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Editorial

Exécutions à malabo: dossier de presse


publicado por: Celestino Okenve el 26/08/2010 23:42:20 CET


Libreville — Amnesty International a condamné mardi, l´exécution en Guinée Equatoriale, de quatre personnes reconnues coupables de tentative d´assassinat sur la personne du président de la République.
Jose Abeso Nsue, Manuel Ndong Anseme, Alipio Ndong Asumu et Jacinto Micha Obiang ont tous été exécutés le 21 août dernier, aussitôt après avoir été reconnus coupables par le tribunal militaire de la capitale, Malabo.

”Ces hommes sont reconnus coupables à la suite d´un procès injuste, et condamnés à mort puis exécutés avec une rapidité effrayante, sans la moindre opportunité de faire appel de leur condamnation”, a déclaré le directeur d´Amnesty International en Afrique, Erwin van der Borght.

Les quatre hommes, qui s´étaient réfugiés au Bénin depuis plusieurs années, ont été appréhendés par les forces de sécurité équato-guinéennes en janvier 2010.
Ces anciens responsables militaires ont été ensuite placés en détention secrète à la prison de Black Beach à Malabo, où ils auraient avoué l´attaque sur le palais présidentiel du 17 février 2009.

AI dit avoir reçu des informations selon les lesquelles ils avaient été torturés en détention et avaient avoué sous la contrainte avoir participé à cette attaque présumée.
Selon Van Der Borght, la Guinée Equatoriale doit mettre un terme aux enlèvements, à la torture et aux exécutions auxquels elle se livre présentement en prétendant rendre justice.
”Nsue avait demandé à voir sa famille lorsque sa condamnation à la peine capitale a été prononcée, mais quand son épouse et son fils sont arrivés, une heure plus tard, à Black Beach, il avait déjà été exécuté”, a-t-il déploré.

Les autorités équato-guinéennes avaient, dans un premier temps, imputé l´attaque du palais au Mouvement pour l´émancipation du Delta du Niger (MEND), un groupe armé nigérian qui a nié toute responsabilité dans l´affaire.
”Beaucoup de Nigérians ont été arrêtés, incarcérés et expulsés de la Guinée Equatoriale après cet incident. Sept Nigérians pêcheurs et commerçants, arrêtés en mer, ont été condamnés en avril 2010 à une peine de 12 ans d´emprisonnement pour tentative d´assassinat sur la personne du président”, dénonce AI.
Deux Équato-guinéens, membres du parti d´opposition, Union populaire (UP), jugés en même temps que les ressortissants nigérians, ont été acquittés en avril dernier.

”Malgré leur acquittement, Marcelino Nguema et Santiago Asumu ont été déclarés coupables la semaine dernière des mêmes chefs d´accusation et condamnés le 21 août par un tribunal militaire de Malabo à une peine d´emprisonnement de 20 ans et un jour”, indique AI.
”Marcelino Nguema et Santiago Asumu ont été jugés à deux reprises pour les mêmes chefs d´inculpation, ce qui bafoue clairement le droit international. Nous les considérons comme des prisonniers d´opinion et demandons leur libération immédiate et sans conditions”, a poursuivi M. Van Der Borght


Par lemessager | Mercredi 25 août 2010 | Le Messager
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Samedi 21 août 2010, selon l’Agence France presse, (AFP), quatre personnes soupçonnées et accusées d’avoir attenté à la sécurité et à l’intégrité du palais présidentiel à Malabo le 17 février 2009, ont finalement été exécutées juste quelques instants après que leur sentence a été prononcée. Autrement dit, ces prévenus, ont été jugés, condamnés à mort et exécutés le même jour, cela au mépris de toute possibilité pour les accusés de se pouvoir en appel.

Mieux encore, même le traité international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Guinée équatoriale le 25 septembre 1987, qui dispose en son article 6, alinéa 4 :« Tout condamné à mort a le droit de solliciter la grâce ou la commutation de la peine. L’amnistie, la grâce ou la commutation de la peine de mort peuvent dans tous les cas être accordées », a été littéralement foulé au pied par le régime de Malabo. Les quatre infortunés à savoir, José Abeso Nsue Nchama, Manuel Ndong Anselme, Jacintho Micha Obiang et Alipio Ndong Asumu ont été reconnus « criminellement responsables et auteurs de délits d’attentat contre le chef de l’Etat et représentant du gouvernement». par le tribunal militaire qui a énoncé le verdict.

Dans cette histoire qui nous rappelle les temps immémoriaux, l’Etat équato-guinéen a versé dans l’illégalité de bout en bout. Si d’aventure l’objet de l’accusation était fondé et crédible, force est de reconnaître que plusieurs abus et violations ont été commis. Selon Amnesty international, les quatre ont été « enlevés » au Bénin en janvier 2010 où ils résidaient avec le statut de réfugiés. Mieux que ça, les aveux que la cour militaire a brandis lors du procès que Me Abel Bertrand Longa, avocat au barreau du Cameroun, qualifie de « pacotille », ont été formulés par les détenus après d’âpres séances de tortures !


Selon Me Longa, si les faits présentés par Amnesty international et relayé par l’AFP, sont fondés et avérés, ce triste récit de ce qui paraît davantage comme un procès expéditif, est « une violation flagrante du droit international » et de continuer sans détour : « Si ces personnes n’ont pas eu un procès équitable et impartial et si les procédures régissant le respect des droits du prévenu ont été bafoués, il s’en suit que leur assassinat a débuté par leur enlèvement et leur exécution, une formalité » tranche l’ancien avocat au barreau de Paris. A en croire ce spécialiste du droit, « s’il y a pas eu de demande de grâce, on peut penser qu’il y a eu une exécution provisoire de la peine de mort » ce qui est à la foi grave et suspect. En effet, à chaque fois qu’on fait allusion à l’exécution provisoire de la peine de mort, « il y a plus Justice » pour la simple raison que ce procédé ne peut être déclaré qu’en cas d’urgence. Ce qui selon toute vraisemblance n’était pas le cas de José Abeso Nsue Nchama et ses compagnons.


Avatars
Triste sort pour les familles éplorées qui ont sans doute la peur au ventre. Mais toujours du point de vue de Me Abel Longa, rien n’est totalement perdu. Les différentes familles peuvent attaquer l’Etat équato-guinéen en « démontrant que les recours en droit interne ont été épuisés. Ce qui suppose que si la condamnation a été prononcée avec une telle célérité, alors le droit à se pouvoir en appel, la demande en grâce ou la commutation de la peine de mort ont tous été rejetés. Les proches des victimes doivent également prouver que l’arrestation et le procès en lui-même ont violé les dispositions de l’article 7 de la charte africaine des droits de l’Homme. » En guise de rappel, ce n’est pas la première fois que le pays de Theodoro Obiang N’guema Mbazogo, s’illustre par de tels avatars. En 1986, un député condamné pour tentative de coup d’Etat est fusillé le lendemain de son procès. Quelques années plus tard, précisément en 1992, des deux personnes condamnées pour meurtre, l’une d’entre elle sera exécutée deux heures après sa condamnation ! Un an après, un homme est condamné pour homicide et exécuté 24 heures plus tard.

Au-delà de tout ce flonflon, une chose reste tout de même au travers de la gorge. Au XXI siècle dans un pays qui se réclame démocratique, qu’on assiste à ce genre de procès expéditifs et aux exécutions sommaires en série sous le nez et la barbe de la communauté internationale. Il faut le faire !

JacquesGUINEE EQUATORIALE -

Article publié le : lundi 23 août 2010 -
Dernière modification le : mardi 24 août 2010


Fuente: lemessager

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