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Editorial

LA POLITIQUE DU DICTATEUR EQUATO-GUINEEN VERSION XXIEME SIECLE : REPRESSIONS, INCARCERATIONS ARBITRAIRES ET CHANTAGES SUR LES PUITS DE PETROLE.


publicado por: De Mirepoix Marie-Caroline el 18/02/2003 16:36:28 CET



COMMUNIQUE DE PRESSE
*******************

PAR MANUEL RUBEN N’DONGO, Franco-Africain, écrivain et Consultant Politique

Demain mercredi 19 février, s’ouvre à Paris, le Sommet « France-Afrique » auquel devront prendre part : des chefs d’Etat et de gouvernements de divers pays africains dont un certain nombre de non francophones. Y compris les dirigeants qui ont commis dans leurs pays, des actes de barbarie et de génocide ! C’est le cas de la Guinée-Équatoriale.

C’est une énième « réunion de famille » que la France célèbre dans une période très complexe pour la diplomatie française dans la mesure où, l’Afrique francophone, historiquement réputée autrefois « zone stable » sous influence française explose avec des conflits de plus en plus ethniques, meurtriers et fratricides. La Côte Ivoire en est à elle-même un bel exemple.

A quoi doit-on ces subites et brutales insurrections tous azimuts africaines ? Sans doute, à la non prise en compte des évolutions politiques qui ont prévalues en Afrique depuis la décolonisation. Sûrement, les ex-puissances coloniales en évacuant les zones décolonisées, n’ont pas su mettre en œuvre des stratégies politiques alternatives permettant d’instaurer – à moyen et à long terme – une paix durable entre tribus.

En effet, je ne cesse de dire que l’Afrique est un hyper-puzzle, géant et mosaïque. En fait, un assemblage de tribus, auquel on a appliqué le mot « Nation » à l’instar des pays occidentaux. Voilà l’Afrique, affublée d’un terme vide de sens pour ce continent déchiré par des rivalités ethniques séculaires. Sur 52 Etats africains aujourd’hui indépendants, il y a actuellement une trentaine de pays (francophones inclus) qui sont secoués par des conflits sanglants.

Le tribalisme, culture des politiques africaines est l´essence du poison qui minent ces peuples africains.

L´Afrique est malade de ses tribus et de ses clans qui, depuis la décolonisation, ne cessent de plonger ce continent dans d´effroyables bains de sang.

En Guinée-Équatoriale, pays de renommé mondial de la dictature et du népotisme, la nomenklatura politique qui est aux affaires a donné à la chose politique, une autre dimension tribale amère.

Là-bas, le clan Nguema s’est toujours réclamé de son apparence clanique : les Essangui. La configuration géographique de la région s´ajoutant à cette « singularisation » tribale.

L´effervescence politique suscitée par la décolonisation et l’instauration de la dictature nguemienne ont donné une nouvelle dimension au paysage politique équato-guinéen.

Les premières élections présidentielles organisées à la veille de la décolonisation furent véritablement démocratiques. Mais les violences politiques instaurées par le clan Nguema ont transformé les tribus et les ethnies en refuge. Le coup d’Etat manqué de Mr Atanasio N’DONGO MIYONE a exacerbé la situation faisant naître une véritable question ethnique en Guinée-Équatoriale.

Aujourd´hui, ces prolongements tribaux entretenus par le dictateur en chef et neveu de l’ex-Président Macias Nguema divisent profondément les tribus équato-guinéennes. Une division qui met très à l´aise le régime en place puisqu´il en profite largement pour asseoir sa dictature et brader les intérêts économiques de tout un peuple acculé à l’exil ou à l’éternel silence.

Le 15 décembre dernier, à l’issu d’un « scrutin présidentiel » préalablement truqué, M. Teodoro Obiang Nguema, dictateur en chef, au mépris des règles électorales internationales, se faisait élire pour une énième fois, Président autocratique de la République à « 98,99 % des voix. »
Un tel score mirobolant ne pouvait être que le résultat d’une manipulation orchestrée par celui-là qui, en un quart de siècle de règne absolu, est l’auteur de l’exil d’un quart de la population et responsable de l’assassinat de plus de 50 000 personnes pour une population de moins de 500 000 habitants.

Un génocide qui ne dit pas son nom !!

D’ailleurs en Guinée-Équatoriale même, tout comme dans d’autres contrées en Occident, personne n’a été surpris de l’annonce, par la « commission électorale » fantoche, proclamant en grande pompe les résultats qui officialisent « la victoire » du dictateur.
Cette prétendue « réélection » d’un homme qui a fait de la Guinée-Équatoriale un pays sinistré, ne doit plus devenir « l’arbre qui cache la forêt. » Il faut réagir fermement et rapidement contre cette présidence dictatoriale à vie.

De mars à mai 2002, sur ordre du Président équato-guinéen Mr Teodoro Obiang Nguema Mbanzogo Eneme, les forces de la sécurité présidentielle du despote ont interpellé Mr Placido MICO ABOGO, Secrétaire Général du CPDS (Convergencia para la Democracia Social de Guinea Ecuatorial), parti de l’opposition légale autorisé dans ce pays. L’intéressé a été conduit manu militari à la sinistre prison de Black-Beach à Malabo où croupissent déjà des centaines de milliers de prisonniers politiques récemment incarcérés.

En effet, il y a presque un an déjà que MM. Placido Micó, Felipe Ondo Obiang, Emilio Ndong Biyogo, Guillermo Nguema Ela, Juan Ovono Obiang (frère d’Ondo Obiang), Donato Ondo Ondo (ex-militaire et chauffeur d’INSESO, Bata), Benito Ntutumu Eyegue, Carmelo Ebó Ndui (ex-militaire), Mbega (militaire), Faustino Ondo Engonga, Pedro Alogo Monzuy, César Eló Ondo, Alejandro Medang Obiang (ex-militaire), Andrés Monzuy (ex-militaire), Tomás Michá Obiang (ex-militaire), Daniel Nsue (ex-militaire), Santiago Asú (ex-militaire), Roque Nvé Nsé, Anastasia Mangue, Marisol Mangue, Salomón Ovenga, Moisés Esono Mba, Salomón Abeso Ndong, Mario Mba Ntutumu, Baltasar Ovono Ela, Florencio Edjang Ondo, Ndong Okomo, Isaac, Manuel Ondo, Ricardo Eló Mabale greffier de la Cours Suprême de Justice, Secundino Esono Lieutenant des forces armées, Matías Nsé Ona, Manuel Nzée, Luis Ela, Virgilio, Matías Ondo, Domingo Efa Mangue, Eyegue (ex-militaire), Dámaso Obiang Ndong (ex-Ambassadeur de l’ONU), Jaime Obama Owono Nchama (Général des forces armées, Segismundo Obama Esono (Lieutenant Colonel, Mariano Ndong Esangui (Commandant), Lorenzo Ondo Ela (Lieutenant Colonel, Santos Mba Ndong, Santiago Ela Obiang, Santos Mba Obaga, Antonio Edu Nchama, Juan Ovono Obiang, Ovono Akumbega (Brigadier)….

Sans omettre Saturnino Obama Esono (ex-Lieutenant Colonel), Melchor Ndumu, Ramón Abaga, Faustino Ondo Engonga (ex-sous officier de l’armée), Mariano Oyono (ex-Lieutenant), Lucía Nnang Ela (épouse de Mariano Oyono), Daniel Mba Ondo Capitaine des forces armées, Paco… etc, ainsi que des centaines d’autres prisonniers politiques injustement emprisonnés croupissent dans les geôles de l’implacable dictature des Nguema. Lesdits détenus subissent quotidiennement des actes de tortures insoutenables.

Les suppliciés sont souvent privés de nourriture et ne peuvent donc pas boire, ni manger correctement !! Pire, les tortionnaires du clan au pouvoir chargés de monter la garde dans les sinistres prisons de Black-Beach et d’Evinayong empêchent les familles des détenus de leur rendre visite. Ou mieux encore, des visiteurs venant voir un de leur proche incarcéré, se retrouvent eux-mêmes interpellés et incarcérés.

Depuis le 28 janvier dernier, Monsieur Simon-Maria NSUE MOKUY, Représentant des F.R.R.A.G.E (Forces Républicaines de Réflexions et d’Action en Guinée-Équatoriale) opposition en exil, a été interpellé et incarcéré arbitrairement à Malabo par la police politique du dictateur et serait maintenu au secret dans un endroit inconnu où il subit des actes de torture.

Depuis son injustifiable arrestation, la famille de Mr NSUE MOKUY est sans ses nouvelles et s’inquiète beaucoup de sa situation.

D’après les informations qui nous viennent de Malabo (capitale de la Guinée Equatoriale), les autorités équato-guinéennes reprochent à Mr NSUE MOKUY d’avoir distribué un « communiqué d’information » diffusé en France sur la tenue en mars 2003 à Paris d’un Colloque sur les « Fondements Institutionnels et Juridiques de la République de Guinée Equatoriale du IIIème millénaire. »

Les FRRAGE tiennent à souligner que ce communiqué publié les 10 et 13 janvier dernier dans les médias et rendu publique sur la scène internationale (cf. aux archives de presse de l’AFP, EFE, Union Européenne, Ambassades & Gouvernements Occidentaux, Amnesty International, O.N.U…) et dont le Président Teodoro Obiang Nguema et son gouvernement avait déjà pris connaissance, ne comportait aucun élément de violence visant à un soulèvement armé contre la dictature au pouvoir à Malabo.

L’inqualifiable arrestation brutale de Mr NSUE MOKUY nous révolte et nous inquiète plus profondément dans la mesure où, l’intéressé était invité et s’apprêtait à conduire une délégation de militants résidant en Guinée-Équatoriale et devant participer à la concertation pacifique de Paris.

Il convient de rappeler que le 15 décembre dernier, M. Obiang Nguema, selon ses dires : « a été élu démocratiquement par le peuple comme garant de la démocratie équato-guinéenne. » Et le 19 janvier dernier, lors de son investiture, le nouveau, dit « président réélu » avait proclamé devant ses convives internationaux présents pour la circonstance, de garantir la démocratie à tous les Equato-guinéens. Alors, où sont les belles promesses ?

Comment cela se fait-il que 39 jours seulement après sa réélection, et 10 jours après son investiture, ce régime dit « démocratique » viole ainsi la liberté d’opinion en incarcérant arbitrairement ceux qui oeuvrent pacifiquement pour le pluralisme politique et la démocratie ?

N’est-ce pas encore là une contradiction entre les discours publics des bonnes intentions du « président réélu » et les actes de répression gratuite qui sont les fondements de sa politique de répression ?

En conséquence, nous Forces démocratiques équato-guinéennes en exil réunies au sein des FRRAGE, demandons au gouvernement Français et à tous les Chefs d’Etat Africains réunis à Paris à l’occasion du Sommet France-Afrique, d’intervenir auprès du régime de Malabo en vue d’obtenir la libération immédiate de Mr Simon-Maria NSUE MOKUY.

Nous demandons également la libération de tous les détenus politiques qui croupissent dans les geôles équato-guinéennes et notamment : Mr Placido MICO ABOGO, Mr Felipe ONDO OBIANG ainsi que tous les autres membres du FDR condamnés injustement par un tribunal rédhibitoire au service de la dictature.

A l’instar des pays voisins (Cameroun, Gabon, Sao-Tomé et Principé) où la démocratie pluraliste avance à grand pas, la Guinée-Équatoriale, est le seul pays de la sous-région à poursuivre une politique barbare de l’arbitraire et de l’oppression.

____________
AMPLIATIONS : une copie sera envoyée à toutes les missions diplomatiques Africaines et occidentales à Paris.

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Manuel RUBEN N’DONGO, franco-africain, est l’auteur de deux ouvrages :
1-) REGARD SUR L’IMMIGRATION AFRICAINE EN EUROPE (Éditions des Écrivains Paris 1999-2000) France
2-) L’AFRIQUE SUD-SAHARIENNE DU XXIEME SIECLE (1) – Éditions l’Harmattan Paris 1997 (France)
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(1) Préface de M. Bernard Stasi, ancien Ministre, Médiateur de la République Française.



Fuente: Manuel RUBEN N´DONGO - F.R.R.A.G.E PARIS (FRANCE)

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