SECRETARIAT GENERAL

Madrid, 25 mai 2002.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Après les déclarations de Monsieur Ondo Ela, principal témoin, aujourd’hui à Malabo, sur le faux complot contre la Sécurité de l’Etat monté par le président Obiang Nguema contre l’opposition, déclarations qui montrent á suffisance le montage des autorités équato-guinéennes pour éliminer tous les leaders politiques de l’oppositions de la course aux prochaines présidentielles, nous demandons au Chef de l’Etat équato-guinéen d’assumer les conséquences de cet acte honteux qui le discrédite complètement aux yeux de l’opinion nationale et internationale.

D’abord de libérer sans délais tous les détenus, de reconnaître publiquement son grave erreur devant le Peuple équato-guinéen et la Communauté internationale, d’indemniser toutes les victimes et en fin d’organiser les élections présidentielles sous la supervision de la Communauté internationale afin de quitter le pouvoir pacifiquement.

L’UDDS croit qu’on ne peut construire une démocratie à coups de faux attentats contre la sécurité de l’Etat, enlèvements, assassinats, empoisonnements, emprisonnements arbitraires et tortures des acteurs politiques. La démocratie se construit dans un climat de reconnaissance de ses erreurs, réconciliation nationale et disponibilité sans faille pour un véritable dialogue. C’est á ce prix que notre pays peut retrouver une stabilité politique véritable et mettre tous ses citoyens au service de la nation.

Les citoyens équato-guinéens et le monde entier ont une fois de plus eu la certitude que le seul obstacle á la démocratisation et au respect des droits de l’homme dans notre pays reste le président Obiang Nguema á qui nous demandons de quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent.

L’UDDS demande au Peuple équato-guinéen á continuer sans faille la lutte pour les libertés, la démocratie et le respect des droits de l’homme dans notre pays. Car, ce qui vient de se passer est un signe avant coureur de la fin de la dictature en Guinée Equatoriale. Il n´est plus temps d’avoir peur d’autant plus qu’il n’y a pas d’empire qui dure cent ans.


Pour l’UDDS, Aquilino Nguema Ona Nchama,
Secrétaire Général.



Fuente: UDDS

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