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Editorial

MESSAGE DE RENAGE A LA COMMISSION DES DROITS DE L´HOMME DES NATIONS UNIES.


publicado por: RENAGE RENAGE el 16/04/2002 18:11:58 CET

L´évolution négative des droits de l´homme en Guinée Equatoriale depuis le Plan-projet d´actions pour le rétablissement des droits de l´homme et les libertés fondamentales en Guinée Equatoriale préparé sur la base des recommendations faites par l´expert dans le rapport présenté à la Commission des droits de l´homme pendant la 37ème période des sessions(E/CN.4/1439), se doit au manque de volonté politique du régime du président Teodoro Obiang Nguema de faire siennes ces recommendations et au non accomplissement systématique de tous les engagements pris non seulement devant la commission des droits de l´homme et les organisations bilatérales (UE), mais aussi devant les accords et pactes signés avec l´opposition politique dans le pays.

Quand en 1982 l´Expert réussit à compromettre le gouvernement au Plan d´Actions sur la démocratisation de la Guinée Equatoriale, les équato-guinéens applaudirent une fois de plus ce fait comme ils l´avaient fait avec le Coup d´Etat du 3 août 1979, sous les auspices d´un désir au dialogue entre les forces vives du pays pour mettre en marche une vraie démocratie. Ces efforts et les espoirs de la Communauté internationale ont été frustrés losrque le gouvernement pris unilatéralement la décision de s´écarter du plan.

La répression du régime de Macias Nguema, l´interdiction du pluralisme d´opinions et la violation systématique des droits de l´homme provoquèrent l´exil des équato-guinéens.En continuant avec l´interdiction su pluralisme d´opinions et en faisant la sourde oreille à tous les appels de la Communauté internationale et des secteurs sociaux sur la nécessité d´établir un dialogue avec l´oposition, le régime du président Obiang Nguema a contribué à perpétrer l´exil des exilés de Macias et provoquer la fuite de presqu´un tiers des populations de notre pays.

D´exécuter le Plan d´actions signé entre le gouvernement et la Commission des droits de l´homme, la Guinée Equatoriale aurait pu être l´avant garde de la démocratie et servir d´exemple précurseur en Afrique.(Voir Annexe).

Les successifs Rapporteurs Spéciaux désignés par le Secrétaire Général des Nations Unies pour les droits de l´homme en Guinée Equatoriale ont réalisé un excellent travail depuis 1979 jusqu´à aujourd´hui, plus de deux décenies que la Commission des droits de l´homme fait son suivi sur la situation des droits de l´homme dans notre pays. Les successifs rapports décrivent munitieusement la situation des violations des droits de l´homme telle qu´elle existe et la vivent les citoyens équato-guinéens. Ces rapports ont été objet de débats pour tous les membres de cette commission.

Nous lamentons que durant ces longues 23 dernières années les recommendations de cette commission n´aient eu l´effet escompté et, jusqu´aujoud´hui, tortures et enlevements, assassinats et disparitions d´opposants ainsi que leurs militants, sympathisants et parents, arrestations arbitraires et extrajudicières, et toutes sortes de violations des droits de l´homme se reproduisent de plus en plus.

Il semblait que la démocratisation de la Guinée Equatoriale avait besoin du temps. Mais le régime du président Teodoro Obiang Nguema a déjà eu 23 ans pour mettre en marche les mécanismes minimums permettant le respect des droits de l´homme et la démocratisation du pays et rien n´a bougé jusqu´aujourd´hui et tout va de mal en pire malgré les compromis entre le gouvernement et la Commission des droits de l´homme des nations Unies avec le Plan d´action ci-dessus mentionné.

S´il faut bien admettre que le gouvernement équato-guinéen avait besoin du temps pour rétablir les droits de l´homme, il faut aussi admettre que ces 23 ans prouvent suffisamment l´échec patent de ce gouvernement à cette entreprise.Par conséquent, le Rapporteur Spécial a raison d´affirmer que ¨la Guinée Equatoriale manque d´un Etat de droit, au lieu duquel opère dans la pratique un régime de parti unique, quand-bien-même est reconnu formellement le multipartisme. La concentration des pouvoirs et l´utilisation de la force militaire contre les citoyens sont évidentes. Comme conséquence de cette situation, les populations sont exposées à une insécurité jurique totale de telle sorte qu´à tout moment on peut arrêter n´importe quelle citoyen pour n´importe quel motif sans possibilité de recours en sa faveur pour éviter ou réparer telle injustice. Il s´agit d´une situation chronique, de profonde intolérance avec la dissidence, qui se vit bien avant l´indépendance en 1968 mais qui continue jusqu´à nos jours¨.

Pour terminer, nous croyons que la Communauté internationale doit apporter les moyens pour promouvoir les droits de l´homme et le gouvernement la volonté politique pour la promotion et le respect de ces droits. La Communauté internationale a donné les moyens à travers le Centre des droits de l´homme. Le gouvernement équato-guinéen, comme l´indique le rapport du Représentant Spécial, malgré l´assistance reçue, a démontré son manque de volonté politique pour promouvoir le respect des droits de l´homme.

NOUS SOLLICITONS DE LA COMMISSION:

1. Condamner le régime équato-guinéen pour la violation systématique des fondamentaux droits de l´homme ainsi que pour le non accomplissement réitéré des recommandations de cette commission et celles des autres organisations.

2. Continuer l´examen de la situation des droits de l´homme en Guinée Equatoriale à la 59ème période des sessions.

3. Proroger d´un an de plus le mandat du Représentant Spécial afin qu´il continue le suivi de la situation des droits de l´homme en Guinée Equatoriale.
4. Désigner et envoyer une délégation composée des membres de la Commission et dirigée par le Représentant Spécial pour vivre in situ la situation des centaines des détenus depuis le 14 mars dernier et visiter toutes les prisons du pays ainsi que les cellules des commissariats de police et des gendarmeries.

5. Considérer la demande formulée par l´opposition en exil à la Communauté internationale et au gouvernement équato-guinéen pour un dialogue politique dans un pays neutre. Cette demande remise au Rprésentant Spécial est apparue dans le rapport E/CN.4/2001/38.

6. Prendre contact avec les dirigeants de l´opposition démocratique (non alliés au régime!), les porte-paroles des Conseils des Anciens ainsi qu´avec les populations en général.


Genève, 19 avril 2002

POUR LA DIRECTION POLITIQUE

Dr. Samuel Mbá Mombé

Secrétaire aux Relations Internationales,
Institutionnelles et Francphonie.
de la Resistencia Nacional de Guinea Ecuatorial
(RENAGE)




Fuente: RENAGE.Sría. de Relaciones Internacionales e Insti

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