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Editorial

Une farce triste concoctée par la presse de caniveaux qui a provoqué l’émoi auprès de ceux qui vouent aux gémonies le gouvernement équato-guinéen. Etonnant non ?


publicado por: Melle Marie-Caroline DE-MIREPOIX el 27/10/2008 18:45:50 CET

Par Manuel Ruben N’dongo, Président de l’Irhes (Institut de Recherches et des Hautes Études stratégiques pour l’Afrique) écrivain, consultant & stratégiste politique.
***********************************

Réflexion
Des rumeurs... ! & encore des rumeurs… ! S’il y a quelque chose qui étonne et laisse dubitatif bon nombre des diplomates internationaux observant la vie du microcosme politique de l’opposition équato-guinéenne, c’est le sens inique dont fait preuve cette opposition pour véhiculer sur la place publique de l’opinion internationale, des informations dénuées de sens et farcies à l’Yboga(1) et aux venins de la mouche tsé-tsé.

Originaire de la Guinée-équatoriale, pays des tropiques équatoriaux qui m’a vu naitre, même si je n’appartiens plus à un quelconque parti politique ou mouvement factieux, mais de par un esprit de solidarité nationale et du patriotisme, je ne peux me désintéresser de ce qui ce passe dans ce pays rongé – depuis de nombreuses années – par des mouvements séditieux réactionnaires qui veulent s’accaparer le pouvoir par la force pour instaurer à leur guise, un régime de marionnettes à la dévotion de certaines « puissances » financières occultes.
On le sait, ces mouvements séditieux sans projets politiques dignes de ce nom, veulent le pouvoir, non pas pour la « bonne cause » du peuple qui donnerait lieu à la naissance d’un régime de démocratie politique indispensable à une société de progrès, mais pour mettre en place un gouvernement vénal de félonie.

Il ne se passe pas une seule journée, où ceux qui se réclament de « l’opposition démocratique » n’annoncent dans la « presse » ou les « médias » à leur solde, la « mort » supposée du chef de l’État équato-guinéen. Mais je ne sais pas quel est le but réel de ces annonces tonitruantes ; j’espère que le peuple équato-guinéen désavouera avec force ce comportement irresponsable qui n’a rien à voir avec la notion d’un sain débat politique fraternel pour le bien-être de tous les citoyens toutes ethnies et toutes races confondues.
Ceux qui publient ces genres de stupidités dans les médias déshonorent les saines valeurs traditionnelles du peuple équato-guinéen. Car, écrire n’importe quoi sur la disparition improbable d’une femme ou d’un homme quel qu’il soit, c’est faire preuve du cynisme et de cruauté intellectuelle.

Comment peut-on danser, crier de joie et boire du champagne pour fêter la mort de quelqu’un ? Et où est la morale dans tout ça ?

Il m’apparait évident que toutes ces manifestations burlesques s’éloignent tout naturellement de l’enseignement moral que nos ancêtres nous ont légué.

Malgré mes trente cinq ans de vie hors de mes racines ancestrales, j’ai encore en mémoire les valeurs traditionnelles des anciens qui m’ont été transmises par mes parents & grands-parents. Dans la pure tradition des peuples équato-guinéens, et chez les peuples Fang en particulier, nul ne peut souhaiter la mort à autrui ; même pas à son propre « ennemi. » Car, la mort constitue déjà en soi, la chose la plus effrayante & redoutable qui n’épargne personne ; et les peuples Fang n’avaient jamais eu des rites et des traditions visant à souhaiter la mort à quiconque. La preuve : chez les Fang(2), quelle que soit la tribu (Essadón, Oyack, Obuck, Essangui… etc.), on ne badine pas avec cette chose terrible. La personne disparue, qu’elle soit de la tribu, du clan ou de la famille directe, laisse chez les vivants une grande tristesse ; et l’émotion reste la même.
D’ailleurs, au sein de nombreuses tribus Fang, il n’est pas rare de voir des familles qui ont perdu un être cher porter – pour longtemps – le deuil.

Je ne voudrais pas donner ici quelques cours d’histoire morale « pitiétiste » pour, je ne sais au profit de qui ; il s’agit avant tout de jeter un bref regard sur notre passé ancestral afin de nous rappeler de ce qui, depuis la nuit des temps, a constitué la base de nos valeurs morales traditionnelles. Parce que, quel qu’en soit les causes de nos luttent pour les valeurs politiques ou intestines (c’est le cas, le plus souvent, dans la jungle politique équato-guinéenne…), et quel qu’en soit également nos humeurs et nos états d’âme qui surgissent au gré des circonstances, nous devons avoir présents à l’esprit cette force de conviction pour laisser la « palabre, » source de sagesse pratiquée par nos aïeux, générer les bonnes consciences dans un esprit de responsabilité.

Certes ! Ce monde matérialiste que nous vivons est façonné par l’appât du fric qui ne laisse pas beaucoup de choix à bon nombre d’individus – prêts au pire – qui ne recule devant rien ; mais le bon sens peut, en la matière, encore jouer un rôle de premier plan pour forger la réflexion du réalisme afin qu’elle l’emporte sur le négativisme !

Certes ! La soif du pouvoir et de l’argent attise les convoitises de toutes natures, provoque l’hystérie des prétendants de tous ordres et nourrit les appétits des « mauvaises âmes » ou des oiseaux de mauvais augure.

Mais l’homme de bon sens est capable du meilleur et peut faire mieux pour surprendre, non pas en suivant un cheminement peu orthodoxe lui permettant de faire le pire pour atteindre ses buts, mais en empruntant les sentiers conventionnels qui permettent à tout un chacun de réussir en société sans causer, sur son passage, des dégâts collatéraux qui foutent tout en l’air.

Faire de l’opposition politique ne devrait pas se résumer en la « capacité » des individus à « dénoncer » tout et n’importe quoi.

Dans la tradition démocratique occidentale, une opposition démocratique doit, avant tout, être une force de réflexion et de proposition ; laquelle force de propositions permet aux gouvernements élus en place de faire preuve de pédagogie afin d’inclure dans les projets gouvernementaux, des idées et des « propositions-projets » viables émanant de ladite opposition. La manœuvre consistant à faire avancer les réformes économiques et sociales susceptibles de profiter à toute la nation.

Or, en Guinée-équatoriale, depuis belle lurette, « l’opposition, » du moins ce qu’il en est, joue une partition peu reluisante. Elle brille par son sens d’amateurisme et d’irresponsabilité consistant à faire diversion sur ses intentions réelles et sur ses projets politiques pour le pays. Pire, dans son fonctionnement interne, elle fait « naitre » un sentiment d’instabilité ; de regroupements de circonstances qui ne durent que le temps de quitter la salle de cocktail.
À peine « Pedro domec » digéré dans l’amphithéâtre en transe, au gré des circonstances et des humeurs, voici qu’il est annoncé dans la foulée, la dislocation de la « coalition » que l’on venait juste de fêter.

Hélas ! Dans les coulisses diplomatiques Nord/Sud, l’observateur international avoue son « perplexisme » à comprendre ce qui se passe dans la tête des prétendants ; il chuchotera à demi-mot son impuissance de discernement sur ce qui se passe dans la mouvance politique de « l’opposition équato-guinéenne. » Il constate que dans la « case » de ceux qui réclament une alternance politique, il manque de l’envergure politique ; qu’il y a plus des déclarations médiatiques déraisonnables que de projets politiques alternatifs. Et il laissera entendre, que cette opposition, en dehors de ses « exploits » d’exprimer ses « talents » politiques dans l’art des déclarations dénuées de sens, elle a aussi ce formidable cynisme tendanciel de « critiquer » tout et de rien ! Surtout quand il n’y a rien à critiquer en réalité ; y compris quand le chef de l’État est pris par un besoin d’aller aux toilettes pour se soulager.

Plus sérieusement ! De mon point de vue, il reste un vide de propositions sérieuses émanant de cette opposition qui surprend toujours le monde dans l’art de publication des informations poubelles. Il est consternant de constater, que ceux qui revendiquent posséder certaines connaissances universitaires se comportent ainsi comme de médiocres plébéiens.

Tout ceci n’honore guère les gardiens du temple de Complutelas(3) car, il y a de la médiocrité dans l’air. Parce que, une femme ou un homme politique avisé se garderait bien de publier de textes inexacts qui s’éloignent de la réalité des faits ; sinon, il se ridiculise lui-même vis-à-vis de l’opinion publique.

Dans un pays où les citoyens doivent être appelés à s’atteler aux tâches de redressement économique et social, je ne crois pas que la propagande fantaisiste soit payante politiquement ; je ne crois pas non plus que véhiculer des rumeurs infondées constituent un programme de redressement économique que le peuple attend de ses politiciens.

Enfin ! Je ne crois pas que des informations des « radios trottoirs » dénuées de sens soient de nature à donner une crédibilité à l’opposition ; et ce ne sera pas ces types d’ébruitements absurdes que le peuple équato-guinéen donnerait crédit à ceux qui prétendent vouloir le représenter.
En cette période des crises économiques & financières mondiale qui secouent tous les continents et toutes les sous-régions, il serait plus judicieux que les enfants du peuple équato-guinéen se mobilisent pour, non pas faire courir des rumeurs fantaisistes, mais se serrer les coudes pour la défense de leurs valeurs identitaires et de leur souveraineté nationale en vue de préserver l’avenir des futures générations.

Les rumeurs de basse-cour n’ont plus de cité. Il est temps de laisser place aux sains débats d’idées, indispensables à une société de progrès.


Manuel Ruben N’dongo.
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(1) Petit arbuste « pygmée » de souche africaine que l’on trouve tout particulièrement dans la forêt tropicale de l’Afrique Centrale, et notamment au Gabon. Déracinée par les sorciers, on extrait depuis les racines de ces arbustes, les écorces hautement toxiques pour fabriquer une poudre qui produit chez des nombreux consommateurs, des hallucinations et des transes hystériques. Le comble, c’est que, la poudre ainsi consommée abondamment pendant les rites sataniques, provoque, dans les meilleurs de cas, des nombreuses syncopes ; et dans le pire des cas, des décès.
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(2) À ne pas confondre avec d’autres tribus africaines dont certaines pratiquent des rites funéraires en des événements festifs.
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(3) Célèbre université espagnole : certains opposants se réclament être « diplômés » par cette « prestigieuse » maison ibérique.


Fuente: IRHES - PARIS

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