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Editorial

Gabon : Paul Mba Abessole, «Ali Bongo ne peut pas être élu président»


publicado por: Celestino Okenve el 26/08/2009 16:14:32 CET

Gabon : Paul Mba Abessole, «Ali Bongo ne peut pas être élu président»

Posted By GabonEco On 25 août 2009 @ 22:31

Le président du Rassemblement pour le Gabon (RPG, majorité), Paul Mba Abessole, ancien vice-Premier ministre en charge de la Culture et candidat à l’élection présidentielle du 30 août, est revenu sur ses positions d’opposant pour dénoncer les failles du système en place et promouvoir son projet de société. Dans une interview accordée le 24 août à RFI, que nous publions in extenso, Paul Mba Abessole réfute en bloc l’hypothèse d’une victoire du candidat du parti au pouvoir, Ali Bongo Ondimba, arguant qu’il n’a aucun crédit auprès des populations, même dans son village de Bongoville.

© D.R. – Paul Mba Abessole, président du Rassemblement pour le Gabon (RPG, majorité)

RFI- Qu’est-ce qui changera si vous êtes élu ?

PMA- «Si je suis élu, tout va changer dans la mesure où l’homme gabonais est couché. Quand je parle de l’homme, naturellement je parle de sa formation, da sa santé, de son environnement. Le système sanitaire et le système éducatif vont changer. Je dirais du tout au tout, parce que je veux donner à ces deux domaines un statut particulier. Ma priorité c’est d’abord mettre l’homme debout, l’enseignement et la santé, et la construction de l’unité nationale par la rencontre de toutes les communautés culturelles pour que les gens se connaissent pour que les préjugés tombent.

RFI- Vous parlez d’unité nationale, mais comme vous appartenez à la principale communauté du pays, les Fang, un certain nombre de Gabonais des autres communautés craignent une hégémonie fang si vous êtes élu ?

PMA- Non si je suis élu, je ne suis pas élu en tant que fang, je suis élu en tant que Gabonais. Et si je suis au pouvoir ce ne sont pas les fang qui sont au pouvoir, c’est un individu auquel tous les Gabonais auront fait confiance. Et je ne regarderais pas de quelle ethnie les individus sont, je regarderais leur potentialité et leur capacité à participer au changement que je voudrais instaurer dans le pays.

RFI- Vous prônez le changement mais depuis 10 ans vous êtes rallié au régime, vous sortez à peine du gouvernement, quelle est votre crédibilité comme candidat du changement ?

PMA- Et alors ? Précisons les mots. Je ne me suis jamais rallié au régime. Je me suis associé, j’ai fait une coalition avec le régime, et cela veut dire que je gardais mon identité, mon projet de société qui est toujours le même, vous avez pu le constater depuis1990.

RFI- C’est vrai que vous êtes l’opposant historique, vous avez été plusieurs fois candidat à la présidentielle, mais à la dernière élection en 2005, vous n’étiez pas là, est-ce que vous ne craignez pas que les électeurs vous aient oublié au profit d’un Pierre Mamboundou ou d’un Zacharie Myboto ?

PMA- Non je ne pense pas que les électeurs m’aient oublié étant donné que j’ai le parti le mieux organisé. En fait nous étions toujours présents dans l’opinion, même si je ne parlais pas dans les meetings, mais je parlais avec le président, je lui parlais quand on était à deux pour lui dire que son système éducatif était complètement un échec, parce que la plupart des hauts fonctionnaires vont mourir à l’étranger, en France notamment. Cela veut dire que le Gabon, l’Etat gabonais, est incapable de soigner ses citoyens et je vous assure que si Bongo était encore vivant, je lui dirais monsieur le président vous-même vous êtes allé mourir à l’étranger, c’est la preuve que le système sanitaire au Gabon est un échec.

RFI- Oui, mais Paul Mba Abessole, tout cela ne vous a pas empêché de voter Bongo en 2005, alors est-ce que vous n’êtes pas moins crédible qu’un Mamboundou ou q’un Myboto ?

PMA- Ne me comparez pas aux autres, ils font ce qu’ils ont à faire. Je ne me compare pas aux autres, les autres n’ont pas eu des responsabilités d’Etat pour Mamboundou et monsieur Myboto a eu ses responsabilités, chacun sait comment ils ont assumé. J’ai été maire de Libreville, on a vu ce que j’ai réalisé, à chacun il faut demander les traces qu’il a laissées dans les fonctions qu’il a exercées dans le passé.

RFI- Pourquoi avez-vous fait alliance avec le parti au pouvoir (PDG) du temps d’Omar Bongo et pourquoi rompez-vous avec le PDG du temps de son fils Ali Bongo ?

PMA- Mais parce que le PDG n’existe plus. Faire alliance avec Ali sur quel point. Il n’y a rien, il n’y a aucun projet. Quelqu’un qui dit je prend la place parce que mon père était là, cela ne constitue pas un projet pour moi. Ali Bongo n’a pas de projet, je sais que même avec son père il n’avait pas de projet, et je sais ce que son père lui avait même dit. Son père ne l’a jamais vu comme quelqu’un qui devait lui succéder. Maintenant il voit comment le peuple gabonais l’accueille. Pour l’instant, je ne pense pas qu’il puisse être élu comme président de la République, parce que de partout on le rejette. Lui-même il le sait parfaitement.

RFI- Donc pour vous, Ali Bongo ne part pas favori, malgré la machine électorale de son parti PDG ?

PMA- Mais non ! Ne me parlez pas du PDG ! Les vrais responsables du PDG ont été marginalisés, il s’agit d’un groupuscule de monarchistes, qui croient que la République est une affaire de famille.

RFI- Et si au lendemain de l’élection les institutions déclarent que le scrutin a été transparent et qu’Ali Bongo est élu. Comment réagirez-vous ?

PMA- Monsieur c’est une hypothèse totalement impossible. Ali Bongo ne peut pas être élu président de la République avec une élection transparente. Il n’a même jamais été capable d’être élu à Bongoville. Puisque le président et moi on s’entendait bien, il me disait «retire-moi ton candidat, sinon mon petit va avoir des difficultés». Il n’a jamais pu être élu normalement à Bongoville dans son village, c’est pas au Gabon qu’il peut être élu. Nous disons ceci, si nous gagnons, si quelqu’un essaie encore de voler notre victoire nous saurons défendre notre victoire.

RFI- Et si nécessaire la défendrez-vous dans la rue ?

PMA- Nous la défendrons par les moyens démocratiques dont nous disposerons. Si cela s’impose, descendre dans la rue, c’est-à-dire faire des manifestations, c’est aussi démocratique, c’est prévu. Quand on est pas content d’une position on manifeste dans la rue, on montre son mécontentement, mais ce que nous refusons naturellement, c’est la violence et la violence ne viendra sûrement pas de notre côté. Je vous dis qu’il est impossible qu’Ali Bongo soit élu président de la République gabonaise avec des élections transparentes. C’est impossible ! Si on dit qu’Ali Bongo est élu président de la République, on sait déjà que c’est de la magouille, puisqu’il y a même déjà des pourcentages de sa victoire éventuelle qui courent à gauche et à droite. Mais moi je ne tiens pas compte de cela, nous allons aller aux urnes et puis nous allons gagner».


Fuente: GabonEcon

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