Dissolution du Cramoeg
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M. Manuel Ruben N’dongo, fondateur du Cramoeg (Collectif de Rassemblement des Mouvements d’Opposition équato-Guinéenne en exil) a annoncé la dissolution dudit mouvement.

Dans un Communiqué de presse rendu public mardi matin à Paris, M. Ruben N’dongo a justifié la dissolution du CRAMOEG « en raison de la conjoncture se rapportant à la situation politique nationale. Il a par ailleurs estimé, « que la Guinée-équatoriale étant placée – depuis quelques années déjà – au cœur des enjeux géostratégiques à l´echelle nationale, régionale & sous-régionale, qu’il ne pouvait plus continuer à maintenir artificiellement une structure devenue ambiguë dont les principaux adhérents, assoiffés du pouvoir, se préoccupaient plutôt de leurs projets personnels que de s’investir à fond dans un projet commun d’union nationale ; lequel projet d’union nationale aurait permis de bâtir, et la stabilité politique, et une paix durable en Guinée-équatoriale. »
Il convient de rappeler, que l’idée de créer le Cramoeg le 29 juillet 2003 est née après que M. Ruben N’dongo ait reçu successivement à Paris : MM. Bonifacio Nguema Esono-Nchama, Daniel M. Oyono, Santiago Eneme Ovono, Éloy Elo-Nvé, Pedro Nolasco, Seriche Malabo Bioko… etc. ; Dans l’esprit de l’amphitryon, il s’agissait avant tout, d’une démarche citoyenne en vue réunir les « hommes de bonne volonté » pour transcender les clivages tribaux, et par conséquent, donner une chance de COEXISTENCE FRATERNELLE à nos futures générations qui vivraient ensemble dans une société de paix ! sans haines et sans tribalismes.

M. Ruben N’dongo est conscient que la Guinée-équatoriale a besoin de rassembler ses peuples, attachés à leurs identités tribales, autour d’un « projet commun de société. C’est pourquoi, en décidant de la dissolution du Cramoeg, Manuel Ruben N’dongo se positionne, non plus en tant que chef d’un quelconque parti politique qui se serait vu encore gangrené par des querelles politiciennes des « chefs » tribaux factieux, vénaux et assoiffés du pouvoir, mais en tant que citoyen du peuple qui appel à l’unité nationale pour enraciner la fraternité, gage de la stabilité donc de la sécurité nationale.
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Publication :
J.A Depressburgers/M.L.S Roche de St Simon (Rédaction Espace Francophone)


Fuente: J.A. Depresseburgers

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