Je voudrais faire ici une petite mise au point à propos du dernier texte publié par le chroniqueur fantôme de « guinea-ecuatorial.net. » Un certain ou une certaine « Gemma Maria Jimenez Raso… »...

Je ne veux pas revenir sur l’ensemble du texte car sa lecture m’a donné l’impression d’avoir à faire, non pas à un individu réfléchi, mais à une « bête sauvage blessée » prête à foncer sur tout ce qui bouge ; un niais qui nous a habitué à des emportements hystériques stériles et qui laisse la passion de la haine supplanter la réflexion. Et comme toujours, dès que ceux qui croient détenir la « vérité politique » sur la situation équato-guinéenne essuient une critique, ils ne peuvent s’empêcher de cracher leur venin sur leur « ennemi » déclaré ou supposé tel.

S’agissant d’esprit critique, fondement de la liberté d’expression de tout système démocratique, je me demande quelle interprétation réelle ce « chroniqueur fantôme » fait de ce principe démocratique?

N’a-t-on pas le droit de critiquer ? N’a-t-on pas le droit de dire ce que l’on pense par rapport à telle ou telle situation ?

En Occident par exemple, depuis la naissance de l’esprit de la démocratie athénienne jusqu’à aujourd’hui, un politicien, un simple citoyen, un philosophe ou un sociologue est en droit d’écrire ce que bon lui semble sur telle ou telle situation touchant la vie publique. Il le fait non pas en pensant à « l’argent », mais dans un esprit de responsabilité qui permet de sensibiliser toutes les opinions en vue d’aboutir à des solutions qui permettent de sauvegarder les intérêts supérieurs de la nation.

D’après ce « Gemma Maria Jimenez Raso… »... qui avance masqué, tout auteur qui écrit un article touchant la vie politique de la Guinée-équatoriale en faveur du chef de l’Etat de ce pays, serait pour cela rétribué en francs CFA ?
Quelle absurdité ! Il ne s’agit là que de procès d’intentions et d’écrits de basse-cour !

Si vous « Gemma Maria Jimenez Raso… »..., agent vénal, avez l’habitude d’écrire vos diatribes et mazarinades contre le chef de l’Etat équato-guinéen, dans le but de toucher quelques billets de banque auprès des officines obscures d’hommes d’affaires ibériques assoiffés par l’odeur du pétrole équato-guinéen, sachez que Manuel Ruben N’dongo écrit, non pas pour l’artifice du fric, mais dans un esprit de patriotisme sur ce qu’il ressent au plus profond de lui-même à propos de la situation de la Guinée-équatoriale, pays qui l’a vu naître !

Manuel Ruben N’dongo écrit, non pas pour rechercher des profits personnels, mais dans l’idée de faire avancer les débats publics et l’esprit de responsabilité et de réconciliation nationale, en vue de transcender tous les clivages ethniques et raciaux en Guinée-équatoriale ; tout ceci n’ayant absolument rien à voir avec un quelconque esprit mercantile.

À l’opposé de bon nombre d’opposants « équatos » qui pullulent dans la péninsule ibérique et qui vivent, soit aux frais du contribuable espagnol, soit à la gloire de certains d’hommes d’affaires(1) intéressés par le pétrole, M. Ruben N’dongo ne vit pas sans trimer ; grâce à ses travaux de consultant et d’écrivain, il gagne modestement sa vie. D’ailleurs il publie actuellement un troisième livre sur la mondialisation ; la Maison d’Edition, en charge pour la publication de l’ouvrage, lui paye déjà ses droits d’auteurs (avaloirs + droits d’auteurs...).

Sachez par ailleurs que M. Ruben N’dongo défend aussi les grandes causes au-delà des frontières équato-guinéennes. Politologue stratégiste, consultant, M. Ruben N’dongo s’intéresse à tout : à l’économie et à l’évolution démocratique de l’Afrique (cf. : www.siged-diplomatique.com) et aux grands sujets qui préoccupent le monde. Il porte aussi un regard sur la vie politique française et notamment, sur la politique d’intégration des jeunes issus de l’immigration.
De par ses réflexions politiques, Manuel Ruben N’dongo n’hésite pas à provoquer des débats sur certaines questions délicates en proposant quelques pistes de réflexion. Son récent document (consultable à l’ONU et à l’UE à Bruxelles) sur la mondialisation est une preuve de ses engagements sur les grands sujets d’actualité.

En 2005, quand le président Chirac était pris dans la tourmente menée par la presse africaine sur la situation en Côte d’Ivoire, je n’ai pas hésité à prendre sa défense! Ce dernier m’avait-il payé pour cela et pour avoir publié un « point de vue éditorial » dans la presse ? Et quand plus tard les médias africains ont vilipendé le président Sarkozy à propos de son discours de Dakar, j’ai également pris sa défense en publiant un « éditorial de réflexion » qui renvoie les africains face à leurs propres responsabilités dans les échecs politiques accumulés ; là aussi, l’Élysée m’avait-il envoyé « un chèque » de remerciement ?

Cessez d’écrire de telles inepties !

Ce qui est particulièrement gênant dans le comportement de ce personnage fantomatique qui ne cesse d’arroser les médias d’informations fantaisistes, c’est que personne ne connaît sa véritable identité. D’après ses noms (« Gemma Maria Jimenez Raso… »... etc.) il ne semble pas être femme équato-guinéenne. Je me demande comment quelqu’un qui n’est pas équato-guinéen, et dont personne ne sait réellement qui il est, peut continuer à insulter les enfants de la Guinée-équatoriale ?

Je ne crois pas que la communauté internationale donnerait crédit aux propos tenus par un individu désequilibré qui s’abrite sous un pseudonyme ; les écrits d’un fossoyeur par excellence de l’esprit critique n’ont aucune crédibilité.

Homme politique libre d’esprit et indépendant dans mes choix politiques, n’ayant conclu aucune compromission auprès de quelque groupe politique ou financier que ce soit, j’assume mes actes et mes discours.

La différence entre Manuel Ruben N’dongo et un(e) certain(e) « Gemma Raso… », c’est que le premier s’exprime librement et l’opinion publique internationale sait qui il est, réellement. Tandis que vous ! « Gema Raso… » personnage étrange, illuminé et spectral, vous cachez derrière un pseudonyme. Preuve que « Gema Raso… » souffre de nombreux complexes. La dissimulation est déjà un aveu de lâcheté. Et vous voulez parler au nom du peuple équato-guinéen ? Bizarre ! Bizarre !
Si de par le monde, des individus (auteurs, acteurs, sportifs, comédiens...) sont connus pour leurs talents, en revanche, la « célébrité de Gema Raso » se manifeste dans des publications d’informations poubelles dénuées de sens.

Sachez quand même que lorsque Ruben N’dongo décide d’écrire ses « Réflexions politiques ou philosophiques », il ne demande la permission à personne ; il le fait en âme et conscience en disant tout haut ce qu’il a envie de dire, et non en s’abritant derrière un pseudonyme, mais en signant de son propre nom.

Enfin, ce qui m’a en outre étonné dans les propos de « Gema Raso », c’est que ce personnage imaginaire « oublie » étrangement que parmi les opposants en exil, dont bon nombre résident en Espagne, il y a de nombreux génocidaires qui sévissaient sous Francisco Macias ; certains avaient la charge de la sinistre « Juventud hormiga* » et d’autres exerçaient de hautes fonctions d’Etat.

Ils donnaient ainsi ordre aux militaires de tuer tel ou tel individu innocent ; ceux qui n’obéissaient pas à cette injonction pouvaient être dénoncés chez Macias en passant pour des traitres, passibles de la peine capitale à effet immédiat.

À propos de la Révolution française et de notre chère « Marseillaise », sachez, « Gema Raso » que nous ne faisons pas une interprétation erronée de ses fondements.
L’une des inspirations fondamentales de la révolution, dont tout citoyen français a hérité, c’est : la FRATERNITE ET L’ESPRIT DE RECONCILIATION NATIONALE. Cet esprit prévaut dans chacun de nos gestes politiques fraternels.
La preuve : en dépit des crimes commis sur le sol français par les nazis pendant l’occupation, depuis De Gaulle et jusqu’à aujourd’hui, les français ont pardonné aux allemands. L’exemple de la Réconciliation franco-allemande qui perdure toujours est un bel exemple universel.

« Gema Raso », si vous aviez la moindre culture politique, vous sauriez que les sociétés évoluent et les mœurs de même. La France du XVIIIème siècle n’a plus grand chose à voir avec celle du IIIème millénaire. Si la révolution française de 1789 avait lieu aujourd’hui, sachez qu’on ne « s’amuserait pas » à « couper » les têtes du roi et de la reine. Maximilien de Robespierre, Camille Desmoulins, Georges Jacques Danton, Honoré Gabriel Mirabeau et d’autres grands meneurs de la révolution ne seraient pas eux-mêmes morts sur la guillotine.

Vous voyez ! Ici en France, l’enseignement que nous tirons de la révolution française ne nous incite nullement à la barbarie, mais nous apporte le sens d’une responsabilité fraternelle envers tout un chacun.

De la révolution française, Manuel Ruben N’dongo apprend les saines valeurs ; celles de la solidarité, de la réconciliation nationale et du sens des responsabilités.

Manuel Ruben N’dongo.
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(1) À longueur de journée, beaucoup font le pied de grue auprès d’officines d’hommes d’affaires ibériques pour récupérer quelques milliers d’euros.

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(*) C’est une milice réactionnaire qui avait assassiné des centaines de milliers d’innocents sous le règne de Macias.



Fuente: Ruben N´dongo

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