U.D.D.S.
(UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT SOCIAL
DE GUINEE EQUATORIALE)
SECRETARIAT GENERAL
E-MAIL:uddsguineaecuatorial@yahoo.es

Madrid, 2 mars 2009.

COMMUNIQUE DE PRESSE

EN GUISE D’INFORMATION AUX GOUVERNEMENTS GABONAIS, CAMEROUNAIS, NIGERIAN, GHANEEN, BENINOIS, SENEGALAIS, ESPAGNOL, AU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES POUR LES REFUGIES ET AUTORITES DU HCR DANS CES PAYS; AU PEUPLE EQUATO-GUINEEN ET A L’OPPOSITION DEMOCRATIQUE EQUATO-GUINEENNE

Suites aux événements du 17 février dernier à Malabo protagonisés et revendiqués par le FRONT NATIONAL POUR LA LIBERATION DE LA GUINEE EQUATORIALE (FRENALIGE), les plus hautes autorités et gouvernement équato-guinéens, loin de réfléchir sur les causes réelles de ce soulèvement d’un groupe de citoyens et chercher à pacifier le pays par le biais d’une TABLE RONDE avec toutes les Forces du Changement et l’Opposition Démocratique, ont plutöt choisi la voie du terrorisme d’Etat en procédant aux enlèvements, emprisonnements arbitraires, tortures et assassinats d’innocents citoyens et membres de l’opposition.

Aujourd’hui, on compte plus de 400 personnes emprisonnées, 65 portées disparues et 10 assassinées dans les différentes prisons et localités du pays parmi les militants et sympathisants de l’opposition, notamment du parti Union Populaire UP dont un des leaders NORBERTO NSUE MICHA a été vilement assassiné, accusé sans aucune preuve de sympathiser avec le FRENALIGE auteur des événements du 17 février dernier à Malabo.

Le weekend dernier, au cours d’une réunion de crise à Bata présidée par le premier mandataire de notre pays, des membres de la sécurité équato-guinéenne ainsi que des groupes des mercenaires toutes nationalités confondues des pays ci-dessus cités ont reçu mandat d’empoisonner, enlever ou assasiner tout ancien militaire ou dissident politique équato-guinéen vivant en exil ou séjournant dans les pays concernés.

L’UDDS croit qu’on ne peut arriver à pacifier et à démocratiser la Guinée Equatoriale à coups d’assassinats politiques et emprisonnements arbitraires, empoisonnemetns et enlèvements, intimidations et disparitions, menaces permanentes des populations et tortures illimités de dissidents politiques et autres violations systématiques et permanentes des droits del’Homme.

Considérant la méthode adoptée par les plus hautes autorités équato-guinéennes face à cette crise sociopolitique voulue et entretenue depuis 1979 par le pouvoir en place à Malabo, l’UDDS lance un vibrant appel AUX GOUVERNEMENTS GABONAIS, CAMEROUNAIS, NIGERIAN, GHANEEN, BENINOIS, SENEGALAIS, ESPAGNOL, FRANCAIS AU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES POUR LES REFUGIES ET AUTORITES DU HCR DANS CES PAYS afin qu’ils ne laissent pas les bourreaux envoyés par les autorités équato-guinéennes convertir leur pays en terrains de réglements de comptes et qu’il fassent prévaloir et respecter les Conventions de Vienne et de l’Union Africaine en matière de protection des réfugiés.

D’autre part, l’UDDS condamne énergiquement ces assassinats gratuits, arrestations abusifs et massifs d’innocents et paisibles citoyens ainsi que des sympathisants et membres de l’opposition à l’intérieur du pays et exige leur libération inmediate, la libération de tous les prisonniers et leaders politiques et la fin des persécutions inutiles qui ne peuvent qu’empirer le climat sociopolitique déjà très tendu et retarder le processus de pacification et democratisation de notre pays et demande à Amnistie Internationale d’intervenir urgemment pour éviter d’autres assasinats dans les prisons équato-guinéennes.

L’UDDS demande une fois de plus à l’Espagne, les Etats Unis et la France ainsi qu’à tous les pays démocratiques de s’impliquer davantage pour la tenue urgente d’une TABLE RONDE entre tous les acteurs sociopolitiques équato-guinéens dans un pays neutre. Un médecin après la mort ne sert plus à rien.

Enfin, l’UDDS recommande à tous les sympathisants, militants et leaders de l’opposition démocratique de se tenir sur leur garde et d’aviser immédiatement les autorités de leur pays d’accueil en cas de menaces, constat ou suspition dans leur environnement immédiat considérant les multiples nationalités des mercenaires recrutés par Malabo.

Tous comme un seul homme: fonctionnaires civiles et militaires, étudiants et commerçants, jeunes et adultes, femmes et enfants, tant à l’intérieur du pays comme en exil, travaillons pour éradiquer la dictature dans notre pays et permettre l’implantation définitive de la démocratie, la bonne gouvernance et gestion de nos ressources, le respect des droits de l’homme qui donnent pied à l’Etat de droit.

Guinée Equatoriale, pour tous et pour chacun!

Pour l’UDDS, Aquilino NGUEMA ONA NCHAMA,
SECRETARIO GENERAL


Fuente: UDDS

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