Panorama !

DU 30 JUIN AU 22 JUILLET 1968 : CONFERENCIA CONSTITUCIONAL DE MADRID
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DU 27 AU 30 MARS 2003 A PARIS : « SYMPOSIUM DE LA RENAISSANCE »
UNE OCCASION HISTORIQUE A NE PAS MANQUER
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Par Manuel RUBEN N’DONGO, Franco-Africain, écrivain et Consultant Politique !

Il y a presque 35 ans que le peuple de Guinée-Équatoriale s’était engagé dans le processus de décolonisation. En effet, en août 1968, en prévision de l’autodétermination du peuple « indigène » du territoire espagnol de l’Afrique Centrale, de nombreux citoyens dits, de « Guinée Espagnole » se sont réunis à Madrid (Espagne). But de cette rencontre : mettre sur pied les mécanismes constitutionnels & institutionnels devant permettre de régir la future nation indépendante.

Cet acte solennel avait marqué les esprits de tous les autochtones car, il avait réuni toutes les composantes ethniques du protectorat espagnol d’alors :

1-) L’ethnie Bubis, Créoles et Annobonais des Iles d’Annobon et de Fernando-Poo, représentés principalement par MM. Edmundo BOSSIO DIOKO et Pastor TORAO-SIKARA… etc

2-) L’ethnie N’Dowés, Bengas et Bujebas de l’Estuaire de Rio-Muni représentés par MM. Saturnino IBONGO… etc

3-) L’ethnie Fang N’toumou, représentés par MM. Federico NGOMO-NANDONGO, Andrés Moisés MBA ADA, Jésus-Alfonso OYONO ALOGO…etc

4-) L’ethnie Fang Ocack représentés par MM. Bonifacio NGUEMA ESONO, Francisco-Macias NGUEMA et Bonifacio ONDO EDU… etc.

Sans omettre d’autres encore tels que MM. Enrique GORI MOLUBELA, Marcos ROPO URI, Agustin EÑESO EÑEÑE, Luis MAHO SIKACHA, Gustavo WATSON BUEKO, Ricardo Maria BOLOBÁ, Tomas KING TOMAS, Alfredo JONES NIGER, Armando BALBOA DOUGAN, Estanilao CUBA MAVILA, Carlos CABRERA, Manuel NACIMIENTO, Gaspar COPARIOTE, Teofilo BIENEDE, Manuel CATILLO BARIL, Vicente CASTELLON ANTAYO, Lucas BEOLI IKAKA, Narciso MESEGUER…. etc.

En dépit de leurs différences tribales et de spécificités culturelles qui sont propres à chaque ethnie, ensemble, sans discrimination ni sectarisme, ils se sont donnés la main à MADRID en vue de bâtir un projet de société devant conduire leur pays vers la souveraineté nationale.

C’est grâce à cette immense contribution des fils et filles de cette colonie espagnole d’alors que ce pays, dénommé Guinée-équatoriale, s’est engagé dans la voie de l’indépendance nationale aboutissant à l’instauration d’une véritable démocratie pluraliste et « multipartiste. »

L’organisation d’un référendum constitutionnel et la tenue d’élections générales libres (Présidentielles, Législatives …) sous contrôle international et véritablement démocratiques, furent les résultats du travail qui avait été accompli à l’époque à Madrid par nos aînés qui avaient donné le meilleur d’eux-mêmes pour faire de la Guinée-Équatoriale indépendante, non seulement un Etat de droit respectueux des Droits de l’Homme, mais aussi, un pays stable sur plan économique et social.

Trente cinq après la Conférence de Madrid !

En l’an 2003, soit un quart de siècle après la signature du pacte national de fraternité, la Guinée-Équatoriale indépendante est devenue un pays méconnue dévastée par l’implacable règne de terreur du clan au pouvoir.

Pour donner une nouvelle impulsion au pacte de concorde national d’antan, il faut réinventer les mécanismes de coexistence fraternelle entre toutes les ethnies de la Guinée-Équatoriale pour :

1-) Rebâtir la société équato-guinéenne sur le plan économique et social
2-) Redéfinir le paysage politique national
3-) Déterminer les enjeux institutionnels et démocratiques d’un Etat de droit
4-) Appliquer une politique économique innovante qui rassure investisseurs et multinationales
5-) Enraciner la politique de réconciliation nationale

C’est en tenant compte de notre passé historique que, nous F.R.R.A.G.E, avons décidé de ré-esquisser les nouvelles pages de l’Histoire de la Guinée-Équatoriale afin qu’ensemble, main dans la main, nous puissions transcender tous les clivages tribaux et raciaux.
Dans ce même ordre d’idées, nous devons œuvrer pour effacer le passé douloureux de ce pays afin de léguer aux futures générations, un meilleur avenir qui sera sans haine ni heurts entre communautés.

Le tribalisme ou plus précisément le racisme résulte, le plus souvent, d’une absurde philosophie façonnée par une logique de violence que s’approprie un noyau d’hommes tarés et complètement demeurés qui, pour légitimer leurs causes, n’hésitent pas à commettre les crimes les plus odieux. C’est ce qui s’est passé en Guinée-Équatoriale depuis la décolonisation.

C’est la raison pour laquelle, la rencontre des Equato-guinéens à PARIS-2003, doit être l’occasion de toutes et tous d’ouvrir un DIALOGUE constructif permettant de jeter les bases nouvelles pour la naissance d’une société équato-guinéenne unie et « détribalisée. »

Il fut un temps où nous, intellectuels, cadres et opposants politiques avons lutté, dénoncé et condamné la barbarie. Mais aujourd’hui, le temps qui nous est imparti n’est plus aux petites phrases assassines, mais aux initiatives courageuses permettant de relever les défis pour bâtir une réelle démocratie pluraliste, indispensable à une société de progrès.
Dans une perspective de croissance économique, pouvoirs publics et populations doivent œuvrer ensemble sur la base d’un PROJET DE SOCIETE clairement définit permettant de sortir le pays de son état de sous-développement.

C’est pour toutes ces raisons que la rencontre de Paris-2003 est capitale. Car elle offre à tous les Equato-guinéens l’indispensable occasion de promouvoir une stratégie commune qui nous permette :

1-) De définir les objectifs économiques et monétaires
2-) De déterminer le statut fiscal et l’harmonisation de la politique bancaire
3-) De finaliser les institutions démocratiques
4-) De proposer un pouvoir d’achat décent pour toutes les populations
5-) De statuer sur le fonctionnement juridique d’un Etat de droit
6-) D’élaborer un plan de sauvegarde de la santé publique, des soins et de protection sociale plus efficace

Enfin, ma réflexion m’amène à conclure, qu’il faut agir efficacement pour mettre en œuvre les mécanismes des savoirs individuels et collectifs permettant d’éradiquer rapidement le spectre de la misère qui hante toujours nos villages et villes.

Pour y parvenir, je crois pour ma part, que le système économique le plus viable pour sortir de l’ornière serait l’application d’un système de « libéralisme économique concerté. »

Car, il est la seule voie possible qui peut permettre aux nationaux équato-guinéens et aux investisseurs occidentaux ou européens de participer pleinement à cette relance de la « nouvelle économie équato-guinéenne ! Et chaque partie en tirerait profit.

C’est pourquoi, nous réitérons notre appel en direction de tous les Equato-guinéens sans exclusion en leur demandant de participer à cette rencontre de Paris. La parole sera donnée toutes et à tous et chacun pourra exprimer librement sur les sujets qui le préoccupent.

Enfin, nous convions également les démocrates européens ou occidentaux, les ONG, les multinationales ou investisseurs étrangers, les personnalités de la société civile occidentale, celles et ceux qui ont perdu leurs biens en Guinée-Équatoriale du fait du régime vénal actuel au pouvoir à Malabo, de bien vouloir prendre part à cette rencontre de Paris.

Car votre participation à ce Colloque nous permettra d’enrichir notre débat et apportera certainement une valeur ajoutée dans l’élaboration du document final et aussi, dans la perspective d’une rapide alternative démocratique & économique.


M. Manuel RUBEN N’DONGO
Franco-Africain, écrivain et Consultant Politique

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NOTA : Para mas información contactar a la siguiente dirección : Comité de Organización coloquio Guinea Ecuatorial Paris 2003

Coordinadores de la Conferencia de Paris en España :

Don Nathan Michá NDONG
Tél : + 34 659 40 30 57
E-mail : elaokue@hotmail.com
Doña Luna-Alicia ALONSO ARNEDO

Coordinador de la Conferencia de Paris en Francia :
Melle Solenne VAILLANT
E-mail : colloque_geparis2003@yahoo.fr
Fax : (331) 01 60 43 14 45



Fuente: Manuel RUBEN N´DONGO - FRRAGE PARIS

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