C’est à ce niveau de la compétition que s’achève le rêve de la Sélection Nationale.
Les Eléphants de la Côte d’Ivoire ont dominé le match de bout en bout, en marquant à la 36ème minute par Didier Drogba, ce dernier réalise un doublé à la 70ème, et par Yaya Touré d’un super coup-franc à la 82ème.
Le score est sans appel en faveur des Ivoiriens, plus expérimentés, et davantage habitués à ce genre de compétition.
Il faut tout de même signaler que les Eléphants participent pour la 19ème fois aux phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations. Ce sont des vétérans du tournoi, et leur expérience a fini par payer.
Mais malgré la nette domination des Ivoiriens, - maîtrise du jeu dans le camp des Equato-guinéens – Le Nzalang National n’a pas déçu, puisqu’il a pratiqué un jeu plutôt axé sur l’offensif. S’il a concédé une défaite dans ce quart de finale, ce n’est pas faute d’avoir essayé de renversé la situation. Car, en réalité, certains moments de la rencontre n’ont pas été favorable aux coéquipiers de Didier Drogba : à maintes reprises le Nzalang a véritablement inquiété ses adversaires.
De la 42éme à la 60ème les Ivoiriens ont été largement bousculés ; d’abord par le tire direct de Kily qui passe à côtés des cages de Barry 42ème, par une ouverture de Konate pour le même Kily – cela aboutit à un à un corner, et par une reprise de Randy qui met le gardien des Eléphants en difficultés. D’ailleurs celui-ci est contraint de repousser le ballon (44ème).
En plus, à aucun moment de la rencontre, le Nzalang n’a cherché à casser le match comme il arrive souvent lorsqu’une équipe manque de réussite : en revanche, on peut reconnaitre aux rouges de Gilson Paulo d’avoir eu le mérite de pratiquer un jeu porté vers l’avant, un jeu imaginatif et basé sur la mobilité du collectif.
Ce qui a surtout manqué à la jeune sélection guinéenne, c’est la capacité de finition devant la surface de réparation ivoirienne.
Ndjoku Bondjale Francisco-Rafael
04 février 2012
Fuente: propia