Communiqué De Presse
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Paris, le 28 octobre 2004
Note Publié par le Service Presse
du bureau Exécutif du C.R.A.M.O.E.G.
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Suite à la publication de la déclaration du MRC annonçant une scission de FDR, une clique d’hommes violents composée d’ex-militaires équato-guinéens actuellement en résidence dans la péninsule ibérique menace de s’en prendre à la vie même de Santiago Eneme-Ovono.

En effet, depuis l’annonce officielle, le 25 octobre dernier, de la création d’une faction du FRD, des vassaux au service des forces obscures défendant certains intérêts inavoués ne cessent de proférer des menaces à l’encontre de Santiago Eneme-Ovono, représentant à l’étranger de cette nouvelle structure (FDR-MRC).
Cette poignée d’hommes frustes, aigris par leurs multiples échecs dans l’opération d’infiltration, depuis l’étranger, de l’armée équato-guinéenne en vue de renverser par la force le régime de Malabo, s’en prend violemment à des personnes qui préconisent tout simplement la voie pacifique pour un règlement de la crise politique du pays.

Il convient de rappeler, que la branche FDR-MRC que représente à l’étranger M. Eneme-Ovono est adhérente à la confédération du C.R.A.M.O.E.G et participe de ce point de vue, comme membre à part entière au Conseil du Directoire Exécutif de notre Mouvement de rassemblement d’Opposition démocratique et modérée. À cet effet, le CRAMOEG exprime toute sa solidarité à M. Eneme-Ovono et lui apporte tout son soutien dans cette affaire.

Pire, selon les informations qui nous sont parvenues, hier dans la soirée, un certain Pedro Nolasco Ndong-Obama connu pour ses accointances avec Julio Ndong-Ela, Mayo, Bonifacio Nguema Esono et les autres... a contacté téléphoniquement à deux reprises, un représentant dont le parti d’opposition est membre du CRAMOEG en lui demandant de lui fournir « des informations » sur une prétendue « rencontre tripartite – Santiago Eneme Ovono, Manuel Ruben N’dongo, Teodorin Nguema Obiang – qui aurait eu lieu ces derniers jours à l’étranger. »

Le CRAMOEG demande à M. Nolasco de lui fournir la preuve qu’il aurait en sa possession prouvant la tenue de cette prétendue rencontre. D’ailleurs, aucun doute que sa baudruche se dégonflera tristement parce qu’absence d’éléments probants.

Au sujet également des appels téléphoniques intempestifs que M. Nolasco ne cesse de passer en direction des partis membres ou proches du CRAMOEG en vue de leur soutirer « des informations clefs… » eh bien ! nous vous conseillons de cesser ce petit jeu escamoté dans votre imagination délirante. Car, cela ne vous servira pas à grand-chose puisque nous ne faisons, ni la « politique spectacle, » ni la politique de « verre de bière » et ni la politique des « passions charnelles. » Alors, un conseil : n’insistez plus !! Vous risqueriez de vous en mordre les doigts.


L’Exécutif du CRAMOEG qui contrôle toutes les activités politiques stratégiques de la structure confédérative est si bien ficelé à tel point qu’il n’est pas possible de laisser traîner sur la place publique ou à la portée de n’importe qui, ses décisions diplomatiques ou ses engagements politiques internationaux.

Les menaces dont fait l’objet actuellement M. Eneme-Ovono sont consternantes !! S’attaquer à un membre adhérent de notre Confédération pacifique c’est s’en prendre directement contre l’Organe Constitutif du CRAMOEG. À cet effet, nous nous réservons le droit de riposter et de porter l’affaire devant les Instances Internationales. Car nous ne pouvons pas accepter que de telles menaces d’où qu’elles viennent puissent peser sur un individu ou sur un groupe de personnes agissant pour une solution pacifique en faveur de la démocratie et la réconciliation nationale en Guinée-Équatoriale.

Rester inerte devant de tels actes graves qui portent atteintes à la vie d’une personne ou d’un individu quel qu’il soit, c’est cautionner la violence et la division ethnique. C’est pourquoi, nous réagissons avec véhémence et condamnons fermement les auteurs qui profèrent de telles menaces.

En conséquence, le CRAMOEG lance un appel à la Couronne Espagnole de veiller à ce que son territoire, ne devienne pas un terrain de règlements de comptes entre opposants ou prétendus opposants animés par la violence et la haine. « L’esprit de paix, de fraternité et de responsabilité doit toujours prévaloir pour tisser des liens entre les peuples, entre frères et sœurs ou entre groupe d’individus ou de personnes… » (paroles du Dalaï-Lama).

Enfin, nous lançons également un appel en direction des autorités publiques espagnoles pour qu’elles veillent à la sécurité des personnes bénéficiant sur leur territoire, du « statut de réfugié politique » dans le cadre de la « Convention de Genève de 1951 » relative à la « protection, administrative, juridique et vie des réfugiés & apatrides. » Faute de quoi, nous nous réservons le droit de vous tenir pour responsable de ce qui pourrait porter atteinte à la vie de M. Santiago Eneme Ovono.

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Pour le C.R.A.M.O.E.G,
Le Conseil du Directoire Exécutif
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Copies pour Ampliations :

1-) Secrétariat Général de l’ONU,
2-) Présidence de la Commission Européenne,
3-) Président en Exercice de l’Union Africaine.


Fuente: CRAMOEG - PARIS

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