministre d´Etat ivoirien, ministre de l´Economie et des Finances, Paul Antoine Bohoun Bouabre. Pour réfléchir sur ce sujet naguère tabou, d´éminentes personnalités du monde universitaire venues de France, du Cameroun ( le Pr Touna Mama et le Dr Désiré Avom de l´Université de Yaoundé II ), du Niger, du Sénégal, du Congo, du Gabon, du Burkina Faso, entre autres. Les opérateurs économiques étaient également associés à la réflexion.
>
> Tout comme le président du Comité scientifique, le Pr Tchétché N´Guessan, le parrain des assises, Paul Antoine Bohoun Bouabre a relevé que ” le débat autour de la réforme de la zone franc ne devrait pas être un sujet tabou. Certes, les pouvoirs et les ” mystères ” de la monnaie sont tels que l´on a parfois peur d´en parler. Cependant, expliquer les fonctions de la monnaie dans l´économie d´un pays doit être un exercice banal pour ne pas dire normal. Mieux, la monnaie est pour le corps socio-économique ce que le sang est pour le corps humain : sa quantité et sa qualité importent donc et pour cela, les spécialistes doivent en parler sereinement et sans tabous ”, dira le patron de l´Economie et des Finances de Côte d´Ivoire.
>
> Les travaux d´Abidjan ont examiné les propositions de réforme telles qu´elles apparaissent à ce jour tant au plan institutionnel qu´à celui de la gouvernance des institutions et leur insertion dans la contexte général des rapports et autres accords franco-africains dont les accords monétaires sont solidaires. De ces travaux et des débats qu´ils ont suscités, il ressort que les organes et institutions de la zone sont soumis à des intérêts stratégiques contradictoires. En conséquence, les règles, les mécanismes de contrôle et de gouvernance importent et la réforme devrait pouvoir exposer les organes non seulement aux sanctions économiques des utilisateurs des services monétaires, mais aussi à celles des institutions nationales qui en ont la vocation et l´expérience.
>
> Communications
>
> En plénière, le Pr Pascal Salin, s´interrogeant sur la légitimité des fondements de la zone franc, a répondu par l´affirmative mais a précisé que si ces fondements sont légitimes, cela ne signifie pas qu´ils sont immuables. Aussi, selon lui, des réformes sont-elles envisageables : elles sont aussi bien techniques que fondamentales. Parmi ces dernières, on peut même envisager de sortir du compte d´opération du Trésor français, d´abandonner le change fixe (1 euro égal 655,957 F CFA), d´accorder le maximum d´indépendance à la Banque centrale, instaurer une concurrence entre les monnaies en laissant les consommateurs des services monétaires faire les choix qui leur conviennent, mais il faut toujours se poser la question de savoir : on réforme pour quoi faire, pour quel but, pour satisfaire qui ? Et en l´espèce, l´utilisateur des services monétaires et financiers doit être la préoccupation essentielle.
>
> Commentant l´intervention du Pr Salin, le Pr Ondo Ossa a indiqué qu´il faudrait abandonner le change fixe du moment où le compte en capital n´est plus la contrepartie du compte d´opération courant.
>
> Le Pr Moustapha Kassé s´est pour sa part demandé si le temps des mutations pour le franc CFA est arrivé. Pour lui, tous les systèmes ont une durée de vie optimale au-delà de laquelle ils disparaissent. Raison pour laquelle au lieu d´attendre une mort naturelle du franc CFA avec le cortège de coûts liés à son agonie, il faut le réformer maintenant parce qu´il est devenue caduque. Et pour cause : surabondance de réserves de change et de liquidité bancaire mais déficit chronique de financement ; rigidités des instruments de politique monétaire dans un environnement en mutation qui privilégie la flexibilité ; extraversion de la zone franc avec des échanges intra-zones plutôt orientés à la baisse. Notant ces paradoxes, le Pr Touna Mama en a ajouté deux autres : inconvertibilité des F CFA BCEAO/BEAC ; zone franc alors que le franc français n´existe plus.
>
> Tirant les leçons, le Pr Touna Mama déclare que la zone franc comme institution doit être revisitée à la suite d´un travail technique fait par les techniciens des ministères des Finances des pays de la zone. Les réformes nécessaires seront présentées aux chefs d´Etat de la zone. Pour Touna Mama, la zone franc a permis une certaine discipline monétaire. Les réformes devraient aujourd´hui aller dans le sens d´une bonne monnaie convertible. Elles devraient aussi assurer l´adaptation du F CFA par rapport à la conjoncture. Donc, lui donner une plus grande flexibilité. Comme c´est le cas avec l´euro, qui évolue régulièrement et sa valeur est donnée par rapport au marché. Le fonctionnement du F CFA doit être souple. C´est ainsi que l´idée d´un taux de change ajustable a été avancée. Il a été proposé en outre la réduction du taux de rétention des réserves des banques africaines au Trésor français (ce taux est actuellement de 65%). Ce taux, conclut-il, peut être ramené à 50%. Ce qui donnerait plus de moyens aux économies qui en ont grand besoin pour financer leur développement, tout en garantissant la convertibilité du F CFA.


Comentario en español:
1) Sobre la integración económica en Africa.-
Los países que integran la subzona oesteafricana del Franco (UEMOA) son 7 estados francófonos y un lusófono, a saber: Benin, Burkina Faso, Costa de Marfil, Guinea-Bissau, Malí, Níger, Senegal y Togo.

A resaltar que entre estos países existe un Pacto de Convergencia, de Estabilidad, de Crecimiento y de Solidaridad que fué firmado el 8 de diciembre de 1999 por la Conferencia de jefes de estado, como un compromiso que asume cada estado miembro para reforzar la convergencia de las economías de los miembros, ayudar a la estabilidad macroeconómica, acelerar el crecimiento económico y profundizar la solidaridad entre los socios. El pacto no ha sido cumplido y la inestabilidad en la zona, especialmente el conflicto de Costa de Marfil (Cote D´Ivoire) empeora la situación.

Los países de la UEMOA (franco del oeste africano) son al mismo tiempo miembros de la Comunidad Económica de los Estados del Africa del Oeste CEDEAO (ECOWAS en inglés, Economic Community of West African States), una unión regional de 15 países del Africa del Oeste creada el 28 de Mayo de 1975 en Lagos (Nigeria) (*). Es una de las comunidades económicas regionales elegidas como bloque para la construcción de la futura Comunidad Económica Africana (CEA), según el acuerdo firmado entre CEDEAO y la CEA en 1998. El pacto de Convergencia de UEMOA coincide grosso-modo con el mismo pacto de Convergencia de CEDEAO.

El proceso de convergencia de UEMOA, debería haberse producido entre los años 1999 al 2003. Para ello, todos los socios han estado elaborando unos programas plurianuales de convergencia que serían evaluados semestralmente, pudiendo aplicarse sanciones a los miembros que no cumplieran los objetivos. La zona monetaria única se hubiera alcanzado en teoría el 1 de enero del 2004 cuando hubiera finalizado exitosamente el período de convergencia.

Dada la existencia de una zona monetaria del Franco CFA dentro de la CEDEAO, la modalidad que se eligió para alcanzar una única zona monetaria para los 15 países es mediante la creación de una segunda zona monetaria para el año 2003, la cual se fusionaría con la zona del CFA en el año 2004. Esta fecha se ha aplazado recientemente a 2005 como consecuencia del retardo en los objetivos de convergencia.

El 20 de abril del 2000, Gambia, Ghana, Guinea-Konakri, Liberia, Nigeria y Sierra Leona, 6 países de la CEDEAO no pertenecientes a la zona del Franco (UEMOA), con la presencia como observadora de Cabo Verde, firmaron una declaración en Accra en la que se comprometieron a crear una Segunda Zona Monetaria (Zona Monetaria del Africa del Oeste ZMAO) para el año 2003 como tenía previsto el proceso de convergencia de CEDEAO. Existe ya un Instituto Monetario en Accra que será el gestor de la integración monetaria de los 6 países, es decir, es la entidad que controlará la segunda zona monetaria de CEDEAO.

Si no hubiera sido por las inestabilidades existentes en la zona del Oeste Africano, se habría alcanzado la fusión de la zona del franco del oeste africano con la zona monetaria de los países anglosajones en el año 2005. Una única zona monetaria y económica de 244 habitantes que abarcaría desde Mauritania hasta Nigeria.

Si tenemos en cuenta que el CFA o la nueva moneda resultante de la fusión es o será totalmengte convertible con el CFA de la CEMAC, nos encontraríamos de hecho con una única moneda desde Mauritania hasta Congo-Brazza, donde viven 276 millones de habitantes (incluso la zona puede ampliarse hasta Angola).

Esta integración monetaria en la CEDEAO, cuando se produzca, implicaría necesariamente la reforma del franco CFA para un ajuste a las necesidades internas de las economías del Oeste Africano.
Una de las reformas necesarias tiene que ver con la paridad fija (ancla) del CFA versus Euro, porque el ancla al Euro garantiza la estabilidad del nivel general de precios pero no garantiza el crecimiento económico sino todo lo contrario. Se ha observado que los mecanismos del CFA actúan enfriando la economía.

La cuenta de operaciones, un instrumento del sistema que obliga a mantener una cuenta en el tesoro francés por cada país por una cantidad igual al 65% de las reservas netas externas, es un instrumento perverso porque mantiene inmovilizados en el exterior de Africa unos fondos necesarios para las inversiones dentro del continente. No puede ser que Africa tenga déficit de capital y sin embargo el capital de las reservas permanezca en Francia.

Tomando el ejemplo de Guinea Ecuatorial, si suponemos que las rentas del petróleo acumuladas son unos 1000 millones de dólares (una cifra cercana a la realidad porque coincide con la cantidad de dinero que Obiang tiene en el Riggs Bank y que ha sido desviado por él de forma criminal), Guinea debería tener en el Tesoro francés el 65% de esa cantidad, es decir 650 millones de dólares. Un dinero que aunque genera intereses, es una cantidad muy grande inmovilizada que una economía subdesarrollada no debe permitir.

Al parecer Francia no está de acuerdo con la integración monetaria en el seno de l a CEDEAO. Costa de Marfil, principal miembro de UEMOA y valedor histórico de los intereses franceses en la zona, se está orientando hacia posiciones más independientes de París y a favor de la integración monetaria en CEDEAO. Las inestabilidades en la CEDEAO pueden ser propicias para las posiciones francesas, mientras el conflicto del delta de Niger en Nigeria puede estar avivado por París para debilitar a Nigeria, el socio más importante de la CEDEAO.

Por tanto, de producirse la integración económica y monetaria en el Oeste Africano (CEDEAO), el gran perdedor sería Francia. Es curioso observar que en el conflicto de Costa de Marfil, el papel de ECOWAS (CEDEAO) ha quedado eclipsado por la presencia de las tropas francesas que se oponen frontalmente al presidente Gbagbo.

Las reformas plausibles del CFA (de la UEMOA o de la CEMAC) tienen que ver, a mi modo, con los siguientes elementos:

a1) Mantener el sistema del ancla al Euro pero elegir al Banco Central Europeo como institución de agencia del CFA, estableciendo un acuerdo con la UE en lugar del acuerdo con Francia. La función de agencia es fundamental dada la debilidad de las instituciones africanas para prover confianza a los agentes económicos. O bien

a2) Modificar el sistema de paridad con tres posibles soluciones:
a2.1) Mediante un tipo de cambio flexible (cambio libre según el valor del mercado) como preconizan los países anglófonos
a2.2) Mediante un tipo de cambio ajustable pero siempre en relación al Euro (sistema de bandas).
a2.3) Mediante un tipo de cambio fijo respecto a una cesta de monedas formada por el Euro, el dólar y el Yen.

b) En relación con lo anterior, eliminar el sistema de la Cuenta de Operaciones en el Tesoro Francés. Será necesario, sin embargo, elegir un organismo de agencia que imponga una disciplina y que sea exterior. Esta necesidad de agencia externa se puede eliminar si un Banco Central del Africa Atlántica pudiera asumir la función de agencia gozando de la máxima credibilidad para los agentes económicos, especialmente para los agentes económicos africanos.

c) Modificar el sistema de la política monetaria. La programación económica -instrumento básico de la política monetaria- deberá utilizar parámetros internos de las economías africanas como restricción externa y no el valor de las cuentas de operaciones (que asegura actualmente la convertibilidad como requisito impuesto por Francia). Además, esa programación económica deberá utilizar un modelo macroeconómico que no sea el propuesto por el FMI. El modelo del FMI es un modelo teórico de la economía de los países subdesarrollados bastante simple y que se ensayó en los programas de ajuste estructural. Este modelo busca sobre todo la estabilidad económica y no el crecimiento económico. El modelo tiene bastante elementos ideológicos afines con el neoliberalismo combativo de las instituciones de Breton Woods.

c1) Utilizar con flexibilidad la inflación como parámetro fundamental de la política monetaria. La inflación subyacente en Africa es del 6% y en Europa es del 2%. No se puede pretender ajustar la economía para un objetivo de inflación del 2% cuando la subyacente es del 6% porque se estaría enfriando la economía, es decir, nunca se alcanzaría un crecimiento a largo plazo superior al 6% medio anual y por tanto nunca se alcanzarían los objetivos marcados por la Cumbre del Milenio sobre Desarrollo en Africa. Recordemos que en Europa, Francia y Alemania están poniendo en entredicho el objetivo de inflación (2%) y el saldo presupuestario nulo dentro del pacto de convergencia, aduciendo -con cierta razón- que esa convergencia nominal puede tener efectos perversos al reducir el crecimiento económico.

Resumiendo, ya se ha empezado a hablar de una posible reforma del CFA, que será en profundidad. Se ha roto un tabú y el debate queda abierto para que los economistas y pensadores africanos discutan sobre todos los elementos que conciernen a esta moneda que puede llegar a convertirse en moneda única desde el sur de Mauritania hasta Angola. Este debate deberá guiarse por el interés de la maltreha economía africana, dejando a segundo plano intereses foráneos como los franceses. El debate debería ser público y trasladarse igualmente al gran público.

Solo asi podrá garantizarse que la resultante del acuerdo es conforme a los intereses de la población africana y no como ahora, un pacto entre jefes de estado africanos que no garantizan nada a nadie. Es evidente que con esto estamos haciendo alusión a la necesidad de una democracia política y económica en Africa.

Prof. Nvo Zang Okenve Mituy
Economista

(*)
Los países que forman la CEDEAO (ECOWAS) son: Benin, Burkina Faso, Cabo Verde, Costa de Marfil, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leona y Togo. Guinea-Bissau se integró en 1977 y Mauritania se retiró en 1999. 8 de ellos usan el CFA y los otros 6 están conformando la segunda zona con una moneda todavía no definida pero que será convertible inicialmente con el CFA, para luego fusionarse las dos monedas y las dos zonas.


Fuente: BDP y propia

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