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Editorial

CREATION DE L´IRHES


publicado por: Melle Marie-Caroline DE-MIREPOIX el 23/10/2007 11:00:22 CET

– I.R.H.E.S –
Institut de Recherches et des Hautes Études Stratégiques pour l’Afrique

Avant propos :

L’I.R.H.E.S, pour quelles finalités ?

Le 19 octobre 2007, à l’initiative de Manuel Ruben N’dongo et d’un collège d’experts sensibilisé par la situation africaine, a été constitué, L’I.R.H.E.S (L’Institut de Recherches et des Hautes Études Stratégiques pour l’Afrique) pour répondre aux besoins des peuples africains frappés par la misère, le tribalisme et les conflits fratricides.

Les « biens faits » qui améliorent la vie de l’homme résultant de la recherche quelle qu’elle soit sont des biens communs de l’humanité tout entière ; et en ce qui nous concerne, il est hors de question de faire « des fruits » résultant de nos recherches présentes et futures, une affaire « exclusive » africaine.

Par les temps qui courent, nous (Noirs, Blancs, Jaunes, Rouge…), citoyens du monde, nous devons être attentifs à l’évolution du monde ! Nous ne pouvons plus nous comporter comme si nous ignorions la part de notre patrimoine génétique (ancêtre de l’homme) qui nous est commun. C’est pour cela que nous devons dépasser les clivages raciaux pour forger un monde meilleur pour tous. Car, quel qu’en soient nos différences (couleur de peau, langues, cultures…), les virus foudroyants, les pandémies ou la mort (elle frappe tout être vivant et a toujours son dernier mot pour nous renvoyer au sommeil éternel) ignorent les barrières raciales.

Partant de cette analyse, nous invitons les Africains de bonne conscience, surtout ! Les générations montantes, à ne pas « se donner dans le panneau » de ceux qui haïssent l’Afrique ou le « Noir. » Nous faisons allusion aux récents propos racistes (les Africains étaient moins intelligents que les blancs) du Dr James Watson(1) qui nous donnent la « chair de poule. » En tenant de tels propos déplacés d’un autre temps, le généticien fait là, l’apologie du nazisme.

De notre point de vue, il ne faut pas céder à la panique de l’incompréhension !! Il faut réagir, non pas en termes de l’exaspération, mais positivement par la lucidité, la modération et l’esprit de responsabilité.

On peut être « généticien, « chercheur » ou « inventeur » de telle ou telle théorie de la matière sans avoir le « don » de l’esprit. Nous savons qu’il n’est pas digne d’un « généticien » de renom (Prix Nobel de Médecine) de montrer sa hargne pour s’acharner contre les cultures et les races qui ne lui ressemblent pas ; Mais hélas ! Nous ne pouvons pas éviter des tels dérapages malvenus.

Dieu merci ! Les grandes démocraties occidentales ont réagi contre de tels propos. Ce qui rassure aujourd’hui la communauté internationale, c’est que, les « défaiseurs » de l’Histoire de l’Humanité n’ont plus de cité : la communauté scientifique universelle veille au grain de toute manifestation philosophique se rapportant à l’idéologie de la « race aryenne. » L’holocauste, hécatombe de notre civilisation, est là pour nous raviver la mémoire.

Revenant sur les propos déplacés du Dr James Watson sur les Noirs, le cas des Africains et de leurs QI n’est pas de savoir « s’ils sont moins intelligents que les autres races… » La question qui doit être posée à l’heure actuelle serait de savoir : Pourquoi, après la décolonisation, les républiques bananières africaines n’ont pas bougé d’un pouce ? Et, c’est sur cette épineuse question – qui en rappel d’autres – que nous devrions centrer les débats.

De notre humble point de vue – et « c’est notre conviction » – si, d’hier à nos jours, les Africains ne semblent pas suivre le rythme des évolutions des connaissances techniques & scientifiques du monde moderne, cela est dû, non pas à cause de leurs infériorités supposées du quotient intellectuel et autres bassesses de ces genres, mais de plusieurs facteurs conjoncturels qui ont marqué leur état d’esprit :

1-) Conjoncture de l’Esclavage
2-) Conjoncture de la colonisation
3-) Conjoncture de la décolonisation et des indépendances mal acquises
4-) Conjoncture des méfaits des longues années de la guerre-froide qui a fait du continent africain un terrain de prédilection de la confrontation Est-ouest.

Il est important de comprendre le cheminement de l’Histoire qui a conduit les peuples africains à tomber dans les oubliettes de la connaissance des sciences modernes.

Pour replacer les événements dans leurs contextes historiques, dans les lignes qui suivent, nous allons tenter de rafraîchir la mémoire de ceux qui pourfendent sans cesse les peuples Africains afin qu’ils révisent – un peu – leurs cours d’histoire :

•) ACTE I : CONJONCTURE DE L’ESCLAVAGE…
Avant la colonisation, les cultures africaines évoluaient à leurs propres rythmes ; De cette vie harmonieuse entre les clans, vinrent les colons, accompagnés des marchants d’esclaves qui, par la force et les humiliations, ont dépouillé l’Afrique, en emportant avec eux, des millions des bras valides d’enfants du soleil. Ce fut là une opération purement mercantile du commerce des êtres humains ; Lesquels êtres humains allaient être utilisés comme des bétails ou des « grosses machines de production » dans maintes exploitations agricoles appartenant à ceux qui deviendront quelques années plus tard, des richissimes « maîtres » des Amériques et des Caraïbes.
À cet Affront fait aux Noirs et à leurs cultures, ceux qui sont restés dans la brousse africaine, les yeux remplis des larmes, pleuraient sans cesse de la capture de leurs enfants par la force ! Partis pour les bagnes des travaux forcés dans les champs de coton ou de la canne à sucre. Les Africains n’étaient plus dans leur assiette ! Trop de problèmes psychologiques dus à ces humiliations pour se soucier de leur avenir immédiat ou de leur propre évolution (ce n’est qu’une petite parenthèse ouverte).

•) … SUITE, ACTE II : CONJONCTURE DE LA COLONISATION
L’Africain qui n’avait toujours pas fait le deuil de ses enfants capturés, le voici soumis à un régime colonial fort qui lui demande d’abandonner sa culture des millénaires pour en devenir quelqu’un d’autre ; c’est-à-dire : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Néerlandais, Portugais. Les Africains se voient ainsi s’évaporer les données de leur propre rythme d’évolution. De cette occupation coloniale, le continent est ainsi morcelé comme un gâteau par les puissances occupantes qui, à l’arrivée, imposent leurs marques : on interdit les langues locales ; les langues européennes s’imposent de facto, les évolutions normales des Africains s’effritent. Car dans le cas des pays colonisés par la France par exemple, il fut enseigné aux petits écoliers Sénégalais, Congolais ou Gabonais, la doctrine de la Gaule qui leur a toujours laissé croire, « que leurs ancêtres étaient des Gaulois. »

Au fil des ans et des décennies de la colonisation, le Malien, le Voltaïque ou le Kenyan, de par son « paraître black » se vante ainsi d’être « Français » ou Anglais et ce, grâce aux liens socioculturels qu’il entretient avec la mère-patrie. Mais les ambiguïtés de la colonisation et les rapports tendus entre colonisés et colonisateurs ont laissés planer les velléités indépendantistes.

Las Africains, coincés psychologiquement entre le passé esclavagiste des enfants de leurs arrières et arrières grands-parents et la présence coloniale qui leur a imposée des nouvelles cultures et des nouvelles identités… les voici de nouveau confrontés à une nouvelle donne politique : on chuchote, d’ores et déjà, de la décolonisation ou de l’avènement des indépendances qui vont les contraindre pour bientôt, à abandonner leurs nouvelles nationalités (anglaise, française, portugaise…). Ainsi, l’ex-Nigérian ou l’ex-Malien, devenu quelques années plutôt citoyen britannique ou français s’est vu subitement ! Privé de sa fameuse nationalité d’adoption, pour redevenir finalement Nigérian, Malien, ou Sénégalais après la décolonisation !! Au revoir Shakespeare ! Au revoir les ex-petits gaulois.

Histoires des fous-rires et des « machins » à nous faire tourner la tête.

•) ACTE III : CONJONCTURE DE LA DECOLONISATION ET DES INDEPENDANCES MAL ACQUISES
La décolonisation fut une nouvelle « brouille » dans l’histoire des peuples africains. Alors que politiquement, culturellement et socialement l’Afrique n’était pas encore prête pour assumer la souveraineté des peuples, dans l’affolement de la fièvre indépendantiste appuyée par l’ONU créée juste après la Seconde Guerre mondiale, les puissances coloniales, décidèrent la décolonisation sans préparer correctement les peuples indigènes qui devaient assurer la relève.

Les catastrophes humaines provoquées par la première et la seconde guerre mondiale ont, sans doute, sonné le glas de l’empire colonial. Il faut dire, que l’occupation de l’Afrique par les puissances coloniales était au centre des débats des grandes puissances dès le début du XXème siècle. Avec la fameuse phrase de Lénine : « Qui tient l’Afrique domine le monde, » pendant le siècle, l’Afrique allait devenir le centre des enjeux géostratégiques. En la matière, les alliés, vainqueurs de deux guerres, avaient même soupçonné Le IIIe Reich « de s’être vengés contre l’Europe coloniale pour déclencher les deux grandes guerres. » Comme il fallait s’y attendre, après la naissance de l’ONU, les vainqueurs ont scellé l’avenir du monde, donc du continent africain : La décolonisation ! Rien que la décolonisation !!

Reconnaissons-le, ces décolonisations en chaîne, n’étaient pas le fruit d’un projet politique mûrement réfléchit, mais des états d’âmes de telle ou telle puissance coloniale qui a cru aux « biens faits » qu’apporterait l’indépendance à ces peuples « à disposer d’eux-mêmes. » Mais en ne tenant pas compte des spécificités ethniques de chaque pays qu’ils allaient décoloniser, les colons ont commis là, une erreur de casting politique qui allait coûter la vie – quelques années plus tard – à des millions d’Africains, victimes des politiques sectaires nées juste après les décolonisations.

Résultats : Cinquante ans après la décolonisation, l’Africain d’hier et d’aujourd’hui, amateur de la chose politique, plongé dans des cultures ataviques et se plaisant à développer un comportement puéril pour se contenter « des maigres…, » a été incapable d’imaginer un autre avenir que celui de l’argent facile, des gueuletons arrosés et de fréquentations des bordels.

•) ACTE IV : CONJONCTURE DES MEFAITS DES LONGUES ANNEES DE LA GUERRE-FROIDE… :
Les accords signés en février 1945 en Ukraine par les vainqueurs (Franklin Roosevelt USA, Winston Churchill Royaume-Uni, Joseph Staline URSS) de la seconde guerre mondiale et connus sous le nom de « Yalta » ont établi une nouvelle carte mondiale du partage des fameuses zones d’influences, avec pour conséquence immédiate : la confrontation entre l’Est socialo-communiste et l’Ouest capitaliste. Pour la énième fois, l’Afrique va payer cher, des jeux idéologiques des grandes puissances. Au lieu d’évoluer vers les démocraties politiques, donc de l’acquisition des savoirs et des connaissances, les pays africains nouvellement décolonisés ce sont enlisés pendant des nombreuses années dans le chaos idéologique.

Les Africains qui ne comprennent pas encore les données essentielles d’une logique politique de gouverner harmonieusement une nation aux multiples ethnies, les voici de nouveau entraînés, par leurs dirigeants, dans l’embrassement des idéologies révolutionnaires socialo-communistes, inconnues dans leurs cultures ; avec pour conséquences que l’on sait à l’instar du goulag : Génocides à grandes (Biafra, Rwanda, Ouganda…) échelles qui ont touché bon nombre des pays. Clivages tribaux aidants, ce n’était plus la « barbarie » supposée des colons qui allait tuer les Africains dans leurs propres contrées, mais la folie des nouveaux maîtres africains chefs des tribus, transformés en « honorables » Chefs d’État (Sékou Touré, Idi Amin Dada, Mobutu, Samuel K. Doe, Moussa Traoré, Sani Abacha…).

En résumant les situations africaines d’aujourd’hui, par rapport aux propos du Dr Watson, on peut conclure, que les Africains sont victimes à la fois, des complexes antérieurs évoqués plus haut, et des situations d’atrocités politiques instaurés par bon nombre des régimes autocratiques.

Ne l’oublions jamais, qu’en Afrique, dans le domaine de la formation technique et scientifique, sont rares les bons élèves sélectionnés ; les régimes politiques locaux, par peur de perdre pied (ignorance politique oblige), préfèrent envoyer à l’étranger, des gens appartenant à la même tribu, même s’ils ont un niveau d’instruction médiocre.

Imaginez la difficulté d’apprentissage, de quelqu’un qui, dans son pays, a déjà du mal à s’exprimer correctement dans la langue du travail (anglais, français…), mais que l’on demande tout de même d’aller apprendre un métier dans un pays où il ignore tout.
Par enchantement, comment cet élève, qui ne peut maîtriser les subtilités de la langue de Shakespeare et de Molière, et d’entendre correctement des mots employés par des profs dans les universités anglo-saxonnes du Royaume-Uni ou dans les grandes écoles francophones (Paris, Bruxelles, Montréal…), pourrait-il apprendre, comme il doit, pour la maîtrise des sujets qui lui sont enseignés ?

L’improvisation dans l’apprentissage africain est légion ! Dans ces conditions, l’écart se creuse entre l’élève occidental et l’élève africain, non pas parce que l’élève africain n’est pas doué, mais parce que le système politique en place lui met des bâtons dans les roues. Ce qui n’est pas normal !!

Le fossé creusé dans la formation des cadres africains part de ces énormes disparités.

Et pour couronner le tout des absurdités, le stagiaire retournera dans son pays avec quelque chose (diplôme) dans les valises. Même s’il n’a pas tout à fait compris le sujet, mais bon ! Il faut « ménager » les susceptibilités des régimes politiques ; les universités délivreront à la clé, le fameux diplôme de complaisance. Au final : les connaissances acquises par Pierre, Paul ou Jacques ne seront pas suffisantes pour lui permettre de faire avancer son pays ; sauf dans le cas de reproduire un coup d’État (besogne dévolus à ceux qui ne peuvent faire autre chose intellectuellement que de jouer avec des pétards) pour prendre la place du frère, du cousin ou du neveu.

Comme pour amuser la galerie de la connaissance, le nouveau « diplômé » aux connaissances douteuses, de retour dans son pays, se verra propulsé aux hautes fonctions de l’administration et de l’État. Il vantera partout dans les quartiers et les bordels, les « mérites » de ses fonctions grâce aux « diplômes. » Le comble dans ces histoires des vrais faux diplômes, c’est la confusion de genres : Sont rares les médecins, ingénieurs ou avocats africains qui exercent correctement leurs fonctions dans les cabinets. Tous ! Après leur formation, gravitent autour du pouvoir. Et pourtant, la politique est un métier à part !
On ne comprend pas très bien pourquoi un Africain qui a été formé pour devenir médecin, donc, de soigner ses propres compatriotes se voit obligé de quitter sa noble carrière pour une fonction ministérielle ou diplomatique.

Comme dit un ancien spot de publicité connu des bambins : « Ça se passe comme ça chez McDonald’s. » Nous pouvons dire ici ! Que « ça se passe comme ça » dans tous les pays africains : Avocats, ingénieurs et professeurs d’écoles abandonnent leurs carrières de formation pour une fonction politique ; Dès lors, on comprend mieux cet engouement pour la politique car, le but inavoué est, non pas de faire quelque chose de positive en politique, mais de spolier scandaleusement des biens publics.
Sans dédouaner les régimes politiques, nous ne pouvons empêcher de penser, que les élites portent une lourde responsabilité du naufrage de l’Afrique.

Et que dire de la place de la recherche et de la connaissance ? On comprend mieux que l’Africain élitiste, qui ne se soucie en priorité, que de sa fortune personnelle, de ses maîtresses et de sa fratrie, ne peut donner à sa société les « biens faits » qui lui font progresser.
Car, la recherche et l’acquisition des savoirs et des connaissances requièrent un temps de réflexion et d’énormes sacrifices pour s’enfermer dans des laboratoires ou dans des minuscules pièces de sa résidence : Seul (e) avec sa conscience et avec ses pensées ; sans bruits, sans musiques et sans quoi que ce soit qui puisse troubler la tranquillité de l’esprit qui cherche.

Le cerveau est GRAND COMME L’UNIVERS, plus on le fait travailler pour chercher ! Plus on peut « découvrir » des choses merveilleuses. Voilà ce dont les Africains devraient s’adonner pour relever les défis de l’obscurantisme.
Nous savons que le « don » de la recherche n’est pas donné à tout le monde !! Mais au moins, si quelques milliers d’Africains qui, au lieu de passer des nuits entières enfermés dans des Night-clubs ou dans des salles obscures des congrégations religieuses sectaires, se donnaient de la peine pour tenter l’aventure de « réveiller » leurs consciences pour la recherche, nous sommes persuadés, que des petits progrès seraient réalisés ! Du moins, pour enrayer le spectre de la misère.

Ce qui est déroutant, c’est que les jeunes Africains en mal dans la société tournent le dos aux biens faits de l’enseignement et de la recherche, préférant se délirer dans des discothèques et des concerts de Rap qui, à chaque événement, les salles affichent combles. Il faut dire que l’avènement des congrégations religieuses sectaires n’a pas arrangé les choses ; ces faux & escrocs prédicateurs ont trouvé chez bon nombre d’Africains, des proies faciles pour émerger parce que naïveté maladive.

Aveuglés par la propagande des faux prophètes, les jeunes Africains crédules se laisseront embobiner par des fossoyeurs de l’Histoire de l’évangile du Christ qui tiennent des discours mensongers et de promettre le fameux « paradis » aux fidèles. Bien-sûr ! De près et de loin, ces fossoyeurs rempliront pleines les poches, des aumônes versées par des crédules « brebis égarées. »

Comme toutes les civilisations, l’Afrique doit évoluer ! Et peut évoluer. Même les ex-puissances coloniales ont évolué. La France d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle de l’an 400 de l’ère mérovingienne.
De par ses retards dans le domaine des connaissances techniques et scientifiques, il est important de stimuler la recherche en Afrique ; la manœuvre consistant à produire « du positif » dans l’enseignement technique afin de préparer les futures générations africaines à mieux affronter les grands défis technologiques. Car, en ce début du IIIème millénaire, le monde est confronté à des nouveaux phénomènes : Le « choc des civilisations, » par exemple, qui a fait naître un sentiment d’insécurité dans toutes les contrées ; avec les risques de déclenchement d’une 3e guerre mondiale qui pourrait donner lieu à l’utilisation d’armes atomiques stratégiques.

Mais au-delà de la bipolarisation ou la tripolarisation du monde, le pire guette à nos portes ! Le monde est devenu instable : de la prolifération des armes atomiques & bactériologiques, à la menace terroriste mondiale, en passant par le danger des virus foudroyants qui pèsent sur la santé publique de l’humanité (Sida, malaria, Ébola, grippe aviaire et son virus foudroyant H5n1…), il faut encourager, par les sciences et la recherche, une prise de conscience universelle.

C’est dans cette optique qu’a été constitué l’I.R.H.E.S afin de préparer l’entrée des pays africains dans le nouveau monde et ce, par la maîtrise des savoirs et des connaissances. Le pari est ambitieux ! Mais nous pensons que nous pouvons y arriver si nous mettons de la bonne volonté.

OBJECTIFS & BUTS DE L’I.R.H.E.S
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Il est clairement défini ici, que l’I.R.H.E.S n’est, et ne sera point une structure politique ! La recherche doit s’exercer de toute contrainte politique ou idéologique ; elle est au service de l’humanité toutes races confondues. Partant de ce principe, l’I.R.H.E.S ne peut être aliéné d’une quelconque obédience politique ou religieuse.

Nous avons tant souhaité que le siège de l’I.R.H.E.S soit établi dans une des capitales africaine, mais l’instabilité politique qui pèse sur bon nombre des pays africains et, connaissant les habitudes politiques locales qui étouffent toute création artistique ou scientifique, il a été convenu que nous ne prendrons pas des engagements qui puissent compromettre la recherche en la pratiquant dans des pays à risques. Dans un premier temps, les activités de la recherche de l’I.R.H.E.S se feront en France. Mais nous ne fermons pas les portes de voir un jour, l’IRHES transférer son siège en Afrique, sous certaines conditions : la garantie de libre exercice des activités de la recherche.

Nous rappelons aux lecteurs, que les chercheurs de l’I.R.H.E.S sont, et seront de toutes origines. C’est pour cela que nous invitons les jeunes africains intéressés par la recherche de poser leurs candidatures. Nous invitons également, les chercheurs occidentaux à la retraite pour qu’ils participent activement au projet.

Enfin, nous invitons les jeunes chercheurs Européens, Américains, Canadiens, Japonais ou Australiens intéressés par les problèmes africains de venir nous rejoindre pour participer à l’œuvre de la promotion des connaissances pour le bien-être de la société et de l’Afrique du XXIe siècle.

APPEL AUX DONS AU PROFIT DE L’I.R.H.E.S
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L’I.R.H.E.S étant une structure nouvellement constituée, pour son fonctionnement interne et l’emploi des chercheurs, nous lançons un appel en direction des Mécénats et d’Organismes philanthropiques pour qu’ils soutiennent matériellement l’IRHES. Cet appel s’adresse aussi aux pays occidentaux pour qu’ils appuient la démarche de l’Institut.

Les aides peuvent être accordées de diverses façons : En nature ou en matérielles. Pour l’installation de nos ateliers de recherches, nous avons besoin :

•- Des dons & subventions
•- Des aides offertes en équipement informatique divers
•- Des aides offertes en matériels de recherches
•- Des aides en matériels divers indispensables à un Institut de recherches
•- Des locaux spacieux pour accueillir plusieurs salles de laboratoires de recherches.

IRHES INSTITUTE
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Pour toute demande d’information, documentation ou acte de candidature, merci de nous écrire à l’adresse suivante :
E-mail : irhes-institute@hotmail.fr

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(1) Lauréat du Prix Nobel de médecine en 1962 pour ses recherches sur la structure de l’ADN affirmait, la semaine dernière (cf. article du Sunday-Times, de ce 14 octobre), « que les Africains étaient moins intelligents que les Occidentaux… » D’ailleurs, les réactions du monde scientifique occidental aux propos racistes Dr J. Watson sont vives ! La sanction est tombée : De la voix de M. Bruce Stillman, PDG de l’institut de recherche de Long Island (USA), le Laboratoire de Cold Spring Harbor vient de suspendre le Dr de l’orage de son conseil d’administration.



Fuente: J.A. Depresseburgers

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