Malabo:  26°C | Rocío: 26°C
   Madrid:  08°C | Rocío: 08°C
 Malabo     Madrid
Logo de genet
      Buscar: en:   Noticias   Enlaces   Anuncios  

Login

Home
Intro/Ayuda
Noticias
Anuncios
Autores
Lenguas
Foro de Debates
Apuestas
Quiz
Calculador de Francos CFA a Euro
Calculador de Euro a Francos CFA
F CFA <---> Euro
Cambios Recientes
Contacto
Suscribirse
Foro/Chat
Estadística
Enlaces
Documentos
Promoción
Su página de inicio
Recomendar

¡Viva Patricio Nbe!

Visitas desde
06/02/2003 :


Rafi, heroina de la informacion
Rafi, la voz de los sin voz
Galeria de Ilustres de Guinea Ecuatorial

Formato para impresión Email anterior Noticias posterior Compartir en Twitter

Editorial

CAMERÚN: El parlamento... del partido en poder


publicado por: Association de la Presse Equatoriale Guinea el 25/07/2007 13:07:37 CET

L’Assemblée… du parti au pouvoir

88 députés en 1992, 116 en 1997, 149 en 2002, plus de 150 en 2007. Le Rdpc envahit l’Assemblée nationale depuis quinze ans.

On s’y attendait presque. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) caracole en tête des suffrages valablement exprimés, au regard des statistiques officielles disponibles. Déjà 152 sièges sur 180 à l’Assemblée nationale, alors que l’on attend encore les résultats pour 7 sièges où il est en ballottage favorable. Quand l’administration aura définitivement craché les chiffres du Nord (4 sièges) et du Nord-Ouest (3 sièges), la cote du parti au pouvoir montera certainement encore.

S’il n’y a pas de recours en annulation du scrutin dans certaines localités, le Rdpc se trouvera ainsi dans une arène où il pourrait agir sans contrainte. Puisqu’il totaliserait environ 85% des sièges à la représentation nationale. Une majorité écrasante qui conforte la logique d’occupation ascendante de l’Assemblée… depuis quinze ans.

A l’issue des législatives de juin 2002, le parti de Paul Biya qui dirige le Cameroun depuis un quart de siècle s’arrogeait 88% des sièges. L’opposition politique déplora la “ razzia ” du Rdpc. Les forces alternatives affirment que le score de 149 places sur 180 est dangereux pour la démocratie. Elle suppose en effet que le vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale ne pourront pas refléter les aspirations profondes des populations dans toute sa diversité. La minorité de blocage est inexistante. Le désespoir d’une résistance parlementaire est consommé quand des partis d’opposition, l’Upc et l’Undp notamment, s’allient au Rdpc pour la formation du gouvernement en 2004. A partir de ce moment, des opposants s’élèvent pour promettre une modification des tendances au prochain vote. Surtout que ceux qui expriment leurs suffrages en faveur du Rdpc ne le font pas toujours par conviction.

Mais, à mesure que l’on s’approche des échéances de 2007, l’on sent que le travail de (re)conversion des masses pour l’animation de la vie politique en démocratie n’est pas fait. A la veille du scrutin du 22 juillet, de nombreux observateurs affirment déjà que ces élections ne sont qu’un jeu sans enjeu.

D’autres estiment que l’enjeu majeur pour la démocratie se situerait au niveau de la participation du peuple. Pas de surprise, donc. Le Rdpc passe aujourd’hui en force, faisant plus de malheurs qu’au précédent scrutin. Le score provisoire de 152 sièges rallonge la courbe ascendante de son écrasante présence au palais des Verres.

Déjà, en 1992, les résultats des premières élections après le retour du Cameroun au multipartisme lui octroient 88 sièges. Le Rdpc est inconfortable dans cette posture. Il fait alors une cour assidue à l’Upc et au Mdr pour avoir la majorité qui lui permet de gouverner. L’on accuse alors ces partis d’opposition d’avoir bloqué la démocratie et étouffé l’alternance. Cinq ans plus tard, en 1997, le parti au pouvoir se réveille et fait une “démonstration de force” : 116 sièges dans son escarcelle ! Mais les 43 députés du principal parti d’opposition, le Sdf, permettent encore de construire un débat contradictoire au sein de la chambre. Ils sont certes insuffisants pour faire passer par exemple une proposition de loi. En 2002, le Sdf perd presque la moitié de ses élus. Il n’en a plus que 22. Le Rdpc conforte désormais sa position de grand leader. Les 149 parlementaires du parti au pouvoir font passer tous les projets de loi du gouvernement comme lettre à la poste. Avec cette majorité déjà écrasante, on est surpris d’entendre le président national du Rdpc, Paul Biya, affirmer qu’il a besoin des majorités confortables pour poursuivre la modernisation du Cameroun. S’achemine-t-on vers une chambre d’enregistrement commandée par l’exécutif, qui mettra ainsi sous l’éteignoir l’un des piliers de la démocratie institutionnelle ?

Par Alexandre T. DJIMELI



Fuente: le messager

¡Nota importante!
El contenido de los artículos publicados no refleja necesariamente la opinión de la redacción de guinea-ecuatorial.net
Véase también la declaración sobre el uso de seudónimos

Usuarios en linea: 6710


Noticias
Recientes

Síguenos en:

© Guinea-Ecuatorial.net (Nvo Zang Okenve 2004 - 2014) - Foro Solidario por Guinea. Todos los derechos reservados. email: info@guinea-ecuatorial.net