UNION PARA LA DEMOCRACIA Y EL DESARROLLO SOCIAL
DE GUINEA ECUATORIAL UDDS
SECRETARIA GENERAL
TEL: 0034 637253241
e-Mail: biyabiyan@yahoo.es

Madrid, 1º DE SEPTIEMBRE DE 2003.

COMUNICADO DE PRENSA

La Unión para la Democracia y el Desarrollo Social de Guinea Ecuatorial no ha mantenido ni mantiene ningún contacto con el Gobierno en el exilio presentado el pasado viernes y dirigido por Don Severo Moto Nsa, como lo han declarado en la Agencia Francesa de Prensa AFP ciertos miembros de este Gobierno en el exilio. Por consiguiente la UDDS no puede asumir ni asume ninguna responsabilidad en este Gabinete.

Sin pronunciarse ni a favor ni en contra de esta iniciativa y firme a su disposición al diálogo con todas las fuerzas políticas de Guinea Ecuatorial, la UDDS estima que es muy imprudente que algunos responsables políticos del Gabinete del Señor Moto Nsa declaren mantener contactos con ella sin haber hecho ningún paso en este sentido.

Los responsables políticos de la oposición deben ser muy meticulosos, prudentes y muy serios a la hora de tomar ciertas iniciativas y decisiones porque de ello depende nuestra credibilidad tanto en el ámbito nacional como internacional y, sobre todo teniendo en cuenta que el Sufrido Pueblo Guineoecuatoriano está harto ya de escuchar a bombo y platillo esta clase de iniciativas que siempre han terminado a muy corto plazo con fracasos rotundos.

Ya es momento de pensar seriamente en otras alternativas que obliguen al presidente Obiang Nguema a negociar su salida o abandonar simplemente el poder de forma inmediata y esto no requiere ni palabras, ni publicidad, ni mucho ruido.

Simplemente, hay que actuar segura y enérgicamente para abreviar los sufrimientos de nuestro pueblo porque Guinea Ecuatorial nos pertenece a todos o a ninguno.

Por la UDDS, Aquilino Nguema Ona Nchama,
Secretario General.

NOTA : ADJUNTAMOS EL COMUNICADO EMITIDO POR EL GOBIERNO EN EL EXILIO EN France PRESSE EL PASADO 29 DE AGOSTO.

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Trois groupes d´opposition à Obiang forment un gouvernement en exil à Madrid

MADRID, 29 août (AFP) - 17h29 - Trois groupes d´opposition au président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema ont formé vendredi à Madrid un gouvernement de Guinée Equatoriale en exil dirigé par Severo Moto et présenté comme une étape vers une transition démocratique dans
ce pays d´Afrique de l´ouest.
L´objectif du gouvernement formé par trois des six groupes d´opposition en exil en Espagne, le Parti du Progrès (PP) de Severo Moto, l´Action populaire de Guinée Equatoriale (APGE) et le Parti libéral (PL), est ”d´aller à Malabo pour y préparer des élections générales libres et ainsi ouvrir une nouvelle ère en Guinée Equatoriale”, a déclaré Severo Moto à un groupe de journalistes à l´issue de la présentation.

Les membres du gouvernement en exil espèrent se rendre à Malabo avant mars 2004 et convoquer des élections dans un délai de six à neuf mois pour former une assemblée constituante, a affirmé un membre de l´APGE à l´AFP, sans fournir plus de détails.

Le gouvernement en exil entretient des contacts avec les trois autres partis d´opposition en exil en Espagne, l´Union pour la démocratie et le développement social de Guinée Equatoriale (UDDS), le Mouvement d´Autodétermination de l´île de Bioko (MAIB) et une branche dissidente de l´UP (Union populaire), selon la même source.

”Avec la maladie d´Obiang qui a un cancer de la prostate très avancé, les luttes internes pour un pouvoir hérité en famille et le climat de discrédit international, la Guinée Equatoriale a besoin d´une alternative, et nous sommes celle-ci”, a pour sa part affirmé Severo Moto.

Teodoro Obiang, arrivé au pouvoir par un coup d´Etat en 1979, a été réélu avec 97,1 % des suffrages exprimés en décembre 2002. Severo Moto a tenu à rassurer les compagnies pétrolières internationales présentes en Guinée Equatoriale, affirmant que ”notre guerre est contre la dictature et non contre elles.

Les accords avec ces compagnies seront respectés”. Le programme de Severo Moto comprend l´abolition de la peine de mort, la libération des prisonniers politiques, le procès du président Obiang qui ”devra s´asseoir sur le banc des accusés pour les violations des droits de l´Homme, ”la création d´un fond des ressources du pétrole pour le bénéfice des générations à venir” et un projet économique libéral.

L´ancienne colonie espagnole, petit pays de moins d´un million d´habitants, connaît un boom pétrolier depuis les années 1990 qui lui confère un taux de croissance record en Afrique.




Fuente: UDDS

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